Vous pouvez écouter cet article :

Your browser doesn’t support HTML5 audio

Essai SEAT MÓ 125 Performance : la petite révolution venue d’Espagne

Se retrouver en même temps que le président Macron à Barcelone n’a rien d’un hasard. C’est parce que SEAT a quelque chose à nous annoncer. Non, ce n’est pas une voiture ni une microcar. Non, ce n’est pas non plus une trottinette…

Voir la galerie photo

Voici le nouveau SEAT MÓ 125 Performance, un scooter entièrement électrique. MÓ, ce n’est pas une référence à mon pote Morris qui est fan de tuning de scooters, mais c’est une branche de SEAT dédiée aux nouvelles mobilités – en complément de la gamme de voitures traditionnelles.

En effet, depuis quatre ans, le constructeur via la branche MÓ met en place un foisonnement de solutions pour développer de nouvelles façons de se déplacer. Plus sobres, moins bruyantes, avec pour but ultime la fluidification des déplacements au quotidien.

Parmi ces mobilités, il y a les trottinettes MÓ 25 et MÓ 65, une microcar et une déclinaison d’un scooter électrique : MÓ 50 et MÓ 125 Performance. La nouveauté réside dans la version 50 qui s’adresse aux jeunes générations, mais vient surtout renforcer la position de SEAT sur un marché qui reste encore à conquérir.

Que c’est agréable de voir un scooter électrique qui n’est pas moche ! Esthétiquement, les lignes au niveau des phares ont été soignées.

La batterie de 5,6 kWh, pesant une quarantaine de kilos, est amovible sur son support trolley. Ainsi, vous pouvez la décrocher avec une simplicité déconcertante pour l’emporter chez vous et la recharger. Sinon, vous pouvez directement vous brancher grâce à un simple câble d’alimentation pour prise murale. Ce dernier se trouve dans le coffre, ne me remerciez pas. Comptez 6 à 8 heures pour une charge complète.

Parlant du coffre, ce dernier est étonnamment vaste et peut accueillir en son sein 2 casques. Un tel espace s’explique par le fait que le moteur se situe au niveau de la roue arrière.

Revenons sur nos 2 casques. L’on remarque que la sellerie en Alcantara a été soigneusement faite pour que 2 passagers s’y installent et soient bien calés. En témoignent également ces 2 poignées de maintien à l’arrière ainsi que ces cale-pieds rétractables, pour ceux qui voudraient éviter un peu trop de rapprochement lors d’un trajet à deux.

Deux béquilles, une à l’avant, une à l’arrière, vous voulez la jouer motard ou scootard ?

À vous de choisir…


Tournez la clé dans le contact, à droite, sinon vous ouvrez le coffre. Rien ne se passe, c’est normal. Maintenez simultanément les freins avant et arrière, le frein droit et le frein gauche – bon à savoir, surtout si vous ne voulez pas faire un soleil. Appuyez sur le bouton Mode, et voilà le MÓ 125 prêt à partir. Pensez à retirer la béquille… On apprécie particulièrement la présence de 2 prises USB, très pratiques pour y brancher un téléphone qu’on peut utiliser comme GPS, ou encore comme alimentation pour y poser une GoPro.

Il existe 3 modes de conduite : Eco, City et Sport. Les modes Eco et Sport permettent la régénération de la batterie lors des phases de décélération et de freinage. Le mode Sport permet d’activer à partir de 80 km/h une option « eBOOST » qui vous permettra d’atteindre la vitesse max de 105 km/h. Pour ce faire, dès que le voyant s’affiche, appuyez sur mode, et l’accélération sera encore plus foudroyante.

Quel que soit le mode dans lequel vous roulez, tournez avec prudence la poignée : rappelez-vous que c’est un scooter électrique et qu’avec son moteur 4 kW, le MÓ 125 abat le 0 à 50 km/h en 2,9 secondes. « C’est une roquette », prévient Lucas Casanovas, directeur général de SEAT MÓ.

Autrefois, on regardait le pot d’échappement sur les scooters. Maintenant, notre regard se porte sur les suspensions, qui n’ont pas été négligées. Car il s’agit de suspensions Öhlins, conçues spécialement pour ce modèle. « Öhlins, c’est la Ferrari des suspensions », s’exclame un confrère spécialiste de la moto. De surcroît, ces dernières sont réglables en fonction de votre conduite et de votre poids.

Partager