Ce n’est pas la première fois que Lotus en parle, en 2006 la marque avait présenté l’APX (en photo) qui n’en était resté qu’à l’étude de style plus ou moins réussie. Onze ans plus tard, désormais sous le giron de Geely, Lotus repart à l’aventure.

Lors du Salon de Francfort ce mois-ci, Carl-Peter Forster, membre du conseil d’administration de Geely a souligné que la marque de voiture de sport a un fort potentiel pour se développer au-delà des 1 500 à 2 000 voitures qu’elle vend actuellement chaque année. Pour ce faire, le groupe chinois compte sur la bonne image de Lotus pour transformer la marque sans en renier les gènes.

Il ajoute que pour stimuler les ventes, il ne serait pas vain de vendre « toutes tailles de voiture » tout en restant fidèle à l’éthique de Lotus : des véhicules légers, amusants à conduire et avec un toucher de route si particulier. Pour finir, le cas de Porsche et du Cayenne est montré en exemple, arguant que la marque allemande a connu une incroyable croissance sans mettre de côté la 911.

Une décision qui fera hurler les puristes, de façon compréhensible, mais s’il faut en passer par là pour profiter encore des génialissimes 111, pourquoi pas ?

En attendant, le SUV devrait faire appel au maximum à l’aluminium afin de réduire le poids au maximum toujours selon la maxime de Colin Chapman « light is right », si l’on peut considérer qu’un SUV puisse être léger... En termes de toucher de route, le crossover Lotus pourrait surpasser le Stelvio et sa direction aussi précise que directe.