F1 gp despagne les mercedes encore intouchables

Après 4 Grands Prix lointains, il semble bien que la majorité des écuries, à l'exception de Mercedes sans doute, attendaient ce retour en Europe et les quelques semaines disponibles pour améliorer leurs performances en solutionnant autant que faire ce peut les ratés et les imperfections constatés. En effet, Mercedes a dominé sans partage les 4 premières épreuves, s'octroyant même trois retentissants doublés. Bien évidemment, cette situation ne pouvait pas être du goût des Red Bull, Ferrari, McLaren ou autres Williams ou Lotus, dont on s'attendait à des réactions significatives lors de ce Grand Prix d'Espagne, couru à Barcelone sur le circuit de Catalogne, réputé pour sa plus longue ligne droite du championnat et ses dépassements difficiles.
Voir la galerie photo

Départ fluide

Grâce à la grande distance entre la ligne de départ et le premier virage, les choses se passent bien au départ, c'est-à-dire sans accrochage notable. Derrière les deux Mercedes qui prennent un envol parfait, RICCIARDO (Red Bull) faisant un peu trop cirer ses roues, perd le bénéfice de sa troisième place au bénéfice de BOTTAS (Williams). Sinon, les dix premiers de la grille se suivent dans l’ordre et ce, durant les 14 premiers tours, avant qu’une première salve de changements de pneus n’intervienne. D’abord pour VETTEL pénalisé de cinq places sur la grille de départ pour un changement de boîte avant les 5 courses réglementaires, puis, pour RICCIARDO (Red Bull) bloqué derrière BOTTAS.

Le classement fluctue alors au gré des passages aux stands et l’on constate que ROSBERG reste plus longtemps en piste que son équipier HAMILTON, en profitant d’ailleurs, pour aligner de très bons chronos. La chose n’étant sans doute pas du goût de Lewis, ce dernier abaisse le record du tour quand Nico ressort des stands chaussé en pneus durs. Les deux équipiers ne sont pas sur la même stratégie.

Course insipide

Quoiqu’il en soit, ils dominent avec une apparente facilité les débats de ce GP. A l’issue du premier tiers de course, on trouve dans l’ordre : HAMILTON, ROSBERG puis à plus de 20 secondes RICCIARDO (Red Bull) BOTTAS (Williams) et GROSJEAN (Lotus). Notre français va devoir céder successivement aux assauts de RAIKKONEN et ALONSO (FERRARI), alors que Jean-Eric VERGNE, qui avait été pénalisé de dix places sur la grille pour perte d’une roue aux essais, devait abandonner.

Le diable de VETTEL ne se contente pas de la 15 ème place qu’il occupait au départ, il attaque vaillamment et, avant la mi-course, se profile dans les rétroviseurs du malheureux GROSJEAN encore 7ème.

Devant, ROSBERG semble plus à la peine que le leader HAMILTON, qui se plaint pourtant à la radio d’un train arrière qui glisse. Qu’en serait-il si tout allait bien ? A la mi-course, en effet, les Mercedes laissent le troisième, RICCIARDO à 28’’7, BOTTAS 4ème à 37’’9 et RAIKKONEN 5ème à 44’’5 ! A priori, confronté à des problèmes de freins KOBAYASHI (Caterham) abandonne au 39ème tour de la course qui en comporte 66.

Le stand ayant fait rentrer HAMILTON pour ses problèmes de pneus, ROSBERG s’empare de la tête de la course au 44ème tour ! Pas pour longtemps puisqu’il doit lui aussi chausser des pneus neufs, tout comme les suivants au classement : RICCIARDO et BOTTAS.

Alonso en Vettel en vedette

Après ce ballet, toujours impressionnant, on voit émerger les stratégies et les pilotages payants de deux « renards » de la course, à savoir ALONSO et VETTEL, qui pointent leur museau aux quatrième et cinquième place. Devant, les frères ennemis de Mercedes semblent prêts à s’égorger, ROSBERG voulant à tout prix éviter qu’HALMILTON inscrive une quatrième victoire consécutive à son palmarès. On a lieu de s’interroger sur des ordres éventuels venus du stand, pour figer les positions, au lieu de risquer un accrochage calamiteux.

La fin de course focalise l’attention sur deux autres duels, bien réels ceux-là. ALONSO veut imposer sa suprématie chez FERRARI et avale RAIKKONEN au 63ème tour, alors que VETTEL veut manger BOTTAS pour la 4ème place et y parvient dans le même tour.

ROSBERG échoue ou respecte les consignes en terminant à 6 dixièmes de seconde de l’impérial premier : HAMILTON.

Dans les teams, les espoirs de revenir aux affaires par rapport aux Mercedes pour ce premier round européen, auront été une nouvelle fois douchés. Si Renault avec Red Bull entrevoit sans doute le bout du tunnel, pour les autres, le camouflet encore infligé par Mercedes aura du mal à passer. Dans ces conditions, il n’est pas certain que la F1 conservera encore longtemps son aura dans la vieille Europe.

Au plan des pilotes, incontestablement, une fois encore, VETTEL a fait étalage de sa grande classe, alors que du côté du team vainqueur, ROSBERG affichait une moue qui en disait long sur sa frustration de terminer… une quatrième fois second, en course et de laisser HAMILTON prendre la tête du championnat du monde avec 100 points devant lui, 97 points et ALONSO 49 points.

CLASSEMENT GP D’ESPAGNE
1- HAMILTON Mercedes
2- ROSBERG Mercedes
3- RICCIARDO Red Bull
4- VETTEL Red Bull
5- BOTTAS Williams
6- ALONSO Ferrari
7- RAIKKONEN Ferrari
8- GROSJEAN Lotus
9- PEREZ Force India
10- HULKENBERG Force India

nos dernières annonces

Voir plus de galerie photo

Nos dernières actus

Comparatif

Voiture n°1
Voiture n°2

Actus les plus vues

Hashtags

0 Milano Elettrica 0 Alfa Milano 0 Veloce Q4 0 Alfa Romeo Milano 0 Milano 9 BYD SEAL