Essai renault alpine a110 douee pour les virages

C'est sur deux circuits différents que nous avons pu prendre le volant d'une Alpine Renault A110 1300G Groupe IV de 1970. Un rêve de gosse, mais surtout un grand moment de plaisir tant la petite Berlinette est restée douée pour tout ce qui peut se présenter de sinueux devant elle.
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Ce matin-là, j’avais rendez-vous avec une petite mignonne de quelques ans mon aînée, une beauté fatale qui fut l’objet de mes premiers fantasmes d’adolescent et qu’à presque quarante ans, j’allais enfin pouvoir « accrocher à mon palmarès ». Ce matin-là, j’avais rendez-vous avec une Berlinette Alpine A110 pour l’emmener faire quelques tours –de circuit– après une première balade, en tant que passager, sur l’autoroute.

Quand je l’ai aperçue, je fus littéralement subjugué. J’en avais vu des Alpine, approché des Berlinettes, mais cette 1300G de 1970, je n’avais encore jamais rien connu de tel. Déjà, cette livrée orange inhabituelle pour une auto qu’on connaît mieux dans sa livrée « bleu alpine » si caractéristique. Ensuite sa carrosserie Groupe IV, dédiée à la compétition, avec notamment les ailes élargies à l’arrière. Ce qui permet d’ajouter les autocollants Chapal sous la signature Alpine Renault, la prestigieuse maison de maroquinerie de luxe étant « partenaire » de Julien, le propriétaire, et de sa famille. En fait, dans cette auto, seules les jantes ne sont pas d’origine mais qu’importe, ce n’est qu’un tout petit détail, cette Berlinette est véritablement magnifique.

Passager sur l’autoroute

Depuis Paris, direction le Circuit des Ecuyers, à Fère-en-Tardenois, entre Château-Thierry et Reims, pour participer à quelques boucles des prestigieuses Journées d’Automne, organisées par l’Ecurie Epicure et Chapal. Il faut pour cela commencer par faire un bout d’autoroute A4, avant de trouver des routes plus sinueuses et donc plus adaptées au comportement de la Berlinette.

Assis très bas sur un siège pas vraiment confortable, on place nos pieds de manière très allongée, comme si on allait appuyer sur les pédales nous aussi. Il faut faire attention à ce qu’on touche –pare-soleil par exemple– car la finition minimaliste d’époque n’aide pas à conserver en bon état tout le mobilier intérieur au fil des années. Pourtant, Julien prend un soin extrême de sa berlinette dont il répare lui-même les éléments qui tombent en panne. En ce moment, c’est le cas du compteur de vitesse, qui a donc été enlevé, un trou béant figurant à sa place au cœur du tableau de bord.

Le moteur 1 296 cm3 de 120 chevaux tiré de la Renault 8 hurle à l’arrière, la caisse en polyester vibre de partout, la tenue de cap n’est pas des plus aisée mais qu’importe, le bonheur, simple, est là. Rouler dans une Alpine, ça se savoure à chaque instant.

Au volant sur circuit

Arrivés sur le Circuit des Ecuyers, voilà l’heure tant attendue qui arrive. Nous allons piloter cette Berlinette A110, enfin ! Une opération qui sera réitérée quelques jours plus tard sur les Circuits Automobiles LFG de La Ferté Gaucher (photos). Deux pistes sinueuses à souhait qui vont nous permettre de découvrir les deux principaux atouts de notre monture : la maniabilité et la motricité. Tout cela grâce à une astuce toute bête, le placement du moteur en léger porte-à-faux sur le train arrière.

Les premiers hectomètres s’effectuent sagement, d’autant que la boite de vitesse légèrement capricieuse mais surtout, d’origine, nous offre quelques rapports difficiles à passer. On manque deux ou trois remises de gaz en 3e qui nous font un peu rater quelques virages, mais aucun souci pour l’Alpine, parfaitement accrochée au bitume. Et peu à peu, la belle nous dévoile son caractère particulièrement joueur. En effet, malgré des pneus pluie inadaptés à notre piste sèche, la direction très précise nous permet de bien placer l’auto dans les virages, en suivant la trajectoire idéale des points de corde et de sortie successifs.

Pas de surprise, l’Alpine est une auto saine qui ne prend pas en traître. Les réactions du train arrière notamment sont attendues et il est donc très facile de la mettre en glisse tout en maîtrisant la courbe suivie. La remise des gaz permet de repartir tranquillement sur les quatre roues jusqu’au virage suivant. Malgré les difficultés avec la boite et notre légère appréhension (il ne faudrait pas la casser tout de même cette Berlinette), on a l’impression au bout de deux tours de déjà ne faire qu’un avec la voiture. De pouvoir lui faire faire à peu près ce qu’on veut, tout en suivant ses préceptes à elle. C’est ce qu’on appelle l’osmose, même si on mouille notre chemise.

Bref, l’expérience est plus que réussie et notre jolie Berlinette A110 1300G Groupe IV peut retourner dans les mains de son propriétaire. A lui d’enchaîner les tours et surtout de repartir avec, le veinard.

 Crédit photographique: Gilles Vitry, La Revue Automobile

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