Fiabilité Ferrari Occasion : La passion des V8/V12 et les défis de l’hybride

Parler de Ferrari, c’est évoquer la passion automobile à l’état pur, le rugissement envoûtant d’un V8 ou d’un V12 sur circuit, et l’aura d’une marque de légende. Mais derrière le rêve, qu’en est-il réellement de la fiabilité au quotidien, notamment sur le marché de l’occasion ? Entre les mythiques berlinettes V8, les luxueuses GT V12 et les hybrides de dernière génération, acheter une Ferrari de seconde main peut susciter autant de fascination que de craintes. Entretien coûteux, électronique capricieuse, revente délicate en cas d’historique trouble… Les interrogations sont multiples. Dans cet article, nous décortiquons la fiabilité des principales Ferrari, qu’elles soient essence ou hybrides (notez que Ferrari n’a jamais produit de diesel), et vous livrons les clés pour un achat serein.
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Fondée en 1947 par Enzo Ferrari à Maranello, la marque au cheval cabré s’est construite autour de la compétition, de l’excellence mécanique et d’un design italien inimitable. Les Ferrari fascinent depuis près de huit décennies : leur histoire se confond avec celle de la Formule 1, du Grand Tourisme, du luxe et de la performance.

Posséder une Ferrari est souvent un rêve, mais un rêve qui a un coût. Les supercars de la firme de Maranello sont réputées pour leurs performances hors normes, leurs moteurs à la sonorité unique et leurs innovations techniques. Mais qui dit technologie de pointe dit parfois complexité, entretien exigeant et éventuels problèmes de fiabilité si les préconisations usine ne sont pas rigoureusement respectées.

Aujourd’hui, le marché de l’occasion Ferrari s’est élargi : il est possible de trouver des modèles plus abordables que vous ne l’imaginez, qu’il s’agisse d’une “petite” V8 d’occasion (F430, 458 Italia, 488 GTB, etc.) ou d’une GT V12 plus ancienne (456 GT, 612 Scaglietti, 599 GTB…). L’arrivée de la SF90 Stradale et de la 296 GTB en hybridation haute performance démontre aussi que la marque s’adapte aux nouvelles normes et à la réduction d’émissions, tout en conservant son ADN sportif.

Cependant, un achat d’occasion Ferrari ne s’improvise pas. Il faut connaître les points mécaniques sensibles, vérifier l’historique d’entretien, mesurer les coûts de réparation potentiels et la disponibilité des pièces. Dans cet article, inspiré de notre précédente structure sur Renault (mais avec les spécificités de Ferrari), nous vous proposons un tour d’horizon complet des moteurs, des modèles et des conseils à suivre pour dénicher le cheval cabré de vos rêves… sans mauvaise surprise.


1. Le mythe du diesel chez Ferrari : une inexistence assumée

Avant d’entrer dans le vif du sujet, balayons d’emblée la question du “diesel Ferrari”. Contrairement à d’autres constructeurs sportifs (Porsche a eu des Cayenne diesel, Maserati a proposé un Ghibli diesel, etc.), Ferrari n’a jamais commercialisé de véhicule diesel. Les puristes considèrent même cette hypothèse comme un sacrilège absolu.

En effet, Ferrari s’est toujours concentrée sur des moteurs essence hauts régimes, majoritairement atmosphériques jusqu’aux années 2010, avant de passer progressivement au turbo (California T, 488 GTB, F8 Tributo) et plus récemment à l’hybride (LaFerrari, SF90 Stradale, 296 GTB).

Conclusion : si vous voyez une annonce mentionnant “Ferrari diesel”, fuyez ! Il s’agira assurément d’une erreur, d’une farce ou d’une incompréhension de la part du vendeur.


2. Les moteurs essence atmosphériques : la tradition Ferrari

Durant des décennies, Ferrari a bâti son prestige sur deux types de blocs : des V8 hautes performances et des V12 dignes de la grande tradition du Grand Tourisme. La plupart de ces motorisations anciennes, souvent atmosphériques (sans turbo), disposent d’un caractère bien trempé, d’une plage de régimes stratosphérique et d’une sonorité inimitable.

