Ford : La data peut-elle être au service de l’environnement ?

Ford, c’est un peu le constructeur touche-à-tout qui va expérimenter tout ce qu’il peut tant que cela a trait à l’automobile. À l’image des parkings autonomes ou encore l’utilisation de robots à 4 pattes pour apporter une aide complémentaire dans les usines, le constructeur américain s’appuie aujourd’hui sur l’utilisation du blockchain afin d’optimiser la consommation de ces véhicules hybrides et par extension, limiter les effets de pollution.

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Dans le cadre d’une longue étude amorcée il y a 3 ans, Ford a voulu mesurer le potentiel des véhicules hybrides électriques rechargeables (PHEV) afin d’améliorer la qualité de l’air, au travers des Ford Transit et Tourneo. L’étude a permis de collecter 400 000 km de données et a été menée dans 3 villes distinctes : Londres, Cologne et Valence.
L’idée était de s’appuyer sur les données de géolocalisation des véhicules de petites et moyennes entreprises puis de combiner ces données avec celles des relevés de pollution des villes pour pouvoir enclencher à distance, la conduite en mode tout électrique et notamment dans les zones dites à faibles émissions. En soi, les Ford Tourneo et Transit sont capables d’effectuer jusqu’à 50 km en mode 0 émission de CO2.
Au final, sur les 218 300 km parcourus par les 20 véhicules à Cologne comme à Valence, près de 50 % ont été effectués en mode 100 % électrique et à 70 % dans les zones à faibles émissions de Cologne.
Les données recueillies ont toutes été enregistrées dans un blockchain afin de garantir leur sécurité et de permettre leur partage aux propriétaires des flottes comme aux autorités.
En résulte une initiative intéressante, mais qui prendra du temps avant de pouvoir (par exemple) démocratiser cette bascule automatique en mode 0 émission sur tous les utilitaires.

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