Fiabilité Ford Occasion : entre l’excellente série EcoBoost et quelques ratés à surveiller

La fiabilité d’un véhicule dépend autant de sa conception que de son entretien. Ford, constructeur américain de renommée mondiale, a su conquérir de nombreux marchés, notamment en Europe, avec ses petits modèles dynamiques et bien équipés (Fiesta, Focus), ses monospaces familiaux (C-Max, S-Max, Galaxy) et ses SUV (Kuga, Edge, EcoSport, Puma). Depuis une quinzaine d’années, Ford a également mis l’accent sur des blocs essence suralimentés — la fameuse gamme EcoBoost — qui a séduit bon nombre d’automobilistes en quête d’un compromis entre plaisir et sobriété.

Néanmoins, tout n’a pas toujours été rose pour la marque de Dearborn : on se souvient d’incidents sur certaines transmissions Powershift, de problèmes de refroidissement sur les 1.0 EcoBoost de première génération ou encore de ratés sur certaines versions diesel issues de partenariats (PSA/Ford pour les 1.6 TDCi, 2.0 TDCi, etc.). Aujourd’hui, le marché de l’occasion regorge de Ford à des prix souvent attractifs, mais comment séparer le bon grain de l’ivraie ? Dans cet article, nous allons :

1. Examiner les blocs essence EcoBoost et atmosphériques.
2. Passer en revue les diesels TDCi / EcoBlue et leurs points sensibles.
3. Évoquer les hybrides et électriques Ford récents.
4. Passer en revue les modèles majeurs de la gamme.
5. Conclure sur les bonnes pratiques pour un achat d’occasion serein.

Prenez place, bouclez votre ceinture : nous partons explorer l’univers de la fiabilité Ford !

1. Les moteurs essence Ford

1.1. La gamme EcoBoost

Le label EcoBoost a révolutionné l’offre essence de Ford au début des années 2010, avec des blocs plus petits (downsizing) mais turbocompressés, pour allier performance et consommation modérée. Les plus connus sont :

• 1.0 EcoBoost (100, 125, 140 ch)
• 1.5 EcoBoost (150, 182, 200 ch selon les versions)
• 2.0 EcoBoost (200, 240, 250, 280 ch…)
• 2.3 EcoBoost (280, 290, 320, 350 ch), notamment sur les Focus ST, Mustang 2.3, etc.

Points forts :

• Agrément de conduite : couple disponible à bas régime, relances efficaces.
• Consommation théoriquement contenue si la conduite reste raisonnable.
• Plébiscité par la presse pour son dynamisme, en particulier sur la Fiesta et la Focus.

Points faibles / soucis récurrents :

1. Problèmes de refroidissement sur les premiers 1.0 EcoBoost (jusqu’en 2014/2015)
   • Le fameux “défaut de dégagement de chaleur” causé par un faisceau de durites fragiles, pouvant entraîner des fuites de liquide de refroidissement et, dans le pire des cas, la casse moteur si le conducteur ne remarque pas la surchauffe.
   • Ford a déployé des rappels et des campagnes de remplacement de durites.
2. Possible surconsommation d’huile (quoique moins fréquente que chez certains concurrents)
3. Usure prématurée de la courroie immergée (sur la version 1.0 EcoBoost)
   • Sur certains exemplaires, la courroie de distribution “huile” (trempant dans l’huile moteur) peut se dégrader avant les préconisations.
   • Il est impératif de respecter des vidanges soignées et de vérifier que ce remplacement a été fait à temps (vers 10 ans/240 000 km selon Ford, mais mieux vaut anticiper).

Conseils :

• Pour le 1.0 EcoBoost, privilégier les millésimes postérieurs à 2015 ou les véhicules dont la campagne de rappel (changement de durites de refroidissement) a été effectuée.
• Vérifier l’historique d’entretien, la qualité des vidanges (huile de bonne norme).
• Surveiller la température moteur et le niveau de liquide de refroidissement.

