Ce centre de production high-tech, sera le premier de ce genre pour une entreprise automobile chinoise en Europe. Elle va se la jouer VIP avec une ligne de production ultra sophistiquée. Et le pire dans tout ça ? On ne pourra pas se vanter d'avoir les milliers d'emplois locaux qui vont avec. Merci BYD, on va se consoler avec notre fromage et notre baguette.

Ce n'est pas une surprise, la Hongrie a déjà attiré quelques grands noms de l'industrie automobile européenne grâce à son emplacement à l'Est, ces salaires un chouïa plus bas et ses contraintes sociales au ras des pâquerettes. Ceci dit, la Hongrie est aussi forte de son historique dans la production automobile. BYD rejoint donc la liste des marques qui ont choisi de faire de la Hongrie leur terrain de jeu pour la production automobile. On espère juste qu'ils n'ont pas choisi cette destination parce que le goulash est bon, car la France proposait une énergie décarbonnée. Un atout majeur dans les prochaines normes de productions imposée par l'Europe. 

BYD, qui a l'air de vouloir faire chauffer ses moteurs en Europe, a déjà bien déployé sa toile. En seulement un an, la marque a ouvert 230 boutiques dans 19 pays, introduit cinq nouveaux modèles et prévoit d'en sortir trois de plus dans les 12 prochains mois. On dirait que BYD veut marquer son territoire, et la France se contentera donc d''être un gros clients, car les modèles qui arrivent commence franchement à s'améliorer et tenir le cap face à certaines marques généralistes.
Alors que BYD prétend vouloir refroidir la planète d'un degré avec sa vision globale, on se demande si la France aurait pu bénéficier de ce rafraîchissement. Mais non, BYD préfère mettre la climatisation en route en Hongrie. On aurait pu avoir des voitures chinoises dans nos rues, mais non, il semblerait qu'on doive se contenter de regarder nos voisins européens se la couler douce avec les modèles BYD HAN, BYD TANG, BYD ATTO 3, BYD SEAL, et BYD DOLPHIN.