Nikola Badger : la réponse de GM à Tesla

De l’autre côté de l’Atlantique, le segment des pick-up est le plus rentable et le plus représentatif du marché. D’ailleurs, le Ford F150 est le véhicule le plus vendu au monde, et cela depuis plusieurs dizaines d’années. Vous imaginez donc l’importance de cette silhouette pour les constructeurs automobiles nord-américains.

Tesla, jamais avare d’innovation, s’est même permis de lancer en grande pompe marketing, le projet de pick-up électrique. Un crime de lèse-majesté que General Motors ne laissera pas passer, puisque l’on apprend aujourd’hui que le géant vient de s’emparer d’une bonne partie de la « Start-Up » Nikola pour finaliser avec elle la fabrication du Badger. Un pick-up 100 % électrique.

Contrairement au Tesla CyberTruck, la ligne du Nikola Badger est bien plus conventionnelle. On reconnaît de suite les lignes caractéristiques des gros pick-up yankees. Sauf que mine de rien, sa silhouette est bien dans l’air du temps. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que sa devanture est agressive. Bouclier musclé, feux de jours à LED, barre lumineuse, calandre lisse et gros logo Nikola trônant au centre de la proue font de cette machine un produit à part.

Dans l’habitacle, tout est épuré et reprend les codes du style du moment. C’est ainsi que l’on trouve un écran, en lieu et place des compteurs, et un autre au centre de la planche de bord.
Avec la participation technique de GM, on peut se douter que Nikola aura les moyens de ses ambitions. De fait, la version de série pourrait bien conserver les 900 chevaux du prototype. La cavalerie viendra d’une mécanique électrique. Les ingénieurs travaillent pour lui offrir une autonomie d’environ 500 km.

Dans un second temps, Nikola voudrait proposer ce Badger en propulsion hydrogène.

Vivement « demain », pour avoir plus d'informations…

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