Dès sa naissance, l’Alfa Romeo 4C se vante d’afficher des attributs sportifs à l’ancienne et rendant hommage à la philosophie de Colin Chapman. Avec un habitacle dépouillé, l’Italienne est construite autour du tout à l’arrière avec mécanique et roues motrices. Comme les Lotus, elle se passe également des aides à la conduite habituelles et fait même le choix assumé d’oublier la direction assistée. Hormis ce respect de la tradition sportive, la 4C sait aussi être moderne avec une cellule monocoque en carbone et une boite robotisée à double embrayage.
Pour la plupart des puristes, la transmission automatique est le seul grand défaut qui empêche l’Alfa Romeo 4C d’accéder au panthéon des sportives légères, où les Lotus Elise règnent en maître. Alors que certaines voix du net laissaient sous entendre que la prochaine déclinaison Quadrifoglio Verde disposerait d’un manche entre les sièges, Harald Wester, le chef du département R&D de Fiat, indique le contraire : la présence d’une transmission manuelle chamboule toute l’architecture et cela ruinerait la monocoque. Par conséquent, le choix de l’unité à double embrayage a été fait pour des raisons stratégiques mais aussi techniques 
L'Alfa Romeo 4C n'aura donc jamais de boite manuelle. Les temps changent, les références aussi. Il faudra donc s’habituer à ce genre de transmission qui, petit à petit, emmène la bonne vieille boite manuelle aux oubliettes. Rappelons que le choix de la boite DKG pour la Porsche 911 GT3 avait fait l'effet d'une bombe chez les amateurs du genre !