Renault / Alpine et Verkor s’associent pour de nouvelles batteries de voitures électriques

Après les paroles, les actes. Ils n’auront pas tardé
puisque les contours du retentissant Renaulution se dessinent. À la clé, un
partenariat entre Renault Group et le Français Verkor pour l’élaboration des
batteries de demain…

Renault eWays

La branche eWays fut annoncée dans le plan Renaulution de Luca De Meo. Plus précisément, cela concerne les futures Mégane E-Tech, ainsi que les futures renaissances des Renault 5 et R4. La responsabilité du Design est confiée à Éric Diemert, auparavant directeur design du Laboratoire Coopératif d’Innovation après avoir œuvré au sein de Renault Sport.

Tout ceci est en lien avec ElectriCity qui fut annoncée avec le Président de la République Emmanuel Macron en personne. Ce pôle sera constitué de trois usines dans les Hauts de France (Douai, Maubeuge et Ruitz) avec, comme colonne vertébrale, la future gigafactory de Douai servant à produire les futures batteries du groupe français. Le communiqué indique les informations suivantes : « La capacité initiale atteindra 16 GWh, dont 10 GWh pour Renault Group, avec pour ambition d’atteindre une capacité de 50 GWh d'ici 2030 dont 20 GWh pour Renault Group. »

Segment C et supérieur, et véhicules Alpine

Le segment C, nous en avons touché quelques mots au-dessus. La plateforme utilisée sera la CMF-EV. C’est le concept Megane EVISION qui servit de première étape à ceci. Élaboré pendant le premier confinement, il s’agit, pour la petite histoire, du premier concept entièrement développé numériquement dans l’histoire du Design de Renault.

Le plan produit de 2025 pour Alpine Cars est clair. Le « Garage Dream » est constitué de trois véhicules : le SUV pour la polyvalence, la petite citadine et la sportive du week-end qui prendra le relais de l’actuelle A110. On sera donc sur du 100 % électrique. Autrement dit, il ne reste plus très longtemps à quiconque serait intéressé par une Alpine neuve à moteur thermique.

Verkor et Envision-AESC

La première société est basée à Grenoble (rue du Nanomètre, ça ne s’invente pas) et s’avère être spécialisée dans le développement de cellules de batteries. Elle va directement rejoindre l’écosystème électrique de Renault Group puisque ce dernier va entrer à hauteur de 20 % dans le capital de Verkor.

Mais il y a aussi Envision-AESC. Ce groupe sino-japonais ou nippon-chinois, je vous laisse opter pour la formulation que vous préférez, est connu pour son expertise dans la conception et la production des batteries et, plus particulièrement, en matière de chaîne de production faiblement consommatrice en émissions de CO2. Les objectifs annoncés par Renault sont de réduire de 75 % les émissions de carbone durant la phase de fabrication des batteries ainsi que de créer 1 200 emplois en France. Mais revenons un instant sur ce groupe étranger puisque c’est son PDG, Lei Zhang, qui annonça la fabrication de la future gigafactory de Douai. Coût de l’opération : 2 milliards d’euros auxquels il faut ajouter les 525 millions d’euros de la seconde usine, pour Nissan cette fois, sur le site anglais de Sunderland.

Partager