Essai Skoda Octavia TSI 150 : quand les suspensions s'activent

La marque tchèque opère une légère mise à jour sur son best-seller. Extérieurement, rien ne change, c'est principalement au niveau des équipements que l'évolution est notable, en plus de quelques infimes modifications intérieures. C'est à Prague, en République tchèque, que Skoda m'a invité pour l'essai de cette Octavia.
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Les deux grosses nouveautés de cette Skoda Octavia 2017, ce sont les suspensions actives DCC ainsi que le moteur 3 cylindres 1,0 litre TSI 115. Malheureusement, le DCC, pour Dynamic Chassis Control, n’est disponible qu’à partir des motorisations de 150 ch, essence ou diesel. Il a donc fallu faire un choix entre le 1,0 L TSI que l’on trouve dans la Golf 1,0 ou les suspensions actives. Ma préférence ira à ces dernières pour une raison bien simple : l’Octavia m’avait paru bien ferme sans cet artifice, tapant un peu en compression.

Je prends donc possession, pour la journée, d’une Octavia bleu Denim pourvue du 1,4 TSI de 150 ch, de l’option DCC (990 €) et du bel intérieur clair de la finition Style.

Piqûre de rappel :

L’Octavia, vous la connaissez bien maintenant, offre un rapport prix/équipement/espace très avantageux – 26 980 € pour notre modèle du jour, hors option. Les assises avant et arrière, avec sellerie mixte cuir et tissus, se révèlent assez confortables pour envisager de longs trajets, tandis que les passagers arrière trouvent une place largement suffisante pour leurs jambes, sans pour autant que cela empiète sur le coffre de 590 litres. Ce dernier, accessible via un hayon, s’avère d’ailleurs très pratique et logeable.

Le millésime 2017 de l’Octavia propose un équipement, notamment technologique, revu au goût du jour. C’est ainsi que nous trouvons désormais une caméra de recul, une connexion WiFi via le système de navigation Amundsen, le SmartLink pour accéder à son téléphone directement depuis l’écran tactile ou encore la Phonebox. Celle-ci permet de recharger son mobile par induction ou de raccorder ce dernier à l’antenne de toit afin d’en améliorer la qualité de réception.

Il est temps de prendre le départ afin de rejoindre Mlada Boleslav, le cœur historique de la marque, via 150 km de routes variées.

Alors, ces suspensions pilotées ?

Le 1,4 TSI allié à la boîte de vitesses mécanique offre des performances tout à fait décentes sur le papier avec un 0 à 100 km/h bouclé en 8,2 secondes et une vitesse de pointe de 219 km/h. Dans les faits, à l’instar de beaucoup de ces petits moteurs, il ne se passe pas grand-chose dans le bas du compte-tours, nécessitant de rétrograder un peu trop à mon goût. Heureusement, le couple maximal de 250 Nm, disponible de 1 500 à 3 500 tr/min, et le poids très bien contenu de l’Octavia (1 255 kg) réduisent tout de même le défaut. Les accélérations et reprises se montrent d’ailleurs satisfaisantes, permettant de dépasser sans problème, du moins tant que la route ne s’élève pas.

Mon tracé varie de l’autoroute rectiligne en bon état aux petites chaussées sinueuses au revêtement très imparfait. De quoi tester la suspension pilotée DCC de façon exhaustive. Le système repose sur un amortisseur à bain d’huile disposant d’un clapet électrique qui s’ouvre ou se ferme afin de réguler le débit et ainsi de jouer sur la dureté. Quatre modes sont disponibles depuis l’écran tactile : éco, confort, normal ou sport. L’ensemble agit sur différents paramètres tels que la direction, l’amortissement ou encore la réponse à l’accélérateur.

J’ai apprécié l’option, qui permet de choisir sa conduite selon la chaussée et son humeur. La différence entre le mode sport et le mode confort est évidente, tant en termes de dynamisme que d’amortissement. Sur les routes désunies que j’ai empruntées, le mode confort fait bien son office en nous préservant un peu plus des aspérités. Point positif supplémentaire, la suspension passe automatiquement du mode confort au mode sport si besoin, par exemple pour améliorer la stabilité ou réduire les distances de freinage en cas d’urgence.

Conclusion:

La Skoda Octavia millésime 2 017 conserve toutes ses qualités tout en ajoutant quelques nouveautés bienvenues afin de rester à jour. L’amortissement piloté, en option à prix décent, offre un vrai plus et gomme le léger inconfort de la berline tchèque que nous avions noté précédemment. Néanmoins, je ne suis toujours pas totalement convaincu par ce type de système (quelle que soit la marque) et préférerais un bon amortissement d’origine. 

Note : 16/20

Bien vu : 
- Espace 
- Coffre
- Consommation
- Prix

À revoir : 
- Quelques plastiques qui dénotent à l’intérieur.


Performance


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