Ne l’appelez pas « Renault 5 », même si c’est techniquement sa base. L’Alpine A290 reprend la plateforme de la citadine au losange pour la triturer, la pimenter, et lui faire porter fièrement le blason Alpine. Le résultat : une carrosserie sculptée, des hanches marquées, un bouclier avant plus agressif, et des jantes plutôt généreuses. On retrouve aussi quelques rappels au passé d’Alpine, comme ces lignes évoquant la célèbre A110 (bien qu’ici, on soit dans un format urbain).
Visuellement, l’A290 s’éloigne du costume discret. Ce n’est pas un engin qui se fond dans la circulation sans faire de vague. Elle arbore un profil de petite sportive, prête à bondir au feu vert. Les rumeurs rapportent même des prises d’air travaillées pour refroidir correctement la batterie et le moteur, un détail crucial si l’on veut éviter la surchauffe quand on appuie un peu trop joyeusement sur la pédale de droite.
Officiellement, Alpine reste mesuré sur les chiffres exacts (les chiffres définitifs se peaufinent au fil des communiqués), mais la presse spécialisée s’accorde à dire que la puissance se situerait autour des 180 à 220 chevaux. Pour une citadine branchée, c’est loin d’être anodin. Sur l’architecture, on est sur la CMF-B EV (la même base que la Renault 5 E-Tech), spécialement adaptée pour recevoir un pack batterie logé sous le plancher. L’objectif : abaisser le centre de gravité, améliorer l’équilibre, et optimiser les performances en courbe.
Quant à l’autonomie, on parle de 300 km, ce qui la place dans la moyenne haute des citadines électriques actuelles (et de 2025). De quoi assurer un usage quotidien sans paniquer à l’idée d’une recharge toutes les 5 minutes. Et justement, les temps de charge devraient rester décents, la marque annonçant vouloir intégrer une recharge rapide DC capable de récupérer un pourcentage intéressant de la batterie en moins de 30 minutes.
Alpine ne cache pas son ambition : transmettre l’ADN sportif qui a fait la réputation de la marque en rallye ou sur circuit. Même s’il s’agit d’une petite compacte, l'Alpine A290 reçoit des réglages de suspensions fermes, un châssis affûté, et un système de freinage digne de ce nom (avec étriers spécifiques, histoire de supporter l’enthousiasme du conducteur). Le poids supplémentaire des batteries reste l’un des défis majeurs, mais tout est mis en œuvre pour limiter la prise d’embonpoint.
Pour la presse spécialisée, les premiers essais laissent présager un comportement ludique, bien aidé par le couple instantané de l’électrique. Les amateurs de virages serrés (et de démarrages énergiques au feu rouge) devraient apprécier. En revanche, il faudra accepter une certaine fermeté de suspension en ville, la A290 n’étant pas qu’une gentille citadine prête à absorber les dos-d’âne sans broncher.
La présentation intérieure se veut résolument tournée vers la conduite. On parle de sièges baquets aux renforts prononcés, d’une instrumentation numérique recentrée autour du conducteur, et de quelques touches spécifiques Alpine (logos, sellerie, volant à méplat, etc.). Les palettes au volant (lorsqu’elles sont présentes) pourraient permettre de moduler le niveau de récupération d’énergie, un élément devenu classique sur les électriques, mais crucial pour profiter d’un brin de frein moteur avant un virage.
Quant à l’espace habitable, rappelons que l’A290 n’est pas un monospace. Quatre personnes tiennent à bord, sans trop se marcher dessus, mais la garde au toit arrière n’est pas celle d’un SUV familial. Le coffre, quant à lui, reste dans la norme d’une citadine : on peut y glisser quelques sacs, mais pas de quoi déménager le contenu d’un studio entier. C’est le compromis inhérent à ce type de gabarit, qu’Alpine a clairement orienté vers la performance.
En cette année 2025, il est impensable de commercialiser un modèle sans un minimum de connectivité. L’A290 intègre donc un système d’infodivertissement tactile, compatible avec la majorité des smartphones (Android Auto, CarPlay). L’interface, selon les premiers aperçus, serait épurée, avec des raccourcis clairs pour les fonctions essentielles, ce qui s’aligne sur l’esprit « centré sur le conducteur ». Il ne faut cependant pas s’attendre à un habitacle futuriste façon concept-car, Alpine misant davantage sur la précision de conduite et la légèreté.
Les aides à la conduite se limitent à ce qu’exigent les normes, avec la surveillance des angles morts, l’alerte de franchissement de ligne, et un régulateur de vitesse adaptatif. Pas de mode « pilotage automatique », Alpine préférant que le conducteur garde la main. On ne conduit pas une A290 pour envoyer des SMS en mode autonome, mais pour apprécier un châssis équilibré, un moteur électrique vif et une direction directe.
Alpine étant une marque « premium sportive » dans le giron de Renault, le positionnement tarifaire devrait se trouver au-dessus de la simple Renault 5 E-Tech. Les estimations de la presse spécialisée évoquent un prix de départ autour de 35 000 à 40 000 euros (hors bonus éventuel), pouvant monter à plus de 45 000 euros pour les versions plus équipées (jantes spécifiques, sellerie haut de gamme, etc.).
Il y a fort à parier qu’Alpine proposera plusieurs finitions, histoire d’attirer un public varié : un modèle « de base » déjà bien affûté, et une déclinaison « S » (ou un équivalent) encore plus poussée. Dans tous les cas, on reste sur un ticket d’entrée certes supérieur à celui d’une citadine électrique standard, mais la A290 vise un marché de niche : celui des amateurs de sensations, qui veulent combiner style, sportivité et urbanité.
Dans une époque où tout le monde jure par la polyvalence, l’autonomie, et la technologie omniprésente, Alpine ose proposer une citadine électrique sportive. L’A290 n’entend pas séduire le floteux en quête du dernier SUV passe-partout. Elle s’adresse à ceux qui ont gardé une âme de pilote, même en traversant les embouteillages. Elle offre un style dynamique, un châssis étudié pour le plaisir de la conduite, une puissance fort respectable pour son segment, et une autonomie qui laisse de la marge pour des excursions hors de la ville.
Alors, la question « Quel voiture électrique acheter/choisir en 2025 ? » peut trouver une réponse dans ce petit bolidemade in France (sous la bannière d’Alpine) : l’A290. Son prix la réserve certes à un public averti, mais elle confère une alternative fraîche et différente au sein d’un marché souvent trop sérieux. En clair, si vous voulez troquer votre diesel fatigué pour une citadine zéro émission qui vous donne la banane, la Référence 2025 s’appelle Alpine A290.
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