MissionH24 n°3 : voici les infos de la bête de course à hydrogène

L'épisode 3 de MissionH24

Après la LMPH2G, puis la H24, l'équipe de MissionH24 sort le grand jeu le 11 octobre avec un tout nouveau prototype électrique à hydrogène. La mission continue, et cette fois, ils sont bien décidés à se mesurer aux énergies concurrentes.

Zéro émission, pure performance : les caractéristiques

Après avoir joué avec les jouets de la LMPH2G et la H24, ce nouveau prototype électrique à hydrogène rassemble les dernières avancées de nos amis ingénieurs partenaires. Pile à hydrogène, moteur électrique, réservoir, batterie, pneumatiques, aérodynamique, châssis… Tout a été revu pour optimiser les performances. Le défi ? Proposer une mobilité et une compétition zéro émission. Ils nous vendent du rêve, mais ça reste à prouver sur la piste.

Le nouveau prototype fait la cour à une pile à hydrogène signée Symbio qui, paraît-il, est de dernière génération. Cette pile, composée de plaques et de membranes, fait des étincelles avec une réaction électrochimique qui crache de l'électricité, de la chaleur et de l'eau. Les chiffres donnent le tournis, 300 kW de puissance nette maximale. Mieux que la dernière voiturette électrique en vogue, mais on n'ira pas jusqu'à dire qu'ils ont réinventé la roue.
Le stockage de l'hydrogène sous haute pression, c'est le casse-tête de ce genre d'affaire. Plastic Omnium, partenaire de l'ACO, s'est occupé de cette question sensible. Deux réservoirs à 700 bars, 7,8 kg chacun, soit 100 kg en tout. Ils nous expliquent que ces bidons sont ultra high-tech, mais à part ça, rien de plus à signaler. Une autonomie de 25 à 30 minutes, comme une publicité à la télé.
On passe des 2 moteurs de la H24 à un unique moteur électrique. On nous sort les chiffres comme un magicien de foire : plus de 20 kW par kilo, 650 kW de puissance max, un poids plume de 30 kg. Bref, ils ont enlevé une moitié de moteur et ils sont contents de nous le dire. Le rapport de vitesse est unique, ce qui doit bien simplifier les choses.
Le châssis ADESS est là pour faire joli. Plus étroit pour réduire le poids, et c'est bien connu, moins c'est gros, plus c'est performant. En tout cas, c'est ce qu'ils disent. Le poids ciblé est de 1 300 kg. Ils se sont fixé un défi, espérons que la bête sera à la hauteur.
La batterie au lithium est là pour récupérer de l'énergie de freinage, paraît-il. 400 kW de puissance maximale, 80 kg de poids cible. Pourquoi pas. C'est dans l'air du temps.
Michelin nous promet des pneus à base de matériaux recyclés et biosourcés. L'écologie, c'est bien, mais est-ce que ça tiendra la route sur les pavés du Mans ? Affaire à suivre.

Le nom de la bête

MissionH24 nous lance un défi : trouver un nom pour leur nouveau joujou. Ils veulent que tout le monde participe, comme s'ils cherchaient un nom pour un chaton. On n'a pas encore entendu de propositions, mais on espère qu'ils n'appelleront pas leur bolide « Fluffy ». Le nom sera révélé sur les réseaux sociaux le 13 novembre. En attendant, on garde les oreilles grandes ouvertes.