Zenos depose le bilan apres une chute subite des ventes

Les temps sont durs pour les petits constructeurs et artisans. Après une vague de fermeture, certains noms ont réussi à survivre, mais désormais, c’est au tour de Zenos de mettre la clé sous la porte.

Née des mains d’anciens employés de Lotus et Caterham en 2012, Zenos proposait une barquette fortement teintée de l’adage de Colin Chapman, Light is Right. Les sportives sorties des chaînes de montage mariaient le meilleur des deux mondes, avec la légèreté des Caterham et la modernité des Lotus.

La Zenos E10 a rapidement connu le succès. Sa fabrication relativement sérieuse, son prix accessible, proche des 30 000 euros, et son rapport poids/puissance ont réussi à convaincre de nombreux acheteurs. Notamment avec la Zenos E10 R et les 350 ch de son 2,3 litres Ecoboost, qui a entraîné le constructeur à célébrer le centième exemplaire produit en un an et demi de production.

Mais les frais de développement engagés et la baisse subite des ventes à l’exportation ont poussé Zenos à déposer le bilan. Actuellement en procédure, Zenos pourrait trouver un moyen de renflouer sa dette. Dans le cas contraire, les livres d’histoire automobile porteront le nom d’un nouvel artisan.