Au mois de juin dernier, Honda France nous avait confirmé se positionner sur un éventuel appel d’offres de la Gendarmerie nationale. Une information exclusive, pour laquelle nous avions rapidement imaginé la potentielle sportive des militaires. Au point de faire quelques jaloux du côté de chez Alpine.
Pour équilibrer la balance, nous nous sommes saisis de la palette graphique pour imaginer une descendante aux premières Alpine A110 qui équipaient la Brigade Rapide d’Intervention. Comme la sportive des années 70, la proposition serait indiquée, au regard des performances et de l’agilité de l’Alpine A110. Animée par un 1,8 litre turbo de 252 ch pour 320 Nm de couple, l’Alpine A110 annonce un 0-100 km/h e 4,5 secondes et une vitesse de pointe de 250 km/h. Des performances plus intéressantes que les vieillissantes Renault Megane RS et qui devraient largement suffire dans la plupart des situations rencontrées par les gendarmes.
En revanche, les capacités de l’Alpine A110 sont clairement en dessous de la Honda Civic Type R, dont les 320 ch lui permettre d’aller chercher les 100 km/h en 5,8 secondes, mais de toucher les 274 km/h en vitesse de pointe. 
De plus, la Japonaise est plus abordable que l’Alpine A110 : avec un prix d’appel fixé à 58 500 euros, la berlinette ne peut rivaliser avec les 38 910 euros de la Honda Civic Type R, autrement plus pratique pour des missions de transport d’organes.
Quoi qu’il en soit, impossible de ne pas succomber aux sirènes d’une parenthèse idyllique, en mettant sur roues une Alpine A110 équipée des bandes jaunes réglementaires, d’un ensemble de gyrophares et d’un écran arrière, affichant un « buvez moins » préventif plutôt qu’un « suivez-moi » peu rassurant pour la longévité du permis de conduire.
Illustration : Soufyane Benhammouda/La Revue Automobile