C'est l'un des modèles les plus attendus de l'année. Présentée sous la forme d'un dernier concept-car en février dernier, la Renault Alpine A120 sera dévoilée en version définitive en octobre prochain, au Mondial de l'automobile de Paris. On en saura alors plus sur sa puissance, qui devrait se situer aux alentours de 300 chevaux.
Cette puissance sera délivrée par un tout nouveau moteur « made in » Renault, un 4-cylindres turbocompressé 1.8 litre, développé en fait à partir du 1.6 litre de la Clio RS 200 EDC. Il sera associé à une boîte automatique double embrayage EDC. Voilà pour l'Alpine de la renaissance...
L'exemple Aston Martin
Car, selon les souhaits de Carlos Ghosn, c'est toute une gamme Alpine qui sera commercialisée à terme. On peut même craindre qu'un SUV ne vienne se mêler au lot, mais c'est une autre histoire. Ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est ce qu'on trouvera sous le capot de ces modèles.
Il se pourrait que les Alpine soient motorisées par un fournisseur extérieur – bien que fortement lié à Renault et qui échange déjà des moteurs avec lui –, en l'occurence Mercedes et plus précisément sa branche sportive AMG. C'est ce qu'explique Bruno Ancelin, vice-président Produits et Planning de Renault, à nos confrères britanniques d'Auto Express :
« Nous avons deux solutions. Soit nous prenons parmi ce qui est disponible dans le catalogue de l'Alliance et nous les travaillons pour leur donner plus de puissance. Soit nous allons en acheter sur le marché. J'ai entendu dire à l'occasion de la présentation de la DB11 qu'Aston Martin allait se fournir chez AMG. C'est possible aussi pour nous. Nous sommes en coopération avec Daimler. »
La future gamme Alpine pourrait, à terme, compter un cabriolet et un grand coupé, en plus de l'A120. Et aussi un SUV. Mais ceci est une autre histoire...