Une saison de f1 qui merite linteret

Habituellement les centres d'intérêt et de conversations portent sur la météo, la santé, les affaires politiques et le sport. Pour cette dernière catégorie, nous trouvons les nombreux footeux et les adeptes de l'ovalie, mais aussi les fans de Formule 1, qui ont toutes sortes de bonnes raisons de se préparer à vivre une saison 2014 tout à fait passionnante.
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En 2014 on rebat les cartes

Effectivement, les cartes du grand Circus mondial vont être totalement rebattues en raison d’un nouveau règlement d’une part, d’une nouvelle répartition des baquets et l’arrivée de tout nouveaux pilotes.

3 nouveaux jeunes pilotes

Commençons par eux d’ailleurs.

Tous, bien entendu se réjouissent de toucher le Graal en accédant à la F1, l’objectif de toute une vie. Tous par contre, ne sont pas logés à la même enseigne selon l’écurie dans laquelle ils débarquent.
Marcus ERICSSON, le suédois issu du GP2 arrive chez CATERHAM aux côtés de Kamui KOBAYASHI et, si l’on se souvient les difficultés dans lesquelles le team se débattait l’an dernier, on peut prédire quelques galères pour ce garçon sérieux mais, semble-t-il, pas particulièrement saignant. Danil KVYAT, russe de 19 ans, champion 2013 en GP3 trouve une très belle ouverture chez TORO ROSSO aux côtés du français Jean-Eric VERGNE, qui fera office de vieux briscard dans cette écurie souvent remarquée l’an dernier.
Kevin MAGNUSSEN danois de 21 ans est d’un tout autre gabarit que les deux pilotes précédents. Champion à panache en Formula Renault Séries 3,5 l, au sein du team DAMS, l’an dernier, il a été intégré directement dans une écurie de pointe : Mc LAREN aux côtés de Jenson BUTTON. Il n’a pas tardé d’ailleurs, à démontrer que la F1 ne l’impressionnait pas du tout, en réalisant des essais hivernaux prometteurs.

La valse des baquets

Le jeu des chaises musicales en prévision de cette saison 2014 a été largement ouvert, quasiment avant la fin de saison 2013, quand on a su que Kimi RAIKKONEN rejoindrait Fernando ALONSO chez FERRARI. Ensuite beaucoup de décisions en cascade ont abouti à la composition de nouvelles doublettes.
Ainsi, le multiple champion du monde Sébastian VETTEL accueille Daniel RICCIARDO chez RED BULL. Course d’équipe pour le titre « constructeurs », ou course « perso » de VETTEL pour décrocher un cinquième titre ? Etant donné la flamboyance de Vettel, si la monture veut bien se montrer performante et fiable, aucun doute, VETTEL jouera sa partition sans état d’âme.
Pour revenir chez FERRARI, il ne faut pas oublier que la venue de RAIKKONEN a sans doute été voulue pour aiguillonner un ALONSO, toujours à mon avis le pilote le plus complet et hyper performant quand la monture répond de manière efficace à sa science de la course, ce qui n’était pas vraiment le cas la saison dernière. L’imperturbable RAIKKONEN, de retour chez Ferrari s’embarrassera-t-il des contingences d’une course d’équipe. On peut se poser raisonnablement la question. Chez MERCEDES GP, c’est quasiment un vieux couple : HAMILTON-ROSBERG qui se retrouve sur des autos que l’on entrevoit très performantes, alors qui va prendre l’ascendant ?
PEREZ, débarqué de chez McLaren, HULKENBERG, en provenance de chez SAUBER, se retrouveront donc chez FORCE INDIA, team plein de promesses qui voudrait bien profiter de ces jeunes pépites pour décrocher le gros lot… au moins une fois !
WILLIAMS l’écurie britannique qui court en F1 depuis 1969 et, a permis à 7 pilotes différents de décrocher un titre de champion du monde, a conservé le finlandais Valteri BOTTAS, auquel se joindra un Felipe MASSA qui devrait retrouver un statut de leader, après avoir été un peu mis sous l’éteignoir par son équipier Alonso chez Ferrari.
N’oublions nos petits français bien entendu. Nous avons déjà cité VERGNE. Romain GROSJEAN roulera LOTUS et Jules BIANCHI sera sur MARUSSIA.

Nouveautés techniques et incertitudes

11 écuries ont donc franchi le pas et accepté le challenge technologique imposé par la Fédération internationale de l’automobile. A la veille du lancement à Melbourne de cette saison 2014, on sait que tous les teams et les trois motoristes du peloton (Mercedes, Ferrari et Renault) se montrent très circonspects quant à leurs chances de maitriser tous les paramètres concernant les réductions de consommation assorties au choix des nouveaux moteurs, des V6 turbo hybrides. Couvrir la distance du premier grand Prix avec 100 kilos d‘essence (environ 140 litres) n’est pas chose évidente pour tout le monde, tout au moins avec des performances équivalentes à celles enregistrées l’an passé. Même si selon la tradition, tout le monde tente bien de cacher le jeu à tout le monde, les essais hivernaux ont malgré tout démontré que même les top teams, comme Red Bull ou d’autres, n’avaient pas disposé d’assez de temps pour réaliser tous les programmes de tests et simulation nécessaires pour aborder, avec une certaine sérénité, la première course.
La saison 2014 va d’abord dépendre de la capacité que les motoristes auront eu de maitriser les paramètres imposés par la FIA. En second lieu, l’efficacité des teams sera directement indexée sur la maîtrise dont ils auront su faire preuve pour intégrer au mieux dans les châssis les nouveaux systèmes moteur et d’hybridation.

On vous le garantit, plus que jamais la saison 2014 de Formule 1 méritera d’être suivie.

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