F1 gp de grande bretagne hamilton vainqueur sur ses terres

Après le remplacement en cours de saison de Stephano Domenicali à la tête de la gestion sportive de Ferrari, c'est au tour de Jean Michel Jalinier Président de Renault Sport de quitter son poste ... pour faire valoir ses droits à la retraite. Derrière cette formule convenable, il faut savoir décoder. Chez Ferrari, comme chez Renault, les grands patrons Montezemolo et Ghosn n'ont pas accepté que le virage du nouveau règlement technique de la F1 n'ait pas été négocié de la meilleure façon avec les F1 dotées de leurs moteurs. Alors ils ont fait sauter le fusible en espérant des miracles, qui ont du mal à se concrétiser.
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Les motorisations en question

Mercedes a sans doute mieux anticipé et fait preuve de plus d’inventivité au plan des moteurs au point que, depuis le début de la saison leur domination quasi insolente crispe, irrite, agace, inquiète les autres motoristes, selon les moments et les résultats. En tout cas, il est évident que la F1 en tant qu’immense business, titille au plus haut niveau les responsables des trois fournisseurs de moteurs du plateau, à savoir : 

- Mercedes avec son propre team AMG, McLaren, Force India et Williams 

- Ferrari avec la Scuderia, Sauber et Marussia

- Renault avec Red Bull, Toro Rosso, Lotus et Caterham

et, que l’on voudrait bien que pour ce neuvième Grand Prix en Grande Bretagne, la roue de la « fortune » s’arrête sur une autre voiture qu’une Mercedes AMG.

En coulisses, la question des partenariats pour les motorisations est sur la table. Lotus quitterait Renault pour rejoindre Mercedes alors que l’on sait que McLaren abandonnerait Mercedes pour Honda qui travaille sur le sujet d’arrache-pied depuis des mois. Renault dans l’affaire, devrait concentrer toutes ses forces pour servir au mieux, Red Bull dont on ne pas dire qu’il soit très satisfait de la fourniture actuelle des moteurs !

Après des qualifications imprévisibles une course très animée

Les modalités des qualifications en trois séances ont été en partie perturbées par les averses et, seuls les plus rusés pour les meilleurs choix de pneumatiques sont passés à travers les gouttes, à leur avantage. A ce petit jeu, les Ferrari ont coulé à la 17 ème et 19 ème place, Vettel (Red Bull) comme un beau diable a surnagé à une bienvenue seconde place, derrière un Rosberg (Mercedes) toujours vaillant quoiqu’il arrive, semble-t-il. Le gros problème de ces qualifications quelque peu imprévisibles et erratiques c’est bien que très souvent la grille de départ conditionne, plus que fortement, le classement du grand Prix.

Heureusement il n’en fut pas exactement ainsi à Silverstone.

Au départ, Raikonnen qui part un peu large, voit sa Ferrari lui échapper et taper le rail, éliminant également dans l’affaire Massa (Williams) qui ne peut l’éviter. Après une remise en grille et le temps de réparer le rail de sécurité, un nouveau départ est donné sous régime de voiture de sécurité durant deux tours. La meute se rue à l’assaut des avant- postes et,  à ce petit jeu Bottas (Williams) parti en 16 ème place remonte allégrement tout comme Alonso (Ferrari) d’ailleurs mais qui écope de 5 secondes de pénalité pour mauvais placement sur la grille.

Devant, on voit les deux Mercedes boys, Rosberg et Hamilton se retrouver à la lutte et l’on croit bien que derrière on ne récoltera que les miettes, même si les Vetttel et Ricciardo (Red Bull)- qui n'opérera  qu’un seul arrêt- et Alonso se montrent très volontaristes et souvent incisifs alors que, Button en vieux guerrier anglais ne lâche rien.

Rosberg trahi par sa boîte de vitesses devra garer sa Mercedes au 29 è tour alors que la course en compte 52. On assiste durant une quinzaine de tours à un exercice où Alonso excelle, qui consiste à fermer la porte à un adversaire de la manière la plus propre qui soit. Pourtant Vettel réussira à faire sauter ce verrou rouge alors que devant Hamilton maintien Bottas revenu de très loin et Ricciardo (Red Bull) résiste à Button.

Finalement, Lewis Hamilton devance Bottas, Ricciardo, Button, Vettel, Alonso, Magnussen, Hulkenberg, Kvyat et Vergne  qui marque 1 point !

Les jeunes pousses du peloton comme Bottas et Ricciardo qui ne manquent pas de talent, n’ont pas hésité à tenter la stratégie d’un seul arrêt et, les deux facteurs conjugués les ont amené sur le podium. Les vieux routiers comme Alonso, Vettel et Button n’ont pas ménagé leurs efforts pour faire parler toute leur classe, mais Hamilton était encore royal pour décrocher avec son merveilleux moteur Mercedes sa 5 ème victoire de la saison.

Ainsi au championnat du monde des pilotes, Hamilton 161 points, revient à 4 points de Rosberg (165 points) et devance Ricciardo (98 points)  qui passe Alonso maintenant quatrième avec 87 points. 

Au championnat des constructeurs, Mercedes 326 points archi domine Red Bull Renault (168 points) et Ferrari ( 106 points).

Le prochain Grand Prix d’Allemagne se déroulera à Hockenheim le 20 juillet prochain.

 

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