Après le concept éponyme, la marque aux anneaux concrétise ses ambitions de mobilité propre avec l’Audi E-Tron, le premier SUV électrique de la marque. Sous ses airs d’Audi Q5, le SUV viendra affronter les Tesla Model X, Jaguar I-Pace et le tout récent Mercedes-EQ C.
Pour se donner les moyens de ses ambitions, l’Audi E-Tron repose sur deux moteurs électriques (un à l’avant, l’autre à l’arrière), produisant un total de 360 ch pour 561 Nm. Grâce à une fonction overboost, le SUV peut grimper à 408 ch et 660 Nm pendant 8,0 secondes. Dans sa configuration la plus sportive, l’Audi E-Tron peut afficher un 0-100 km/h en 5,7 secondes et une vitesse maximale de 200 km/h.
Doté d’une batterie généreuse de 95 kWh, l’Audi E-Tron annonce une autonomie de 400 km sur un cycle WLTP. La charge de la batterie réclame 30 minutes sur une prise de 150 kW pour gagner 80 % d’autonomie, alors que 8 h 30 seront nécessaires sur une prise de 11 kW. L’Audi E-Tron pourra également se brancher sur les prises de charge rapide du réseau Ionity, qui comptera 400 stations en Europe d’ici 2020. Ce réseau, formé par plusieurs constructeurs, promettra des bornes de recharge espacée de 120 km les unes des autres.
Visuellement, l’Audi E-Tron présente une identité propre, mais peu éloignée des autres modèles de la marque. Avec une longueur de 4,9 mètres pour 1,93 mètre de large, le SUV ne fait pas dans la demi-mesure. Des mensurations qui profitent au coffre (660 litres à 1 725 litres) et à l’espace à bord, où l’ambiance technologique chère à Audi règne : le conducteur fait face à de nombreux écrans pour contrôler et commander tous les paramètres du véhicule ou même regarde ce qui se passe derrière grâce aux rétroviseurs par caméra.
La grille tarifaire n’a pas été communiquée, mais l’Audi E-Tron devrait afficher un ticket d’entrée à partir de 80 000 euros.