Psa peugeot citroen plan de licenciement

Mardi 15 Novembre avenue de la Grande Armée à Paris, plusieurs centaines de salariés de PSA ont manifesté devant le siège de l'entreprise. Vers onze heure, Jean-Pierre Mercier, délégué CGT à Aulnay est sorti pour communiquer les détails de ce futur plan. Soit près de 6800 suppressions de postes sur l'ensemble du sol européen. En France, cela sera 5000 emplois dont 1900 concernent des salariés affectés à la production. Près de 1100 CDI seront supprimés ainsi que 800 intérimaires.
Le centre logistique de Melun sera aussi touché avec la fin de la colloboration (licenciment sec) pour les soixante derniers salariés qui n'ont pas accepté leur reclassement à Vesoul ou ailleurs.
Les 3100 autres suppressions concernent les salariés hors production dont 900 CDI et 2200 prestataires, la réponse de Jean-Pierre Mercier le groupe a été capable de racheter 200 millions d'euros d'actions cet été pour rémunérer les actionnaires. Il est assis sur des liquidités de 11 milliards d'euros..
Mais le principal souci viendrait de la crise. Une crise économique réelle dans le contexte que tout le monde connait mais les mesures semblent anticipés une baisse de revenus pour les mois futurs. Nous ne voyons pas de croissance de marché selon Philippe Varin (Président du directoire). Heureusement P.Varin gagne 9000 € par jour, samedi et dimanche compris selon J-P Mercier.


La direction du groupe opère un autre comptage. Selon PSA, le nombre de postes supprimés n'est que de 3.750 : 2500 salariés non dédiés à la production et 1.250 qui travaillent dans les usines. En effet, 1.250 seront des départs naturels non remplacés. Les 2.500 autres salariés se verront proposer un plan de reclassement. Ces salariés de PSA pourront notamment occuper, après une formation, des postes laissés vacants par 2.500 prestataires dont les contrats non pas été renouvelé.

On vous laisse le choix de vous faire votre opinion avec l'interview de Philippe Varin par Michel Apati pour RTL


Pour rappel, PSA produit 41% de sa production en France, mais combien pour demain ?
La situation économique actuelle est préoccupante pour tout le monde, mais est-ce qu'anticipé des futurs baissent de marché, hypothétique, par des suppressions de poste est la bonne solution ? Ou cela ne fera qu'amplifié un cercle vicieux de destruction d'emploi en France ?

Le Lion de Sochaux semble malheureusement s'étouffer en cherchant à améliorer ses bénéfices. Heureusement que les résultats de Citroën sont excellents...