2.1. Les V8 atmosphériques légendaires

  • F355 (1994 – 1999) : V8 3.5, 380 ch, l’un des premiers gros succès commerciaux modernes de Ferrari. Son principal point faible réside dans l’entretien : changement de courroie de distribution tous les trois ans ou 30 000 km, vérification des collecteurs d’échappement (soudures qui lâchent), fragilité des joints de queues de soupapes sur certains exemplaires.
  • 360 Modena / Spider (1999 – 2005) : V8 3.6, 400 ch. Fiabilité en hausse par rapport à la F355, mais attention à la boîte F1 (embrayage, actuateurs) et toujours le changement de courroie à prévoir régulièrement (tous les trois ans en principe).
  • F430 (2004 – 2009) : V8 4.3, 490 ch. Considérée comme l’une des Ferrari V8 atmosphériques les plus fiables. Surveiller toutefois l’embrayage F1, le différentiel électronique (E-Diff) et les collecteurs d’échappement qui peuvent se fissurer.
  • 458 Italia / Spider / Speciale (2009 – 2015) : V8 4.5, 570 à 605 ch. Moteur réputé solide, performances impressionnantes. Le passage à l’injection directe a amélioré la combustion, mais la chaleur sous le capot peut user prématurément certains joints et durites. La boîte double embrayage (Getrag) est plus robuste que la F1 précédente, mais un entretien rigoureux est crucial.

2.2. Les V12 atmosphériques de grand tourisme

  • 456 GT / GTA (1992 – 2003) : V12 5.5, 442 ch. GT 2+2 élégante, la première Ferrari V12 accessible pour les familles. Vérifier la boîte automatique sur la version GTA (fiabilité moyenne, entretien onéreux), l’état des amortisseurs pilotés et l’électronique (vitres, climatisation).
  • 550 Maranello / 575M Maranello (1996 – 2005) : V12 5.5/5.7, de 485 à 515 ch. Considérées comme relativement fiables si l’entretien est suivi. Attention toutefois au coût des consommables (freins, embrayage) et à l’électronique de la 575M.
  • 612 Scaglietti (2004 – 2011) : V12 5.7, 540 ch. GT 2+2 luxueuse, mécanique solide, mais suspension pilotée complexe. Les modèles en boîte F1 peuvent avoir des soucis d’embrayage prématurés.
  • 599 GTB Fiorano (2006 – 2012) : V12 6.0, 620 ch. Monstre de performance, réputé très fiable mécaniquement. Points faibles : coût d’entretien élevé, usure de l’embrayage si usage sur circuit, quelques problèmes d’électronique.
  • F12 Berlinetta / 812 Superfast (2012 – …) : V12 6.3/6.5, de 740 à 800+ ch. Performance extrême, bloc endurant pour un V12, mais tout dysfonctionnement électronique ou problème de boîte DCT (double embrayage) coûte une fortune. Rarement critiquées pour des casses moteurs, ces Ferrari récentes sont néanmoins onéreuses à entretenir.


3. L’ère du turbo : modernité et fiabilité en hausse ?

Dès les années 80, Ferrari s’essaye au turbo (208, 288 GTO, F40), mais le retour des turbos sur les modèles de série récents date de la Californie T (2014) et plus massivement la 488 GTB (2015). Les blocs turbocompressés de Ferrari sont réputés pour offrir un couple supérieur à bas régime, tout en maintenant des puissances de pointe élevées.

3.1. California T / Portofino / Portofino M

  • California T (2014 – 2017) : V8 3.9 biturbo, 560 ch. Première Ferrari “moderne” à turbo depuis la F40, avec une fiabilité générale correcte. On note cependant la complexité accrue du système d’injection directe haute pression, qui requiert un entretien rigoureux pour éviter l’encrassement des injecteurs.
  • Portofino (2017 – 2020) / Portofino M (2020 – …) : évolution du même moteur, 600 ch, agrément amélioré et gestion électronique plus fine. Les retours sont positifs sur la fiabilité, mais le coût des révisions reste élevé (réseau Ferrari obligatoire pour maintenir la valeur de revente).

3.2. 488 GTB / Spider / Pista

  • V8 3.9 biturbo, de 670 à 720 ch. Fiabilité globalement très solide : Ferrari a tiré les leçons de son partenariat F1 et de l’expérience sur la California T.
  • Risques à surveiller : capteurs de pression de turbo (rare), surchauffe possible sur piste si le refroidissement n’est pas optimal.
  • L’embrayage double du boîtier DCT Getrag doit être révisé selon un calendrier strict.

