Lors de la présentation « COVID-IGITAL » de la nouvelle BMW Série 4 cabriolet, toute la presse, et même nous, a écrit sur le grand retour de la capote souple. Sauf, que nous nous sommes tous trompés.

Et nous avons pu nous en rendre compte lors de notre essai de la BMW 420d coupé. En effet, BMW France avait réussi à détourner un camion de Munich. Bien tapie dans l’ombre, se cachait la nouvelle génération de BMW M4 et cette fameuse nouvelle Série 4 cabriolet. Nos attachés de presse nous avaient préparé une présentation statique des deux modèles qui n’avait pu se faire au siège allemand pour cause de pandémie.

Tout commence par l’effeuillage de la splendide BMW M4. Le jaune pétant, la carrosserie musculeuse et le son de sa cavalerie attiraient tous les regards. Sauf que de l’autre côté du parking, une toile cachait une belle silhouette. C’était la nouvelle Série 4 cabriolet.

Bon, pas de surprise !

Le cabriolet reprend les grands haricots de la Série 4 coupé.

On aime ou on déteste, c’est juste une question de goût.

Par contre, c’est en touchant la toile que je fus le plus interloqué. C’est bien une toile, d’ailleurs elle sera disponible en noir de série ou en anthracite effet argenté en passant par le catalogue des options, mais la rigidité était hors normes.

La raison est technique. Sous la toile, les ingénieurs ont placé un système complexe qui déploie des « blocs d’arceaux plats ». Ce sont des sortes de plaques rigides qui s’insèrent dans les interstices de la capote permettant de réduire de 40 % son poids par rapport à sa devancière. Le tout en conservant le confort thermique et acoustique des toits rigides.

À l’époque des motorisations hybride, BMW a inventé la capote hybride : mi-toile, mi-rigide.