« La marque est prête pour plus », a déclaré Winkelmann au Mondial de l’Auto de Paris. « Le moteur W16 est au cœur de la marque aujourd’hui, mais il ne le restera pas pour toujours. »

La nouvelle Bugatti Divo et la Chiron sur laquelle elle est basée emballent un W16 Quad-turbo de 8,0 litres développant 1 500 ch. Mais Winkelmann dit que la marque pourrait ajouter de nouvelles variantes de moteur et de châssis. Par exemple, un moteur hybride « pourrait faire partie de l’avenir – vous devez considérer l’acceptation sociale en termes d’émissions. »

Seule McLaren refuse encore d’entendre parler d’un SUV, Ferrari a changé son fusil d’épaule et s’apprête à présenter son Purosangue tandis que Lamborghini livre déjà ses premiers Urus (lire notre essai). De leur côté, les Anglais suivent la marche forcée vers les SUV puisque Bentley a déjà le sien, Rolls-Royce mettra bientôt en vente son Cullinan tandis que Lotus et Aston Martin travaillent activement sur les leurs. Ce n’est pas une surprise de voir Bugatti s’engouffrer sur le segment, mais ça ne nous empêchera pas d’être déçus.

Néanmoins, rien n’est encore complètement acté et quelques éléments clés doivent se mettre en place avant que Bugatti n’ajoute un deuxième véhicule à sa gamme. Cela dépendra du groupe Volkswagen qui pourrait nécessiter tout l’investissement dans le cadre de sa récente focalisation sur les véhicules autonomes et électriques.

Si l’investissement est possible, Bugatti doit encore « proposer à nos actionnaires un argument convaincant qui justifie l’investissement associé », a confirmé Winkelmann au Mondial de l’Auto de Paris.

Crédit illustration : Aksyonov Nikita