3.3. F8 Tributo / Spider

  • Évolution de la 488, avec 720 ch. Fiabilité en ligne avec la 488, recense très peu de problèmes majeurs à ce jour.
  • Les propriétaires rapportent un usage au quotidien plus simple qu’une 458 ou 488, grâce à l’électronique de dernière génération.
  • Comme toujours, vidanges régulières et contrôle de la boîte DCT sont indispensables.


4. L’hybride chez Ferrari : LaFerrari, SF90 Stradale, 296 GTB…

Face aux normes antipollution de plus en plus strictes, Ferrari a introduit l’hybridation hautes performances sur plusieurs modèles phares, démontrant ainsi sa capacité d’innovation.

4.1. LaFerrari (2013 – 2015)

  • Série limitée (499 exemplaires, plus quelques versions Aperta), V12 6.3 atmosphérique associé à un système HY-KERS (moteur électrique).
  • 963 ch cumulés, performances dignes de la F1, fiabilité étonnamment robuste pour une hypercar.
  • Points faibles : pièces quasi inaccessibles en dehors du réseau officiel, batterie haute tension ultra onéreuse en cas de remplacement, maintenance d’une complexité extrême.

4.2. SF90 Stradale / Spider (depuis 2019)

  • V8 biturbo 4.0, trois moteurs électriques, puissance totale de 1 000 ch. Quatre roues motrices, technologie dérivée de la F1.
  • Les premiers retours signalent un fonctionnement stable, mais avec une maintenance technique ardue et un coût exorbitant si un composant hybride lâche.
  • L’aspect logiciel (gestion de l’énergie, modes de conduite) est crucial. Il faut absolument suivre les mises à jour officielles et respecter les temps de chauffe moteur/électrique.

4.3. 296 GTB / 296 GTS (depuis 2021)

  • V6 2.9 biturbo hybride, 830 ch cumulés. Une première pour Ferrari de s’orienter vers le V6 sur un modèle de série depuis la Dino (qui était techniquement un V6, mais vendue sous la marque Dino).
  • Très peu de recul, mais la marque affirme avoir travaillé la fiabilité sur banc d’essai pendant des milliers d’heures.
  • Risques potentiels : complexité électronique (gestion de la batterie, refroidissement du moteur électrique), coût de réparation très élevé en cas d’accident ou d’avarie.


5. Les Ferrari “familiales” (GTC4 Lusso, FF, Purosangue)

Si la plupart des Ferrari sont des coupés/sportives biplaces ou 2+2, la marque a tenté plusieurs incursions sur le segment des GT 4 places ou assimilées.

5.1. Ferrari FF (2011 – 2016)

  • V12 6.3 de 660 ch, transmission intégrale innovante (4RM).
  • Fiabilité moteur globalement bonne, mais la transmission intégrale est complexe et nécessite un entretien spécial (huile de pont avant, capteurs).
  • L’électronique de la FF (GPS, écran tactile) peut parfois buguer, et les amortisseurs magnétiques peuvent fuir.

5.2. GTC4 Lusso / Lusso T (2016 – 2020)

  • Évolution de la FF, proposée avec V12 6.3 (690 ch) ou V8 biturbo 3.9 (610 ch, version T).
  • Mêmes points d’attention sur la 4RM, plus la direction arrière sur la version V12.
  • La Lusso T est un peu plus légère, moins onéreuse à l’usage, mais certains puristes regrettent la sonorité moins noble qu’un V12.

5.3. Purosangue (2022 – …)

  • Le premier SUV (officiellement, “FUV” pour Ferrari Utility Vehicle) de Ferrari, motorisé par un V12 6.5 de 725 ch (ou potentiellement d’autres versions à l’avenir).
  • Très peu de recul sur la fiabilité. La mécanique de base dérive du bloc 812, réputé robuste, mais l’ajout d’une transmission intégrale sophistiquée et d’une suspension active inédite complexifie l’entretien.
  • Attendez-vous à des coûts de maintenance hors normes, à la hauteur de l’ADN Ferrari.


