Essai Toyota Yaris : vend-elle que du rêve ? (video)

Changer un véritable best-seller mondial n’est pas aisé. C’est pourtant une obligation pour un constructeur, comme Toyota, qui ne compte pas lâcher sa place de leader dans le segment des citadines. Alors nous voici avec le nouvel opus de sa fameuse Yaris. Plus stylée, plus performante, plus habitable, les promesses sont au rendez-vous.

Le choix de faire découvrir la nouvelle Toyota Yaris à Bruxelles ne relève pas du hasard.

Voir la galerie photo

En voici son portrait. Prenez une compacte, agrémentez-la d’une pléthore de systèmes d’aide à la conduite avancés de série. Et surtout, soulignez l’aspect french touch en insistant sur sa fabrication française, à Valenciennes, plus précisément ! Il n’y a plus de doutes, cette petite Yaris a bel et bien été développée pour un marché européen.

Car cette voiture a plus qu’un rôle de citadine, elle incarne un rôle d’ambassadeur et d’image de l’Europe devant une scène internationale. Respectant scrupuleusement le cahier des charges des plus exigeant, voire des plus inique.

Cette prouesse digne d’un cascadeur se concrétise notamment grâce à sa nouvelle plateforme, son nouveau système hybride avec un moteur 1,5 l de 120 ch, permettant des consommations de carburant plus qu’acrobatiques : 3,7 l/100 km, ce qui permet d’afficher 87 g/km de CO2. Une telle prouesse technologique qui confirme ce titre de « voiture typiquement européenne ».


Et il suffit de faire un tour sur la rue de la loi à Bruxelles puis d’observer le regard attentif des militaires, policiers et des quelques eurocrates déambulant dans ce quartier désert pour comprendre que la nouvelle Toyota Yaris est déjà un objet de convoitise. Sa couleur rouge qui rappelle étonnamment le rouge des sièges Thalys ou de l’uniforme des braqueurs dans La Casa de Papel, intrigue. Ses jantes surprennent étonnamment par leur côté bling-bling, mais ce sont les feux arrière qui nous persuaderont de l’évolution finale par rapport à la génération précédente.

Son design sportif se ressent encore plus grâce au fait que son centre de gravité a été abaissé. Ce qui a pour effet bénéfique de diminuer le bruit et les vibrations à bord.

Prenons donc la route Napoléon et profitons de ce chemin des plus pittoresque pour rouler avec du bon son provenant des enceintes JBL incluant huit haut-parleurs dans les oreilles. Quel régal !
On appréciera d’autant plus la lisibilité des instruments de navigation, notamment la facilité de paramétrage de l’affichage sur le tableau de bord avec rappel de la limitation de vitesse sur la route empruntée, mais surtout un rappel plus détaillé des indications GPS doublé de surcroît avec l’affichage tête haute dont les animations font clignoter les axes qu’il faut emprunter. Très pratique pour ne pas se tromper de sortie ou rouler sereinement.

Conclusion

Voilà sans doute la recette simple pour entrer dans le très contraignant cahier des charges de l’Union européenne, que Toyota a exécutée avec brio. Reste à savoir si ces Messieurs les eurocrates et députés sauront se laisser séduire par le constructeur qui essaie de répondre au mieux aux réglementations environnementales de plus en plus strictes.

Les performances

Performance : 3 /5
Tenue de route : 4 /5
Habitabilité : 3/5
Consomation : 5/5
Prix : 3 /5
Confort : 3 /5

Verdict : la raison

Verdict : la passion

Les

- Son design chic et choc
- Son gabarit qui se faufile partout
- La prise en main et l’ergonomie

Les

- L’absence de clé physique
- L’idée de s’asseoir à l’arrière
- Les aides à la conduite trop présentes

Partager