Nouveau pirelli p zero mets la gomme baby

Pour la majorité d'entre nous, le pneu n'est qu'une gomme noire sans intérêt qui doit se changer lorsqu'on atteint la petite boursouflure à l'intérieur de l'une des rainures. Chère et même parfois très très chère, difficile d'intéresser le grand public avec cette chose perçue comme "?dénuée d'intérêt?", voire "?inutile?". Pourtant, sans la révolution technologique de ces dernières années dans le secteur des pneumatiques, l'automobile d'aujourd'hui n'existerait pas.
Voir la galerie photo

Le Pneu Sport par excellence…

Le manufacturier italien, Pirelli, fête l’anniversaire de son célèbre P-Zero, en lui offrant une nouvelle personnalité et trois attitudes bien distinctes.

30 ans déjà…

L’histoire de cette gomme noire, made in Italy, commence en 1985. Lancia lançait sa Delta S4 sur les routes du Championnat du monde des rallyes. Ce monstre du groupe B, à transmission intégrale, avait besoin de pneumatiques performants, capables de résister aux exigences des spéciales. Le constructeur demanda donc à son compatriote de lui concevoir le meilleur pneu possible et cela uniquement en 205/55 VR 16.

Après de longues journées de gestation, les designers et ingénieurs de Pirelli aboutirent à un P-Zero qui avait la particularité de posséder une bande de roulement asymétrique divisée en trois dessins adjacents : un dessin « pluie » sculpté, un dessin intermédiaire et une partie « slick » totalement lisse pour l’utilisation sur des sections de routes recouvertes d’asphalte.

Le concept de la bande de roulement asymétrique, du premier Pirelli P-Zero a ouvert la voie à son utilisation routière. En effet, en 1987, Ferrari présentait son chef d’œuvre, la F40 qui avec ses 320 km/h en vitesse de pointe devenait la Ferrari la plus rapide jamais réalisée. Mais pour arriver à cet exploit, les ingénieurs de la Scuderia ne pouvaient se passer de pneumatiques capables de résister à de telles contraintes physiques. C’est ici que Pirelli joua sa partition, avec la création des premiers pneus dédiés à une automobile. Équipés de jantes de 17 pouces – des dimensions « futuristes » à l’époque – les 245/40 R 17 à l’avant et 335/35 R 17 à l’arrière portaient pour la première fois le nouvel indice de vitesse « Z ».

Pneu

L’aventure se poursuit…

30 ans après, l’automobile a bien évolué, les pneumatiques aussi. Pour preuve, l’arrivée du « Nuovo P Zero » qui propose non pas un, mais plutôt trois caractères ! Un pour les voitures de course pur sang, un pour les berlines hautes performances et le nouveau P Zero Corsa, parent proche des pneus slick de course.

À peine sorti des chaînes de production, le nouveau P-Zero est déjà accrédité de 60 homologations constructeur. Avec même des exclusivités sur des voitures de légende, telles que la Lamborghini Centenario, la Ferrari GTC4 Lusso, la Mercedes GT AMG, la Porsche Boxter et toute la gamme de McLaren.

Des petits plus qui en font un GRAND !

Le pneu silencieux avec le PNCS

Pour améliorer le confort de conduite, les nouveaux P-Zero reçoivent le PNCS pour Pirelli Noise Cancelling System. Cette technologie permet de réduire le bruit de résonnance dû aux vibrations de roulement dans la structure du pneumatique et ainsi limite les sons du pneu dans le cockpit.

Pour réussir cette prouesse, les ingénieurs ont appliqué une mousse isolante à l’intérieur du pneu. Elle est conçue pour absorber le bruit émis par les vibrations. À ceci se rajoute un dessin spécifique de la bande de roulement. Les rainures transversales, disposées en séquences volontairement aléatoires, déforment le bruit généré par la percussion d’air, répartissant ainsi le son sur un certain nombre de fréquences différentes. Résultat : elles réduisent le volume sonore.

Camion

Jamais à plat…

La guerre technologique sur les pneus dits «  increvables  » fait rage. Pirelli dispose de deux technologies et a réussi à les insérer sur ses P-Zero.

La première est le «  Run Flat  ». Grâce à des flancs extrêmement renforcés et autoporteurs, les nouveaux P-Zero offrent la possibilité de continuer de conduire avec un pneumatique crevé durant 80 km et à 80 km/h, en conservant le contrôle et la maîtrise de l’auto.

La seconde est la technologie Seal Inside (S.I.). À l’intérieur du pneu, au niveau de la bande de roulement, une couche de composant d’étanchéité bloque toute fuite d’air, et cela qu’un objet extérieur y soit toujours logé ou pas. Le Seal Inside permet de couvrir près de 85 % des causes de pertes de pression accidentelles.

Même sur route mouillée…

L’augmentation du nombre de rainures de la bande de roulement ainsi que l’augmentation de la profondeur et de la largeur des rainures longitudinales sur la surface signifient que les performances d’aquaplaning latéral ont été améliorées, ce qui permet une augmentation de 10 % de la capacité d’expulsion de l’eau. Ces éléments permettent un freinage plus sécurisé et plus stable sur route mouillée.

Résistance au roulement réduite de 15 %

L’association de nouvelles techniques de modélisation, qui ont permis d’optimiser le profil moulé, à la réduction du poids et à l’introduction de matériaux riches en silice (plus de 80 %) a permis une réduction de 15 % de la résistance au roulement. Il est évident que cela entraîne une réduction de la consommation de carburant.

nos dernières annonces

Voir plus de galerie photo

Nos dernières actus

Comparatif

Voiture n°1
Voiture n°2

Actus les plus vues

Hashtags

8 BYD SEAL 8 BYD Dolphin 3 Renault Rafale 3 Rafale 0 Dolphin 7 KIA EV9