Ce châssis de type 520/B a d’abord reçu une carrosserie de 315 S et une moteur V12 3,8 litres d’une puissance de 360 ch. Elle a par la suite évolué en 335 Sport, pour gagner un V12 4,0 litres de 390 ch, lui permettant d’aller chercher les 300 km/h.
Entre les mains de Maurice Trintignant, Wolfgang von Trips, Peter Collins et même Stirling Moss, cette Ferrari 335 S a participé aux 24 Heures du Mans ou à la Mille Miglia, et remporté le championnat du monde des constructeurs en 1957 et le Grand Prix de Cuba en 1958.
Son palmarès et son volant marqué par les empreintes de Stirling Moss, lui permettent d’atteindre des estimations record. D’après la maison Artcurial, cet exemplaire issu de la collection de Pierre Bardinon devrait être adjugé entre 30 et 34 millions de dollars, soit une estimation haute de 32 millions d’euros.
Cependant, la vente pourrait se solder par un record, dépassant les 38,5 millions d’euros déboursés pour une Ferrari 250 GTO.