C’est à la fin du mois de septembre que le patron, un peu loufoque, de TESLA nous dévoilait ses ambitions lors de son One Man Show, le « Battery Day ». Ici, le Musk s’est lancé dans un monologue brouillon pour nous promettre des batteries révolutionnaires capables de gagner quelques % de plus d’autonomie. S’il est resté bien vague sur les chiffres, il s’est pourtant lancé sur une année butoir : 2023.
Bref… ce qu’il fallait retenir de son spectacle, c’est le lever de voile sur la Model S Plaid. Il ne s’agit pas d’une TESLA écolo faite de laine angora pour bien rester au chaud dans sa TESLA.

Non… il s’agit d’une version encore plus rapide que la Model S Performance et qui reprend le groupe motopropulseur du futur TESLA Roadster. 

Les 1 100 chevaux ne sont pas issus de deux moteurs électriques, mais bien de trois. Le premier sur l'essieu avant et les deux autres se placent sur chacune des roues arrière. En plus de produire une puissance digne de la Bugatti Veyron, cela permet une distribution vectorielle du couple. Une solution qui devrait enfin permettre à cette TESLA Model S de tenir le macadam en courbe très rapide.

Tesla ne communique pas de valeurs de couple, mais promet un 0 à 100 km/h en « moins de 2,1 secondes ». Une performance incroyable si l’on tient compte du gain par rapport à la Model S Performance qui ne demande que 2,5 secondes. La vitesse de pointe atteint les 320 km/h alors que la Performance se « contentait » de 261 km/h.

Compte tenu de ses performances, cette Model S sera également très bon marché : un peu moins de 150 000 euros tout compris. Certes, il s’agit d’une grosse somme, mais elle est nettement moins chère que la Porsche Taycan Turbo S, qui coûte 190 000 euros. Par contre, TESLA ne les livrera pas avant la fin 2021.