Ce n'est plus une nouveauté, la prochaine Nissan GT-R, la R36, serait bien équipée d'une motorisation hybride. Hormis les avantages écologiques, cette solution pourrait également donner des ailes au coupé nippon pour partir, encore une fois, à l'attaque de supercars bien plus grosses.
Lors d'un entretien accordé à Top Gear Magazine, Ben Bowlby, le responsable du projet Nissan LMP1 Nismo, a livré quelques confidences sur les choix techniques qui pourraient être adoptés par la Nissan GT-R R36.
Ainsi, au terme de l'échange, Bowlby a indiqué que la sportive pourrait recevoir un dérivé du groupe motopropulseur de la pistarde, qui sera engagée aux 24 Heures du Mans cette année : l'injection directe, la technologie de combustion, l'intégration du turbo et du système d'admission dans la conception du véhicule, sont des éléments très intéressants et tout à fait applicables à une voiture de route. Traduction faite et en clair, la prochain GT-R pourrait recevoir le V6 3,0 litres biturbo et hybride présent dans l'actuelle LMP1 de Nissan.
Une base technique qui devrait offrir à la descendante des Skyline une puissance délirante, sans pour autant aller chercher les 1 250 ch de la pistarde. Il est également très peu probable que la transmission aux roues avant soit conservée sur la GT-R.
Avec un style qui pourrait largement être inspiré par le concept 2020 Vision Gran Turismo, la Nissan GT-R R36, qui devrait voir le jour en 2019, se rapprochera plus du monde des supercars exotiques que celui des GT de bons pères de famille.