Zetsche a déclaré à nos confrères d’Autocar que le marché évoluait, de même que la gamme de modèles de l’entreprise. « Ces voitures spécialisées ont perdu leur part dans notre mixe total », a-t-il déclaré. « Depuis longtemps, la Chine est en tête de la croissance et la Chine ne s’intéresse guère aux voitures de ce type. »

« Notre gamme de produits n’est pas définie pour l’éternité. Nous la révisons sans cesse, et c’est ce que nous sommes en train de faire. »

Ola Källenius, responsable du développement de Mercedes et futur PDG de Daimler, a également déclaré que la marque envisageait d’apporter des modifications à sa gamme de modèles dans les années à venir, sans se référer spécifiquement à la SLC.

« Nous avons plus de 20 ans d’élargissement ininterrompu de notre offre », a-t-il déclaré. « En 2022, nous aurons plus de 40 modèles. Même si nous les aimons tous – et nous les aimons bien – nous serons rationnels. Nous n’hésiterons pas à supprimer des modèles si nous le jugeons économiquement nécessaire. Nous examinerons les 10 prochaines années et nous nous orienterons vers l’évolution du marché. »

Supprimer des modèles ne signifie pas nécessairement que Mercedes n’explorera pas encore plus de créneaux. « Nous n’écartons pas la créativité », a déclaré Källenius.

Ce n’est pas la première fois que nous entendons parler d’une éventuelle disparition de la SLC, alors que le patron d’AMG, Tobias Moers, a également déclaré en mai dernier que l’avenir du roadster biplace était « en discussion ». Contrairement à la SLC, la SL n’est absolument pas sur la sellette et sa remplaçante sera « une vraie voiture époustouflante » à son arrivée en 2021, selon Zetsche.
En photo : la Mercedes SLC 300 lors de notre essai.