Nouvelle BMW Série 1 : on efface tout et on recommence

La berline compacte de BMW se fait vieille. Il est donc temps de la renouveler et de passer à sa troisième génération qui change ses fondamentaux, que ce soit au niveau du style ou bien de son architecture.

BMW Série 1 : fini la dérobade !

La Série 1 est devenue pour le constructeur bavarois un modèle phare de sa gamme. Il faut dire que les deux générations ont tout de même été vendues à 1,3 million d’exemplaires. Alors, lorsqu’il est question de la renouveler, il est assez simple de comprendre les enjeux industriels que cela implique.



Pourtant BMW n’a pas fait dans la demi-mesure avec cette 3e génération de Série 1. Les concepteurs ont entièrement repensé la compacte, au point de risquer de perdre les aficionados de la marque.



Car les puristes vont crier au scandale. Cette nouvelle BMW perd sa propulsion au profit de la traction avant. Fini les belles glissades du popotin, les ingénieurs nous proposent aujourd’hui un châssis tout neuf qui ne supporte pas les roues arrière motrices. Pour le « sport », il faudra aller chercher les versions équipées du système xDrive qui répartira, en cas de besoins, du couple sur l’arrière-train.

BMW Série 1 : une nouvelle face

Question style, la nouvelle BMW Série 1 est également en rupture. Fini le long capot moteur horizontal qui rejette l’habitacle sur le train arrière. Fini les lignes vives coupées à la serpe. Tout y est maintenant plus « suave ».



La face avant gagne de très gros naseaux argentés qui se fusionnent en leur centre. Les optiques à LED se froncent pour prendre de l’envergure sur les ailes et le capot moteur qui, lui, perd son caractère bestial au profit d’une ligne plus élancée et plongeante.



Le profil semble singer la dernière X2 avec son montant arrière caractéristique en forme de « C ». Il mène à la poupe qui oublie clairement ses origines pour proposer un dessin plus conventionnel. À y regarder de plus près, la malle ressemble à s’y méprendre à celle d’un break de la marque.



L’habitacle semble plus propice à accueillir des passagers avec des centimètres en plus ici et là. La qualité des matériaux fait un bond en avant et les compteurs à aiguilles laissent leur place à un écran paramétrable de 10,25 pouces. Le système multimédia se pilote lui aussi via un écran trônant sur le haut de la planche de bord, mais il se contente d’une diagonale de 9,2 pouces.



Les bagages seront à mettre dans la soute qui propose 380 litres et même 1 200 litres avec la banquette arrière rabattue.

BMW Série 1 : dans les bronches

Vous voulez du 6 cylindres en ligne ? Bah il va falloir attendre un chouïa, car, au lancement, cette nouvelle BMW Série 1 ne vous donnera le choix qu’à des 3 et 4 cylindres.



La BMW 118i dispose de 140 chevaux pour 220 Nm de couple. Une prouesse étant donné que la cavalerie vient d’un 3 cylindres turbo de 1,5 litre. Le second moteur essence est sur la BMW M135i xDrive. Ici, la compacte compte un cylindre de plus et une puissance de 306 ch pour 450 Nm. Les performances sont impressionnantes avec un 0 à 100 km/h en 4,8 secondes.



BMW n’abandonne pas les diesels avec une offre qui commence par la 116d qui propose 116 ch et 270 Nm de couple. Si la puissance ne fait pas rêver, sachez qu’elle est donnée pour seulement 3,9 litres aux 100 km en moyenne selon le cycle WLTP, soit 103 gr de CO2. La BMW 118d monte la cavalerie à 150 ch et 350 Nm. Enfin, en haut de gamme diesel, la BMW 120d xDrive propose 190 canassons pour 400 Nm de couple.



Reste à connaître les tarifs qui ne devraient pas tarder à remonter.

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