6. Les points sensibles à surveiller sur une Ferrari d’occasion

Que vous envisagiez une V8 “classique” comme la F430, une GT V12, une hybride SF90 ou une “familiale” GTC4 Lusso, certaines précautions s’imposent :

  1. Historique d’entretien transparent

    • Chez Ferrari, les factures officielles sont un gage de sérieux. De nombreux modèles récents bénéficient d’une garantie constructeur prolongée (7 ans de maintenance gratuite sur certains programmes).
    • Méfiez-vous des véhicules sans carnet d’entretien ou entretenus hors réseau sans preuve. La valeur de revente dépend largement de la traçabilité.
  2. Contrôle de la distribution

    • Historiquement, Ferrari préconisait un changement de courroie de distribution très fréquent (tous les 3 ans, voire moins de 30 000 km sur certaines V8/V12). Les modèles plus récents sont passés à la chaîne, réduisant cette contrainte, mais il reste primordial de vérifier les préconisations usine.
    • Sur V8 ou V12 anciens (F355, 360, 456, 550), c’est un passage obligatoire et coûteux (le moteur peut devoir être déposé).
  3. Boîte de vitesses et embrayage

    • Les boîtes manuelles sont rares et très recherchées (ex. F430 en boîte manuelle, 575M, etc.). Elles sont généralement robustes, mais l’embrayage peut s’user vite si mal utilisé.
    • Les boîtes F1 (mono-embrayage) : embrayage fragile si trop sollicité (en ville ou sur circuit sans précautions).
    • Les boîtes double embrayage DCT (458, California T, 488…) sont plus fiables, mais exigent une vidange régulière et un contrôle électronique.
  4. Électronique et systèmes embarqués

    • Les Ferrari modernes sont de véritables concentrés de technologie : suspensions magnétiques, contrôle de traction et de stabilité paramétrable, modes de conduite, écrans tactiles, GPS, etc.
    • Vérifiez absolument chaque fonction, car une réparation d’un calculateur Ferrari se chiffre souvent à plusieurs milliers d’euros.
  5. Corrosion et peinture

    • Sur les modèles plus anciens (308, 328, 348, Testarossa), la corrosion peut apparaître si la voiture a été stockée dans un endroit humide.
    • Ferrari a amélioré ses process de peinture et carrosserie depuis la fin des années 90, mais un contrôle approfondi s’impose toujours, surtout si le véhicule a connu un accident ou des réparations non officielles.
  6. Usure des consommables

    • Freins carbone-céramique (CCM) sur de nombreux modèles depuis la F430 Challenge Stradale : durée de vie longue si usage route, mais remplacement ruineux (plusieurs milliers d’euros le disque).
    • Pneus haute performance (Pirelli P Zero Corsa, Michelin Pilot Sport Cup, etc.) : usure rapide si usage intense.
    • Amortisseurs pilotés : tout bruit de claquement ou fuite d’huile doit être examiné de près.
  7. Le “Sticky Buttons”

    • Problème bien connu des Ferrari (et Maserati) : sur certains modèles, le revêtement plastique des commandes (volant, climatisation, boutons divers) devient collant ou se détériore avec le temps. Réparation possible via des spécialistes, mais budget à prévoir.


7. Les modèles iconiques de collection : vigilance renforcée

Certains modèles Ferrari sont entrés au panthéon des voitures de collection et peuvent désormais se négocier à des prix stratosphériques (F40, F50, Enzo, LaFerrari, Daytona, 250 GTO – inabordables pour le commun des mortels). Sur ces modèles, la fiabilité compte, mais la cote dépend avant tout de l’originalité, de l’historique (matching numbers, propriétaires célèbres) et de l’état de conservation.

  • F40 (1987 – 1992) : V8 biturbo, 478 ch. Fiable pour une supercar de cette époque, mais pièces détachées rares et chères. Tenez compte de l’entretien du système de suralimentation (turbos, échangeurs).
  • F50 (1995 – 1997) : V12 dérivé de la F1, 520 ch, seulement 349 exemplaires. Maintenance extrêmement pointue, bloc carbone, toit amovible, rareté des pièces.
  • Enzo (2002 – 2004) : V12 6.0, 660 ch, 399 exemplaires. Ingénierie très avancée, tout problème mécanique ou électronique coûte une fortune.
  • Daytona (1968 – 1973) : V12 4.4, 352 ch. Modèle mythique des années 70, sensibilité à la corrosion, mais mécanique réputée robuste si les carburateurs et l’allumage sont bien réglés.

