Essai Harley-Davidson Serial 1 : à vélo, oui, mais en Harley

« Quand on achète une Harley-Davidson, on n’achète pas simplement une moto, c’est tout un écosystème, prévient Pierre Lévi, responsable de la concession Harley-Davidson Paris rive gauche, on rentre dans une confraternité entre bikers, une façon de vivre un loisir de manière commune, mais décalée. »

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Car au-delà d’afficher son esprit motard à travers l’emblématique veste en cuir, chez Harley-Davidson, cela passe par le mug à l’ancienne, la montre, les verres de shots, les bijoux et va même jusqu’au slip ! Et pour mieux s’imprégner de l’appartenance à la marque, les plus dévoués vont même jusqu’à se faire tatouer le « bar and shield », le logo de la marque, sur le cou. Et la frénésie Harley-Davidson ne s’arrête pas en si bon chemin. En effet, le célèbre constructeur de motos qu’affectionnait particulièrement Johnny Hallyday vient de sortir une déclinaison de vélos à assistance électrique sous la marque Serial 1.

Serial 1 est une référence au premier modèle de chez Harley-Davidson, qui était littéralement un vélo dans le cadre duquel on avait installé un moteur. Les réminiscences et le clin d’œil à ce qui a été l’ancêtre du cyclomoteur sont notables. Ainsi, ce vélo à assistance électrique, entièrement conçu par Harley-Davidson aux États-Unis, reprend les mêmes codes avec un moteur en position centrale pour une sensation plus neutre.

Comme sur les motos Harley-Davidson, il n’y a pas de chaîne, mais une courroie en fibre de carbone. Ainsi, pas de risque de tache d’huile, et surtout un mécanisme qui ne nécessite aucun entretien. Tranquillité assurée jusqu’à 100 000 km, assure-t-on du côté de la marque étatsunienne.
De surcroît, élément surprenant, le vélo est dépourvu de fourche à amortisseur. Harley-Davidson a préféré miser sur un gros pneu large pour assurer un roulage confortable et serein.

Deux déclinaisons de vélos sont disponibles, il y a tout d’abord le Rush City, équipé d’une boîte de vitesses CVT, avec une version Step Thru pour ceux qui préfèrent la sensation et la conduite d’un vélo à la hollandaise. Et le Mush city, avec une seule vitesse, un vélo au look plus sportif qui fait penser aux BMX pour adultes, 21 kilos soit 5 kg plus léger que le Rush City.

Tous les vélos disposent de quatre modes de conduite : éco, normal, sport et boost, « le mode où tu te transformes en superman », prévient Aaron Frank, directeur général de Serial 1. D’une puissance de 250 W, l’autonomie oscille entre 50 et 150 km, selon votre façon de conduire et les différentes topographies que vous empruntez. Le Serial 1 est équipé d’une batterie lithium-ion amovible, rechargeable en 4 heures.

L’assistance électrique s’active à chaque coup de pédale et l’accélération est fulgurante. Il est des plus bluffant d’observer avec quelles simplicité et facilité l’on gravit les côtes. D’aucuns diront que c’est le vélo du flemmard, mais l’avantage du vélo électrique réside surtout dans le fait que vous pouvez parcourir une incroyable distance en peu de temps, mais également arriver à destination sans être en sueur.

C’est parti pour un tour en ville, les routes ascendantes deviennent des plus plates, les accélérations au feu sont redoutables et vous êtes pris d’une sensation de liberté. Y compris sur les pavés ou à travers les nombreux nids de poule ou ces routes cahoteuses dignes de Paris, le Mush se meut en toute agilité et sérénité grâce aux pneus spécifiques.
J’arrive au feu rouge, j’observe un motard en Harley-Davidson, je m’arrête à côté, il scrute le vélo et reconnaît le Serial 1. Je lui lance : « On est en famille ! »
Il sourit : « Le mien fait plus de bruit. »
« Le mien aussi “Vroom, vroom” », répliqué-je avec une imitation spontanée.

À la fin de la balade, l’on se rend compte qu’on a parcouru 37 km avec une facilité des plus déconcertante.


On apprécie surtout son look rétro, mais aussi les détails et son esthétique soignée. Mention particulière pour le logo Serial 1 qui s’illumine à l’allumage. En complément de cet atout esthétique, mais surtout de visibilité, le vélo est doté d’un feu LED avant et deux feux arrière fonctionnant comme des feux-stop qui avertissent lors des décélérations et indépendamment du levier de frein.
On regrettera juste la sonnette banale que l’on trouve sur tous les autres vélos. Oui, on aurait espéré un klaxon un peu plus original.

Pour revenir sur le frein, Harley-Davidson équipe ses vélos de freins hydrauliques spécifiques reliés à des disques avant et arrière.
La vitesse maximale du vélo est de 25 km/h. Vitesse largement suffisante pour ne « reconnaître plus personne » au guidon de cette Harley-Davidson. Au-delà, le moteur se met en retrait. Une déclinaison du Rush ultra sportive capable de rouler jusqu’à 45 km/h, mais seulement disponible aux États-Unis.

On apprécie également le soin apporté par la marque en intégrant les câbles dans le cadre du vélo, et en intégrant également une boîte à gants.

« Nous prévoyons de travailler avec Google pour intégrer un système de géolocalisation et de système connecté pour nos vélos », annonce Aaron Frank. Même si la technologie est intéressante, eu égard au prix du vélo qui commence à partir de 3 550 euros et peut atteindre les 4 700 euros, on recommande de ne pas le laisser dehors.

Quitte à rouler à vélo, autant rouler avec une monture originale, et ce Serial 1 se démarque notablement de la concurrence mécaniquement, mais surtout esthétiquement. Sans doute un vélo qui convaincra les motards, mais probablement un deux roues qui invitera à passer le permis moto pour passer à quelque chose de beaucoup plus puissant.

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