La nouvelle GT du constructeur anglais arrive à une époque où la concurrence a les dents longues. Une concurrence surarmée et dotée des dernières technologies. À l’opposé, Aston Martin a usé la base de la DB9 depuis 2004, sans lui apporter de réelle mise à jour. Pour cette année, le fabricant lance donc la DB11, le premier modèle du nouveau plan de commercialisation d’Aston Martin.
Et l’Aston Martin DB11 marque la rupture avec l’ancienne génération, en délaissant les mécaniques atmosphériques, pour des blocs dotés de turbos. Les puristes s’en remettront, puisque ce V12 est l’un des plus puissants dans l’histoire de la marque. Imaginé en Angleterre et fabriqué en Allemagne, ce 5,2 litres biturbo sort 608 ch pour 700 Nm de couple. L’ensemble est connecté à une boîte ZF automatique à huit rapports.
Dans son mode le plus sportif, l’Aston Martin DB11 réclame 3,9 secondes pour le 0-100 km/h et s’offre une vitesse maximale de 322 km/h. Les modes GT, Sport et Sport Plus agissent sur la réponse de l’accélérateur, sur la réactivité de la boîte et sur les paramètres de la suspension ou de la direction.
Le châssis, fabriqué autour d’une nouvelle structure en aluminium, s’équipe d’amortisseurs adaptatifs et d’un différentiel à glissement limité. Le freinage est assuré par des disques ventilés de 400 mm et 360 mm, pincés par des étriers à six et quatre pistons pour les trains avant et arrière respectivement.
L’habitacle, resté caché jusqu’à la présentation officielle, est équipé des dernières technologies. Les occupants composeront avec un système multimédia affiché par un écran TFT de 8 pouces au centre du tableau de bord et un autre écran de 12 pouces regroupant toutes les informations liées au véhicule sous les yeux du conducteur. Comme de coutume, l’intérieur pourra être habillé pour satisfaire aux moindres désirs des clients.
L’Aston Martin DB11 débute au prix de 204 900 euros en Allemagne. Le tarif en France devrait être légèrement supérieur, pour des livraisons qui devraient débuter fin 2016.