En guise de chant du cygne, l’Aston Martin Vantage s’est déclinée en versions ultimes : la GT8 pour le coupé à moteur V8 et la GT12, équipée du V12 6,0 litres atmosphérique de 600 ch. Une version très poussée et orientée vers un usage sur piste.
À la demande d’un client, le département Q s’est chargé de produire un exemplaire unique de l’Aston Martin GT12 en neuf mois seulement. Pour la grand-messe de l’automobile dans le Sussex de l’Ouest, le constructeur anglais a donc présenté la Vantage GT12 Roadster, fruit du mariage entre le programme GT12 et la Vantage V12 Roadster.
Entièrement décapsulée, la GT12 conserve ses appendices aérodynamiques inspirés par la compétition et ses hanches larges, encore plus imposantes du fait de l’absence de toit. L’aileron arrière disparaît au profit d’un spoiler de coffre proéminent. L’intérieur associe le cuir à la fibre de carbone et conserve le raffinement cher au constructeur.
Comme le coupé GT12, cette version embarque le V12 6,0 litres de 600 ch pour 625 Nm de couple, accolé à la boîte Sporshift III à sept rapports et connecté aux roues arrière. Le rapport de transmission final abaissé de la GT12 bride la vitesse à 290 km/h (297 km/h pour le coupé) et le 0-100 km/h réclame 3,7 secondes.
L’Aston Martin GT12 Roadster est aussi équipée du freinage en carbone-céramique et d’une suspension recalibrée pour offrir le même comportement que sur le coupé. L’ABS et le contrôle de stabilité ont été paramétrés en conséquence. Le cabriolet avoue aussi 100 kg de moins sur la balance (1 565 kg) par rapport à la Vantage V12 S Roadster.
Aston Martin n’a livré aucune information tarifaire, mais le propriétaire aurait pu débourser près de 500 000 livres, soit près de 600 000 euros. Il n’est donc pas certain que le fabricant lance une série limitée de cette version, mais le département Q est à l’écoute de tous les désirs.