Mondial de l’Auto 2022 : pourquoi faudrait-il y aller ?

Les salons de l’auto, c’est l’occasion d’aller seul, entre amis ou en famille, découvrir les dernières nouveautés. Fut un temps, pour changer du dimanche habituel à regarder les Guignols de l’info avant d’aller faire sa promenade dans les allées d’Ikea, on pouvait se diriger vers le Mondial de l’Auto pour y passer la journée à rêver devant une incroyable diversité d’autos. Aujourd’hui, le nombre de constructeurs historiques absents des moquettes du salon parisien suffit à s’en décourager.
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Nous sommes nombreux à avoir connu les salons automobiles faisant rêver, ces salons que l’on attendait impatiemment afin de voir une variété incroyable de voitures allant de la citadine abordable, que l’on pouvait comparer à ses concurrentes en s’installant à son bord, à la dernière supercar inabordable, mais que l’on venait admirer avec passion…

Vous avez vu les dernières nouveautés telles que la Mercedes EQE SUV, ou encore la Rolls-Royce Spectre, présentées justement au lancement du salon, et vous vous languissez d’aller les découvrir de vos propres yeux à ce Mondial de l’Auto ? Il faut oublier, ces constructeurs, qui semblent bien avoir choisi leurs dates de présentations, boudent pourtant le salon parisien.

Pas de souci, des pubs circulent sur les réseaux sociaux : « Kia fait son salon ? Du 17 au 31 octobre », ou Citroën qui présente l’Oli sur les réseaux avec le message « On n’a jamais fait une rëvolution dans un salon ». Ces constructeurs profitent également juste des dates de l’évènement pour ameuter le client.

Finalement, c’est simple. Il y a nos constructeurs français, sauf Citroën qui fait l’impasse malgré la présentation récente de sa C4 X et de son concept-car Oli, et Jeep. Pas de constructeurs allemands, italiens ou bien anglais cette année. Une fois sorti de France, il faudra se contenter du nouveau constructeur vietnamien VinFast et de plusieurs constructeurs chinois, dont les noms sont bien souvent inconnus, venus présenter des modèles électriques, avec pas mal de SUV.

Mais alors, pourquoi y aller ? Déjà parce que les constructeurs hexagonaux jouent le jeu avec des stands travaillés, malgré des superficies moindres par rapport aux grandes années du Mondial. Renault présente pas moins de 4 concept-cars préfigurant de futurs modèles. Dacia nous montre sa gamme qui a complètement adopté le nouveau logo ainsi que le concept-car Manifesto, le tout sur un stand invitant à l’aventure. Alpine propose un concept-car qui fait penser à la nouvelle catégorie « hypercar » des courses d’endurance dont l’épreuve reine est les 24 Heures du Mans, sa nouvelle A110R ainsi que sa berlinette électrique, la A110 E-ternité. Chez Peugeot, la toute nouvelle 408, à mi-chemin entre une berline et un SUV coupé, est à l’honneur. Chez DS, la DS9 reçoit la nouvelle finition « Opéra Première », et les DS3 et DS7 en versions restylées voient disparaître le « Crossback » de leur nom. Jeep arrive avec son tout premier modèle électrique, l’Avenger, dans sa version commerciale ainsi qu’une version 4x4 Concept pour partir à l’aventure en tout-terrain.

Alors oui, c’est peu, et, vu comme ça, il manque les voitures de sport qui font rêver. Pour autant, il faudra débourser une somme jamais vue pour un salon. Comptez 30 € le billet d’entrée acheté sur place pour passer la journée, ou un tarif avantageux de 16 € disponible sur Internet, donnant accès à l’évènement en arrivant au créneau choisi lors de l’achat. Mais il y a tout de même quelques autos d’exception : par exemple, un collectionneur français présente, avec Sport Auto, 20 de ses Ferrari, allant d’une Mondial Cabriolet de 1980 aux dernières supercars LaFerrari et Monza SP2, que vous pourrez approcher moyennant un supplément de 5 €, reversés à une association caritative. D’autres stands proposent des véhicules d’exception : Moteur & Sens présente une Pagani Huayra Roadster BC, sur un stand partagé avec Vilebrequin.

Si vous avez l’habitude de suivre l’automobile via les influenceurs, Sylvain Levy et Pierre Chabrier, de Vilebrequin, sont présents sur le salon toute la semaine avec leur stand où trône le 1000Tipla, une Fiat Multipla bodybuildée et propulsée par un V8 de Corvette poussé à 1 000 ch. Le Belge POG est aussi de passage sur le salon avec sa Ferrari 812 « POGdarmerie » sur le stand RMC.

Et si ces quelques bonnes raisons pouvaient créer suffisamment d’affluence pour peut-être donner l’idée à certains constructeurs de revenir à une éventuelle prochaine édition du salon de Paris ? En Europe, avec les annulations année après année du salon de Genève, qui aura lieu en 2023… au Qatar, et du salon de Francfort qui alternait avec celui de Paris, et qui s’est vu migré à Munich en 2021, quel est l’avenir pour un salon majeur en Europe ? Au moins un, parce que le numérique ne remplacera jamais le fait de voir et toucher par soi-même les dernières nouveautés.

Conclusion:

En attendant d’y voir plus clair concernant l’avenir des salons automobiles, la porte de Versailles accueillera le salon Retromobile du 1er au 5 février 2023. Le salon de l’automobile de collection finira-t-il par être plus grand que le Mondial de l’Auto ?

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