Essai volkswagen golf gti clubsport le retour de la passion

Officialisée il y a très exactement un an, la Golf GTI Clubsport arrive en concession. L'occasion rêvée d'en prendre le volant, en particulier sur circuit...
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R, GTI, Performance, Clubsport, S, GTE, GTD. Retenir l’intégralité de la gamme sportive de la Golf est un excellent travail pour la mémoire. Quant à ceux qui seraient fâchés avec les chiffres ou auraient du mal à retenir les dates d’anniversaire, je vais vous aider : cette série spéciale célèbre les 40 ans de la GTI.

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Limitée dans le temps seulement
Il n’y a pas de quantité prédéfinie. La Clubsport, en vente depuis avril, le restera jusqu’à l’arrivée de la Golf 7 restylée, prévue pour début 2017 (et qui ne sera pas présentée au Mondial de Paris). Si vous craquez pour cette super GTI, il n’est donc pas encore trop tard pour passer chez votre banquier ! En revanche, la Clubsport S, détentrice du record sur le Nürburgring dans la catégorie des tractions, n’est pas disponible en France. 

Toutes les configurations sont possibles
La puissance de frappe du groupe Allemand impressionne toujours autant. Aussi limitée soit-elle, cette série a droit à toutes les configurations possibles en ce qui concerne le nombre de portes, les sièges baquets ou non et les deux types de boîte. Je reviendrai plus tard sur le dernier point. La différence de tarifs entre les deux types de carrosserie s’établit à 830 €, en sachant que le prix de départ est de 37 400 €. C’est calqué sur la 308 GTI 270, à une différence quand même : la Française subit un malus de 250 € contre 2 200 € pour la Golf. Les sièges avant baquets (chauffants avec sellerie tissu/alcantara) sont à 1 565 €, mais réservés à la version trois-portes. Cela pour des raisons industrielles, les mêmes qui concernèrent la Mégane 2 RS déjà à l’époque. Le toit noir uni constitue une autre option vendue 335 €. 

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Un design plus évocateur
Oubliez la très sage GTI. La Clubsport va plus loin avec les éléments noirs sur l’aileron spécifique (pour l’aérodynamique), les ailettes dans le pare-chocs avant, la bande noire latérale Clubsport et le nouveau diffuseur arrière. Chaussée d’office en France sur du 19, elle hérite des jantes Brescia de la Golf R. L’intérieur, en dépit d’une sellerie Clubsport qui lui est propre, est relativement classique. 

En option, un Pack Racing facturé à 2 200 € comprend les jantes Pretoria Black allégées, les pneus Michelin Pilot Sport Cup 2 et l’amortissement piloté. 

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Un bon gros moteur
Pièce de choix de cette GTI, le 2l TSI se trouve ici dans sa version haute, celle-là même des Seat Leon Cupra, Golf R et Audi TT S. La cartographie est inédite puisqu’elle développe 265 chevaux et jusqu’à 290 avec l’overboost (uniquement en mode Sport). La France ne permet pas de retenir comme puissance officielle l’overboost et explique que la fiche commerciale ne mentionne que 265 chevaux. Dans les faits, cela arrange bien Volkswagen qui peut ainsi la positionner entre la GTI Performance de 230 chevaux et la R de 300. Le couple n’est pas en reste puisqu’il peut passer de 350 à 380 Nm.

Bien, il y a donc du couple et des watts. Mais là n’est pas le principal. Tout l’attrait de cette nouvelle cartographie réside dans l’élasticité du moteur, tout bonnement fabuleuse. Il reprend tout en bas et va sans broncher jusqu’à 6 800 tr/min. Grisant ! Pour ne rien gâcher, la boîte manuelle est parfaitement guidée. Merci de la proposer encore, d’autant que je suis toujours aussi allergique à la DSG, dont la note est salée qui plus est (1 750 €)… 

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Taillée pour la piste
Je vous invite à regarder le tracé du circuit de Pau Arnos. Non seulement ça tourne beaucoup, mais en plus il y a de nombreux dénivelés. Quelques tours sont nécessaires pour en prendre la mesure. Heureusement, le travail est facilité par la Golf dont la prise en mains est parfaite, encore plus lorsqu’elle est équipée des Michelin PS Cup 2. Pourtant, à partir de midi, nous avons subi de belles averses, pas trop compatibles avec ce pneu semi-slick… 

Immédiatement, le travail sur le train avant saute aux yeux. Le différentiel spécifique au groupe VW, fondamentalement différent d’un autobloquant classique, sied parfaitement à l’Allemande. Le gros couple passe sans sourciller et rien ne perturbe la direction, par ailleurs calibrée à merveille dans sa déclinaison à assistance variable. Un gros train avant c’est bien, mais lorsqu’il est accompagné d’un arrière libre, c’est encore mieux. Il se trouve que c’est le cas ici. Sans être férocement joueur, il enroule tout de même parfaitement dans les enchaînements lorsqu’on place la voiture. 

Le choix de puriste s’est porté vers la trois portes, boîte manuelle et les baquets. Un bonheur, je signe de suite le bon de commande. Ces sièges sont réglables en hauteur (contrairement à la Focus 3 RS) et confortables, très confortables même. Cependant, mieux vaut être d’un certain gabarit pour ne pas s’y sentir ballotté. Question suspension, la DCC pilotée bosse bien et semble, pour une fois, tarée correctement. Enfin, le freinage repris de la Golf R est impérial, tant en intensité qu’en endurance.

Je précise que l’essai s’est également fait avec les Pirelli vendus en série et le résultat est déjà plus que convaincant. 

Mais facile à vivre
Une boucle routière d’une heure a servi à compléter l’avis. Elle s’est faite sous une belle averse. Malgré une certaine retenue sur l’accélérateur, les vitesses atteintes sont totalement déraisonnables. Le buffle qui œuvre sous le capot est un pousse au crime. Le sous-virage est totalement absent mais gare aux distances de freinage sur le mouillé avec les PS Cup 2. Pensez à vous garder une marge de sécurité. 

Le plaisir de conduite est nettement plus présent que sur la R, trop aseptisée, sans que l’on n’y perde foncièrement en comportement routier. C’est en réalité carrément le contraire. Pour finir, le confort est préservé quel que soit le mode de conduite. Idéal pour faire les aller-retours la semaine au travail, et jusqu’au circuit le weekend…   

Conclusion : 19/20
Difficile de trouver un réel défaut à cette Clubsport. J’ai symboliquement retiré un point à cause de VW France qui a refusé de faire importer la version S. À part ça, la Clubsport s’impose parmi les références des tractions… 

BIEN VU
Comportement routier/plaisir
Moteur fabuleux
Boîte manuelle proposée
Choix de carrosseries et sièges
Freinage

À REVOIR
Pas de Clubsport S en France !
Tarifs salés

Tarifs à partir de : 37 400 €

Photos : Julien Fautrat pour La Revue Automobile

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