Mercedes dtw concept avec une imprimante 3d pour changer les pneus

Alors que le projet Vision Gran Turismo continue d'animer les constructeurs, certains designers commencent à proposer leurs visions du futur de l'automobile. Martin Chatelier, un doué du dessin, a imaginé une lointaine Mercedes DTW engagée en LMP1, dans le cadre d'un concours organisé par Michelin.

Mercedes et l’endurance ne font pas deux. La marque allemande a fait ses débuts sur la piste mancelle en 1952 avec un doublé de Mercedes 300 SL W194 sur les premières marches du podium. En 1955, l’Étoile a effectué un retour dramatique avec une 300 SLR dont les débris projetés après un crash auront ôté la vie à plus de 80 spectateurs.
Hormis la grosse Mercedes 300 SEL 6.3 qui pose ses roues aux 24 Heures de Spa en 1971, le constructeur fait son grand retour en 1985 avec la Sauber C8 et, les plus connues, la Sauber C9 victorieuse en 1989. Dans les années 90, la firme de Stuttgart a engagé les CLK-GTR et les CLR, dont l’une a survolé l’épreuve au sens propre. Après cet incident, Mercedes s’est retiré de la compétition.
Si les Mercedes SLS GT3 et AMG GT GT3 se sont illustrées en endurance (la petite dernière ayant remporté les 24 heures du Nürburgring cette année), de nombreux passionnés songent à un retour des Flèches d’Argent dans la Sarthe.
Martin Chatelier a donc laissé s’exprimer son imagination pour donner naissance au Mercedes DTW Concept. Une vision futuriste d’une hypothétique pistarde engagée en LMP1. Son dessin particulier n’a rien en commun avec certaines productions de la marque, mais dans l’esprit, elle n’est pas sans rappeler la Mercedes C291 de 1991, avec une partie avant aplatie et aérodynamique et une poupe courte.
La proposition du designer, qui pourrait être engagée en 2030, est animée par un moteur électrique, qui pompe son énergie à partir d’une turbine Tesla à air comprimé. Sur les phases de freinage, le système Aerodynamic Energy Recovery System déploie quatre volets, qui font office d’aérofrein et qui permettent d’avaler de l’air pour alimenter la turbine. Les volets peuvent aussi fonctionner indépendamment en virage, comme sur une Pagani Huayra.
Construite en graphène, un matériau plus solide et plus léger que la fibre de carbone, la Mercedes DTW cache aussi une imprimante 3D. Commandé depuis l’intérieur, le dispositif imprime un revêtement sur les pneus, qui permet de passer des slicks aux pneus pluie, sans passer par les stands. Une innovation qui relève plutôt de la science-fiction.

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