Mitsubishi, ce n’est peut-être pas fini

Alors que des plans précédents annonçaient l’arrêt de la commercialisation de véhicule Mitsubishi en Europe, un rapport du Financial Time vient tout contredire en indiquant que Renault pourrait produire des voitures Mitsubishi dans l’une de ses usines françaises.

Suite à l’achat par Nissan de 34 % de Mitsubishi, l’Alliance s’est vue formée du partenariat Renault-Nissan-Mitsubishi. Il s’en est suivi une restructuration à grande échelle qui a été annoncée à la suite du ralentissement économique mondial et des ventes en difficulté de Mitsubishi. Surnommé « Small But Beautiful », le plan s’inscrivait dans le cadre d’une refonte à l’échelle de l’Alliance conçue pour résister à la baisse de la demande automobile mondiale. Chaque entreprise avait alors pour rôle de se concentrer sur ses marchés les plus forts et de sortir de ceux où elles étaient faibles.


Cela a vu Mitsubishi annoncer un gel de toutes les introductions de nouveaux modèles européens, où ils détenaient environ 1 % de part de marché. Au lieu de cela, Mitsubishi concentrerait ses efforts sur le marché sud-asiatique, où la marque a connu du succès et bénéficie d’une bonne image.


Mais selon le Financial Times, qui cite des sources proches du dossier, la direction envisage désormais un revirement. Le journal indique que Mitsubishi envisage d’utiliser les installations sous-utilisées de Renault en France pour poursuivre la production tout en maintenant la marque présente en Europe.


Certains modèles Mitsubishi se sont bien vendu en Europe. L’Outlander PHEV était l’hybride rechargeable le plus vendu, et la Space Star continue de s’écouler en nombre suffisant. L’Outlander de nouvelle génération, révélé la semaine dernière, est la première Mitsubishi construite sur une plate-forme Nissan. Partageant les fondements et de nombreux éléments intérieurs avec le Rogue (le Qashqai américain), indiquant clairement une volonté de réduire les coûts grâce au partage de plate-forme. De son côté, l’Eclipse Cross a récemment été présenté chez nous et nous vous aidons à choisir celle qui vous convient le mieux.


Une telle démarche s’inscrirait dans un plan visant à renforcer la coopération entre les trois sociétés et à exploiter le potentiel des usines de Renault. Son PDG, Luca de Meo, avait précédemment déclaré son intention d’augmenter la capacité des usines de la marque, qui fonctionnent actuellement à 70 % en moyenne.

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