Essai skoda octavia rs tdi 4x4 un rallye en diesel

à quatre-vingt-dix kilomètres à l'est de la Suède, en plein milieu de la mer Baltique, une île et ancienne terre viking, fait particulièrement rêver tout pilote du dimanche qui se respecte. Cette île se nomme Gotland.

Surtout réputée pour ses paysages, aussi beaux que variés, ‚Äì avec des plages de sable blanc, des falaises abruptes, des rives de galets et de vastes forêts de conifères ‚Äì elle offre des routes spectaculaires et un circuit de 7.375 km posé au milieu de nulle part : le Gotland Ring.
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Pourquoi je vous parle de cet endroit ? C’est parce qu’il semble avoir été prédestiné pour cet essai dantesque, digne du Rallye de Suède, en Skoda Octavia RS TDI 4x4.

La même, en mieux !

La Skoda Octavia RS n’est pas à proprement parler une nouveauté. Sauf que pour le millésime 2016, notre berline franchit un cap technique important. C’est la première fois qu’elle combine un 2 litres TDI équipé d’une transmission intégrale à une boîte DSG à six rapports.

L’alliance des 184 chevaux du TDI, de la boîte DSG et de la transmission intégrale permet de propulser les 1 550 kg de la berline jusqu’à une vitesse de 228 km/h. Le 0 à 100 km/h ne demande, quant à lui, que 7,6 secondes. Tout cela pour une consommation normée de 4,9 litres de gazole en moyenne, soit 129 g/km de CO2.

Elle annonce la couleur !

Mon Octavia RS s’affranchit de la discrétion qui la caractérise, pour une superbe et voyante peinture métallisée, « Vert Rallye ». Une robe qui lui sied à ravir, puisque les designers ont essentiellement travaillé sur son impact visuel, afin de lui offrir un caractère de teigneuse.

Tout commence par la calandre et les rétroviseurs noirs laqués. Puis cela continue par un profil plongeant qui met en avant des étriers de frein rouges sous des jantes alliage anthracite de 18 pouces. En poupe, deux canules d’échappement rectangulaires agrémentent le bouclier devenu tapageur. Enfin, le becquet posé sur la malle de hayon finit sa ligne avec peps.

Dans le cockpit ça sent le sport ! Les sièges enveloppants sont rehaussés d’une surpiqûre blanche. Les appuie-têtes avant reçoivent le logo RS. Le volant sport à trois branches est gainé de cuir noir, tout comme le pommeau du levier de vitesses et le frein à main. Le poste de conduite est équipé? d’un ordinateur de bord à grand écran apte, via le GPS, à chronométrer le tour sur une piste. Toujours aussi accueillante malgré son caractère sportif, l’Octavia RS TDI est capable d’avaler les 590 litres de bagages de ses 5 occupants.



Contre vents et marées…

Même si cette vieille cité médiévale de Visby mérite à elle seule le voyage sur l’île de Gotland, je ne suis pas ici pour faire du tourisme. Il me faut accomplir les 96 km qui me séparent des Raukars, des piliers calcaires taillés par la mer et pouvant atteindre dix mètres de hauteur, qui se trouvent tout au Nord, près de Fårö. Il est enfin temps de prendre le volant de cette Octavia RS TDI 4x4. Première étape de mon périple : le Gotland Ring.

Les premiers kilomètres en ville sont une formalité. La berline filtre sans complexe les callosités des petites rues défoncées du centre-ville. Une belle surprise puisque ses suspensions sont typées sport. La boîte automatique DSG6 et le puissant TDI travaillent de concert pour que je puisse ne m’occuper que de la conduite un peu spéciale des autochtones. Laissant derrière moi la cité, j’accélère le rythme pour atteindre une vitesse de croisière, confortablement assis dans mon baquet. Ici, l’ordinateur de bord affiche une moyenne de 6,2 litres aux 100 km. Toujours aussi frugal, ce TDI !

test

Après les 22 km de lignes presque droites, le GPS, qui a été paramétré pour me faire sortir des sentiers battus, m’ordonne de prendre une petite langue noire d’asphalte d’à peine 3 mètres de large, à travers une forêt de pins. Deux kilomètres plus loin, juste après un premier croisement, un panneau « Staff Only » fait son apparition. Je mets plein gaz ! La traction intégrale, un Haldex de 5e génération, place la puissance sur les quatre roues. L’auto monte très rapidement en vitesse dans une mélodie suave. À chaque virage, l’Octavia fait preuve de sérénité, alors que la cadence est vraiment élevée.

Le bitume lisse laisse place à un chemin de terre. Je déconnecte l’ESP, pour profiter au mieux de la traction intégrale. J’entame une séance de drift. Il suffit de placer le train avant avec un gros freinage, puis de relancer en milieu de courbe, pour que les roues reprennent de l’adhérence dans un nuage de poussière et de boue. Et ce n’est pas la neige, qui fait petit à petit son apparition, qui perturbera le grip de l’Octavia, bien au contraire. C’est juste jouissif !

Le Gotland Ring m’ouvre ses portes. La piste est froide avec une température de -4 °C. Me voici directement parti pour cinq tours et pas besoin de sortir la calculatrice, avec ses 14 virages à gauche et à droite, l’Octavia RS TDI 4x4 devra assurer les 70 passages en courbes et 36, 875 km. Un vrai défi pour une auto de série ! L’avantage, c’est que je n’ai pas à faire chauffer la machine, au vu de ma cadence pour arriver jusqu’ici.

essai


Après un premier tour de reconnaissance, j’augmente le rythme. Si les pneus se mettent à couiner, les freins encaissent sans broncher. Le châssis est solide comme un roc. La direction, bien qu’un peu ferme, renvoie chaque petite glisse au volant pour me permettre de corriger ma trajectoire. Les consos s’affolent avec une moyenne de 22 litres aux 100 km (ce qui est en fin de compte raisonnable). C’est le dernier tour, je lève le pied. Évidemment, ce n’est pas une petite GTi ou une sportive compacte que j’ai entre les mains, mais sa capacité à encaisser ce programme m’a bluffé.

Après une inspection qui validera l’état de la RS TDI, je repars plein nord. Un ferry me permet de passer le kilomètre trois cent qui me sépare de ma dernière route. Les terres deviennent arides. Je tombe même nez à nez avec des « Gutefår », une race de moutons petite et robuste qui est la plus ancienne race de moutons de Suède. Petit à petit, je me rapproche de la côte. Pour enfin atteindre les fameux Raukars taillés par la mer.

Skoda

Plein les yeux… 

C’est une belle surprise ! Je n’aurais jamais cru que cette Octavia RS TDI 4x4 soit capable de me donner autant de plaisir. Il faut dire que la technologie n’est pas venue de n’importe qui, puisque les ingénieurs ont pu récupérer le savoir-faire du groupe Volkswagen-Audi. Et au prix de base de 35 400 €, cette Skoda offre un style plaisant et des prestations dynamiques rares. #PouceEnLair
Note : 16/20

Bien Vu :
- Le look
- Le juste prix
- Belle habitabilité
- Le trio : TDI, 4x4, DSG

À revoir :
- Pourquoi pas plus de chevaux ?
- Infodivertissement cher : 1 990 €
- Image de marque et pourtant !

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