L’idée peut paraître folle tant la Renault Zoé comme la Nissan Leaf, les deux modèles qui dominent le marché de l’électrique en France, sont de paisibles voitures qu’il ne faut pas brusquer. Sinon, les batteries, elles perdent leur jus en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire...
Pourtant, depuis qu’elle a reçu en 2015 son nouveau moteur et son nouveau système de gestion interne des batteries, la Renault Zoé possède les bases pour être proposée dans une version plus dynamique, voire dévergondée. Après tout, les sportives électriques, ce n’est plus incongru depuis que Tesla et la Formule E, entre autres, sont passés par là !
Le sujet d’une Renault Zoé RS est évoqué par Patrick Rati lui-même, le patron de Renault Sport expliquant à nos confrères britanniques d’Autocar que les performances encourageantes d’un prototype développé l’année dernière les avaient surpris. Il faut dire que pour optimiser le dynamisme de conduite, ce sont les trains roulants et la direction de la Clio RS 200 EDC qui avaient été utilisés — le mélange est possible puisque la Zoé et la Clio partagent la même plateforme.
Par contre, les ingénieurs ont été déçus par l’autonomie sur circuit : pas plus de 13 ou 14 minutes avant que les batteries ne tombent à plat. En l’état, le projet n’est donc pas viable, mais ce n’est pas pour cela qu’il est mis au placard. Si les batteries 22 kWh de la Zoé actuelle évoluent un jour, Renault Sport pourra de nouveau se pencher sur le cas de cette Zoé RS. D’ailleurs, il se murmure que la citadine pourrait gagner de la puissance dès la fin de cette année. Alors, pourquoi pas ?