F1 ton univers impitoyable

C'est une tradition solidement établie. La vie des coulisses de la Formule 1 n'est pas un long fleuve tranquille. Des affaires, souvent pas très nettes viennent régulièrement perturber quelque peu la saine camaraderie sportive qui devrait être pourtant de mise au plus haut niveau du sport automobile.
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A peine finie la polémique sur les pneumatiques que d'autres affaires viennent durant l'été, animer les hospitalities du paddock. Place désormais aux hommes de loi. Cette année, ils seront allemands et c'est le big boss en personne qui est visé : Bernie Ecclestone aura en effet des comptes à rendre à la justice allemande. Quand au ''sympathique'' Colin Kolles l'ancien patron de HRT, quelques indiscrétions nous l'ont rendu encore bien moins avenant. Le bonhomme fait dans le chantage pur et dur. Eh oui, la F1, c'est Dallas quelquefois.


L'étau semble se resserrer autour d'Ecclestone, le patriarche et surtout le ''parrain'' de la F1. On dit tout et souvent n'importe quoi sur lui mais là, les choses sont beaucoup plus graves que l'affirme ce cher Bernie. Là, pour le coup, on est dans le registre du pénal pur et dur. C'est outre-Rhin que se tendent les filets qui, un jour oùl'autre l'obligeront à passer la main. Mais l'Anglais s'accroche.

Là, les choses sont bien plus graves que d'habitude puisque c'est la justice allemande qui s'intéresse de très près aux pratiques commerciales de Bernie. En fait, il s'agirait de pots-de-vin distribués, lors de la vente des droits de la F1, à Gerhard Gribkowsky, un banquier allemand, patron de la Bayerische Bayern LB. La justice allemande l'a condamné à huit ans et demi de prison ferme pour ces versements clandestins de la part du promoteur de la Formule 1. Gerhard Gribkowsky, l'ancien directeur des risques de la banque régionale de Bavière, a été reconnu coupable de corruption, d'abus de confiance envers sa banque et d'évasion fiscale par le tribunal de grande instance de Munich. Le parquet avait requis dix ans et demi de prison à son encontre, mais les juges lui avaient promis une peine maximale de neuf ans s'il passait aux aveux. Au bout d'un an et demi de détention provisoire et huit mois de procès, M. Gribkowsky est sorti de son silence et a reconnu avoir touché 44 millions de dollars (35 millions d'euros) de pots-de-vin de la part de Bernie Ecclestone en 2006 et 2007, après en avoir réclamé 50 millions. L'argent, pour lequel il n'a pas payé d'impôt en Allemagne, a été placé dans une fondation en Autriche.

Après avoir tenté d'éviter les foudres des juges allemands, Ecclestone n'a rien pu faire contre la précédure internationale. D'autant que les procureurs de Munich ont officiellement déposé la semaine dernière une mise en accusation pour corruption contre lui. Il a jusqu'à la mi-août pour préparer sa défense et c'est en septembre que l'on saura s'il y a procès ou non. Je viens de discuter avec mes avocats, ils ont reçu une mise en accusation, a-t-il confirmé la semaine dernière, je le déplore, mais nous allons bien nous défendre, ce sera intéressant. Si quelqu'un veut vous poursuivre, il a le droit, mais vous pouvez vous défendre. Sûr de lui et sa puissance, le petit Britannique ose encore y croire. C'est sans doute largement sous estimer les capacités allemandes à aller au bout des démarches judiciaires.

Un autre personnage sulfureux a lui aussi fait parler de lui cette semaine. Si Bernie fait dans la haute finance, Colin Kolles fait lui dans le droit commun de plus bas étage. Dans le chantage tout simplement puisqu'il vient de faire la une de Sport Bild pour une sombre histoire d'enregistrement de conversation entre lui et Toto Wolf, le nouveau boss de l'écurie Mercedes de F1, lui même homme d'affaire assez audacieux. En fait, Wolf aurait ''bavé'' sur Ross Brawn, le grand chef de Mercedes F1 et Niki Lauda lors d'une conversation téléphonique avec Kolles. Tout ça ne volait sans doute pas très haut mais ce dernier a tenté de faire chanter Wolf en divulgant au médias la teneur de cette conversation pas très fine qu'il a, bien évidemment, soigneusement enregistrée. C'est dire les m?ìurs de ce milieu que certains idolatrent.

‚ÄúNous savons que la F1 est un vivier de requins, a déclaré le porte-parole de Daimler. En y ayant du succès, vous serez couvert de boue‚Äù.

Mais tout s'est arrangé. Grâce à l'intervention d'un certain... Bernie Ecclestone. Décidément, le Napoléon de la F1 a beaucoup de souci du côté de l'Allemagne et des Allemands. C'est sans doute un crève c?ìur pour ce Britannique qui avouait, il y a quelque temps son admiration pour... Adolf Hitler !

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