Déjà aperçue à travers quelques clichés volés, l’Alfa Giulia se montre désormais à la lumière du jour. Si, comme de coutume, chacun se fera son propre avis, autant dire que cette nouvelle berline a du charme. Notamment au niveau de la partie arrière dans sa version Quadrifoglio Verde, avec un profil ramassé et quatre canules d’échappement proéminentes.
Cependant, l’Alfa Romeo Giulia fait déjà couler beaucoup d’encre au sujet de son style, qui semble calqué sur ses principales concurrentes. On reconnaît facilement le profil d’une BMW Série 3, une malle arrière très compacte comme sur la Jaguar XE et des feux arrière étirés comme sur une Mazda 6, une Infiniti Q50 ou même une Maserati Gran Turismo.
Sous le capot, l'Alfa Romeo Quadrifoglio Verde embarque un V6 3,0 litres biturbo d'une puissance de 510 ch. Une puissance affolante au regard du bloc, mis au point par Ferrari. Avec la transmission robotisée, la berline italienne s'autorise un 0-100 km/h en 3,9 secondes.
Soit une performance un peu plus intéressante que celle de ses rivales telles que la BMW M3 (4,1 s), la Cadillac ATS-V (4,0 s) et la Mercedes C63 AMG S (4,0 s). Reste à connaître la vitesse maximale et les chiffres d'accélération sur le 0-200 km/h, le 400 ou 1 000 mètres D.A.
Bien plus que de simples chiffres, la Giulia QV promet un châssis bien étudié avec une répartition des masses à 50/50 et un poids mesuré. Sans donner de masse exacte, Alfa Romeo indique que le rapport poids/puissance sera sous les 3 kg/ch, soit un poids maximal proche des 1 530 kg. Les liaisons au sol seraient en partie empruntées à la Maserati Ghibli et l'ensemble profitera d'un Torque Vectoring.
Avec de tels attributs, l'Alfa Romeo Giulia QV ne sera pas bon marché. En fait, elle pourrait même faire payer son pedigree au prix fort, puisque, d'après des sources internes, le prix d'attaque de cette version devrait se situer aux alentours des 90 000 €. Un pari osé...