Formule 1 vettel plus fort que schumacher

Une ascension météorique malgré quelques solides gaillards postés sur son chemin, déjà trois titres consécutifs de champion du monde comme Juan Manuel Fangio et Michael Schumacher, un quatrième en vue, décidément, et si le plus grand champion de F1 de tous les temps était allemand ? Et si ce n'était pas Schumacher ?
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Sebastian Vettel cumule toutes les premières . Au Japon en 2007, il devient à 20 ans le plus jeune pilote à mener un Grand Prix. A 21 ans,en Italie, il est le plus jeune poleman. Il est le lendemain le plus jeune vainqueur. En 2010, à Abou Dabi, il est sacré champion du monde, le plus jeune depuis 1950, années de la création du championnat du monde de F1. Il empoche de nouveau le titre les deux années suivantes. Et comme il semble bien impossible de l'arrêter, cette année 2014 pourrait bien être celle du quatrième sacre consécutif du jeune Allemand. Ce dimanche, à Monza, il a été tout simplement impeccable. La veille, lors des essais qualificatifs, il avait décroché la pole, déterminante en Italie, en roulant bien moins longtemps que ses adversaire. Un run en Q1, un run en Q2 et deux en Q3 parce que décidément, le ''gamin'' comme l'a surnommé Weber aime avoir le dernier mot. Une domination sans partage. Cette séance d'essai de Monza est d'ailleurs significative. Elle démontre combien les R&B dominent la concurrence lorsqu'il s'agit de trouver à la fois une traînée réduite et une tenue de cap satisfaisante lorsque les courbes l'exigent. À Monza, le compromis n'est pas aisé puisque si les voitures sont longtemps en pleine charge, il y a beaucoup à perdre dans les deux chicanes mais aussi à la sortie de Curva Grande si la trajectoire théorique n'y est pas totalement respectée. Hamilton y perdit beaucoup lors de son escapade à l'extérieur. Imité en Q3 par Jean-Ericc Vergne qui avait lui aussi choisit une option radicale : appui minimum. La sanction fut immédiate et il fut un temps où le jeune Français aurait payé cash une escapade bien scabreuse. Pas ce genre d'anicroche du côté de Vettel : des trajectoires au millimètre, des tours au cordeau, une leçon magistrale d'un drôle de zigoto.

Une personnalité attachante et méconnue

Pour avoir connu très jeune Sebastian Vettel, je peux affirmer qu'il était déjà, lorsqu'il roulait en F3, un môme attachant. En bagarre avec Paul Di Resta, son équipier, il montrait toujours une grande disponibilité pour son entourage et la presse. Dans un français très correct, il se consacrait déjà à démontrer que Red Bull avait eu raison de l'inscrire dans sa filière. En F1, c'est évidemment beaucoup plus compliqué mais il se montre d'une rare gentillesse avec ses interlocuteurs malgré un emploi du temps sportif et extra sportif démesuré.

Helmuth Marko n'eut jamais à regretter l'investissement consacré au tout jeune kartman. D'une famille assez modeste, Sebastian sut rester dans le sillage du fabricant de boisson énergétique et grand bien lui en prit. Après avoir gravi les marches consciencieusement qui mène au plus haut niveau de la monoplace, Vettel s'y est installé pour un bail et le record de son compatriote Schumacher a du plomb dans l'aile. Pourtant, il semble bien que Sebastian ne déclenche pas la même idolâtrie que son prédécesseur. Pourquoi ? Sans doute parce que le petit monde fermé des médias spécialisés F1 voit d'un mauvais œil la domination de R&B accusé de ne pas être totalement du sérail automobile. ''Nous ne communiquons pas sur les victoires de nos moteurs car nous ne voulons pas faire la promotion d'une marque de boisson eut un jour l'aplomb de dire un des responsables de la communication de Renault. C'est dire si les Red Bull eurent du mal à s'imposer dans le monde aristocratique de la F1. Si un jour Vettel passait chez Ferrari, nul doute qu'il y prendrait des quartiers de noblesses aux yeux des plumitifs décerneurs de galons. Pour l'instant, rien ne lui est pardonné. Il gagne, normal, il a la meilleure voiture. Il rate son coup (très rarement) décidément, ce Vettel manque de grandeur. Rien en fait ne lui est pardonné. Au moment ou Alonso peut tout s'autoriser (il a lui aussi un talent extraordinaire) et voilà le cœur des aficionados de Ferrari qui vibre et se déchaîne. Rien ou pas grand chose de la par des commentateurs avisés (?) lorsque Vettel domine sa partie comme à Monza. Alors, lorsqu'il sera champion du monde pour la quatrième fois, il se trouvera encore quelques vielles bibles pudibondes pour prendre avec des pincettes le talent incontestable du jeune Teuton.

Pour notre part, nous le savons depuis longtemps : Si Sebastian Vettel est un chic type. C'est surtout sans doute l'un des plus grands pilotes de tous les temps. Devant même son compatriote Schumacher. Allez, on prend les paris, un quatrième titre en 2014 à vingt six ans, il a largement le temps d'aller chercher le record du Baron Rouge.

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