Adler trumpf rennlimousine tout est dans son fuselage

Née à une époque oùl'aventure automobile écrivait ses plus belles pages, cette machine parfaitement fuselée, qui se vend aujourd'hui à plus de 1,5 million d'euros, faisait preuve d'une technologie et de choix techniques particulièrement avant-gardistes. Des secrets que nous allons vous dévoiler.

C’est en 1937 qu’Adler, petit constructeur allemand, se démarqua de l’ensemble de la production automobile mondiale d’avant-guerre, en présentant sa Trumpf Rennlimousine. Elle était l’une des premières à proposer des suspensions indépendantes et des roues avant motrices alors que la majorité des bolides reposaient sur un essieu arrière rigide et un système de propulsion aux roues arrière.

Sous son capot moteur se cache un 4 cylindres de 1 910 cm3 développant 56 chevaux. A priori pas de quoi en faire une voiture de course. Mais ceci était sans compter sur le talent d’un certain Paul Jaray qui créa un design d’une élégance et d’une performance aérodynamique – inspirée par l’aéronautique – des plus efficaces.

Pour preuve, aux 24 heures du Mans de 1937, cette machine au numéro de châssis 167 671 et 147 547/38 pour le moteur, arriva en seconde position dans sa catégorie des 2 litres de cylindrée et neuvième au classement général. Un excellent résultat au vu de sa petite cavalerie. Les spécialistes de l’époque attribuèrent cette performance au fait qu’elle était l’une des premières voitures fermées à participer à cette course devenue mythique.

Elle vient d'être vendue par RM Auctions Sotheby's au festival de Monterey

Photos : Darin Schnabel

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