Conseil : pour ces modèles de collection, un certificat Ferrari Classiche est quasi indispensable pour attester de l’authenticité et rassurer les futurs acquéreurs.


8. Conseils pratiques avant l’achat d’une Ferrari d’occasion

  1. Le choix du modèle : déterminez votre usage (plaisir du week-end, circuit, GT pour voyages, etc.). Les budgets de maintenance varient considérablement selon qu’il s’agisse d’une V8 atmo d’entrée de gamme (F430) ou d’un V12 haut de gamme (812 Superfast).
  2. Le kilométrage : une Ferrari trop peu kilométrée n’est pas forcément un bon signe : l’idéal est un véhicule roulant régulièrement, pour éviter les problèmes liés à l’immobilisation (joints secs, batterie déchargée, etc.).
  3. Le réseau Ferrari : vérifiez l’existence d’un concessionnaire ou d’un spécialiste Ferrari reconnu près de chez vous. Faire des centaines de kilomètres pour une révision peut rapidement devenir contraignant.
  4. Le test sur route : prenez le temps d’essayer la voiture à froid, puis à chaud ; vérifiez si tout fonctionne (boîte, modes de conduite, systèmes électriques). Méfiez-vous d’une vente précipitée ou d’un refus de test prolongé.
  5. Le diagnostic professionnel : avant un achat à six chiffres (voire plus), il est prudent de solliciter un spécialiste Ferrari qui fera une inspection détaillée (leak-down test moteur, relevé des codes défaut, etc.).
  6. La négociation du prix : sur certains modèles (F355, 360, 430), la différence de prix peut s’expliquer par l’état de l’embrayage, la date du dernier changement de distribution, ou l’existence de factures justifiant les gros entretiens.

Conclusion:

Peut-on vraiment parler de “fiabilité Ferrari” ?

Contrairement aux idées reçues, une Ferrari bien entretenue n’est pas nécessairement un nid à problèmes. Certes, il ne faut pas comparer la fiabilité d’une supercar de 600 ch avec celle d’une compacte généraliste : les contraintes mécaniques, la sophistication électronique et les coûts de maintenance n’ont rien à voir. Mais sur le plan purement technique, il faut reconnaître que Ferrari a énormément progressé depuis les années 90.

  • Les modèles V8 (de la F430 à la F8 Tributo) bénéficient d’une robustesse impressionnante si leur carnet d’entretien est complet et si les intervalles de maintenance sont respectés.
  • Les V12 demandent un budget plus conséquent (pièces plus chères, consommables plus larges), mais la mécanique peut encaisser de gros kilométrages sans soucis majeurs.
  • Les Ferrari turbo (488, Portofino, etc.) et hybrides (LaFerrari, SF90, 296 GTB) ajoutent une complexité électronique. Dans ce cas, s’écarter du réseau officiel est un risque.
  • Il n’y a pas de diesel chez Ferrari et cela n’arrivera probablement jamais.
  • Comme pour toute voiture de sport de prestige, la revente dépendra plus encore de l’historique, du kilométrage et de la traçabilité des révisions que de la simple question “est-elle fiable ?”.

En définitive, acheter une Ferrari d’occasion demeure un projet passionnel, qui demande préparation, patience et vigilance. La fiabilité globale d’un modèle dépend bien plus de la façon dont il a été traité par ses précédents propriétaires que d’un défaut intrinsèque de conception (même si certaines séries anciennes, comme la F355, sont plus exigeantes en entretien).

N’hésitez pas à :

  • Consulter les forums et clubs de passionnés : Ferrari Club, Ferrarista, etc.
  • Vous rapprocher d’un expert pour un “pre-purchase inspection”.
  • Vérifier les campagnes de rappel sur les sites officiels ou auprès d’une concession Ferrari.

Bien entretenue, une Ferrari peut procurer des sensations uniques pendant de nombreuses années… à condition de prévoir un budget d’entretien en adéquation avec le prestige du cheval cabré. Alors, si vous êtes prêt à rouler dans la légende, lancez-vous, mais en connaissance de cause !


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