1.2. Les blocs atmosphériques et anciens Duratec

Avant l’ère EcoBoost, Ford proposait des blocs Duratec (1.25, 1.4, 1.6, 1.8, 2.0 essence, etc.), souvent robustes et simples :

• 1.25 et 1.4 Duratec (Fiesta) : sobres, fiables, mais un peu à la peine en performances.
• 1.6 Duratec (100, 105, 115 ch) : un bon compromis fiabilité/agrément si on n’est pas trop exigeant sur le couple.
• 2.0 Duratec (140, 145, 150 ch) : généralement fiable, équipe certaines Focus et Mondeo plus anciennes.

Points forts :

• Mécanique éprouvée, sans turbo, donc moins de risques de casse.
• Entretien simple, pièces disponibles à bas coût.

Points faibles :

• Consommation supérieure aux EcoBoost pour des performances moindres.
• Manque de couple à bas régime (en usage routier ou autoroutier chargé).

2. Les moteurs diesel Ford

Historiquement, Ford a grandement collaboré avec PSA pour ses blocs diesel, les fameux TDCi (chez Ford) et HDi (chez PSA). On trouve également des moteurs plus récents badgés EcoBlue pour se conformer aux normes d’émissions.

2.1. 1.5 TDCi, 1.6 TDCi (DV6)

• 1.6 TDCi (90, 95, 109, 115 ch), dérivé du PSA DV6.
• 1.5 TDCi (75, 95, 120 ch), évolution du 1.6 en cylindrée légèrement réduite (1 499 cm³ vs 1 560 cm³), souvent équipé de systèmes anti-pollution plus stricts.

Points forts :

• Faible consommation, idéal pour la Fiesta, la Focus ou le B-MAX/C-MAX.
• Fiabilité correcte à condition de respecter scrupuleusement les entretiens.

Points faibles :

• Encrassement de la vanne EGR si usage trop urbain.
• Turbo fragile sur les premiers 1.6 TDCi (avant 2009), souvent lié à des problèmes de lubrification (vidanges trop espacées, huile de mauvaise qualité).
• FAP délicat à entretenir : privilégier des trajets à température moteur suffisante pour favoriser les régénérations.

2.2. 2.0 TDCi (DW10)

Le 2.0 TDCi (115, 130, 140, 150, 163, 180 ch) est également d’origine PSA-Ford, déclinaison du DW10. Il équipe des modèles comme la Mondeo, la S-Max, le Galaxy, la Kuga, voire la Focus (ST Diesel sur certains marchés).

Points forts :

• Couple généreux, convient bien aux véhicules familiaux plus lourds.
• Fiabilité généralement bonne, à condition de veiller à l’entretien (turbo, FAP, injecteurs).
• Versions plus puissantes (163, 180 ch) appréciées pour leur agrément routier.

Points faibles :

• Volant bimasse parfois fragile, surtout sur les véhicules utilisés en ville ou en sous-régime.
• FAP : comme tout diesel moderne, un usage mixte ou autoroutier est préférable pour éviter l’encrassement.

2.3. 2.2 TDCi et 1.8 TDCi

• 2.2 TDCi (200 ch) : on le retrouve surtout sur certaines grandes berlines ou monospaces et sur le Ford Transit. C’est un gros bloc coupleux, mais plus rare en occasion. L’entretien doit être suivi (turbo, injection).
• 1.8 TDCi : plus ancien, moins courant aujourd’hui, il a équipé certaines Focus ou C-Max. Méfiance sur les versions d’avant 2008, qui peuvent présenter des soucis d’injecteurs ou de pompe d’injection.

2.4. Les nouveaux diesels “EcoBlue”

Depuis 2018, Ford introduit la génération EcoBlue pour répondre aux normes Euro 6 : 1.5 EcoBlue et 2.0 EcoBlue, inaugurés sur la Fiesta, la Focus et le Transit, puis déclinés sur Kuga, Mondeo, etc.

Points forts :

• Optimisation de la combustion, meilleure sobriété, compatibilité SCR (AdBlue).
• Bon compromis agrément / émission polluante.

Points faibles :

• Technologie récente, donc moins de recul sur la fiabilité à très haut kilométrage.
• Systèmes anti-pollution plus complexes (AdBlue, FAP). Un usage trop urbain peut générer des alertes plus fréquentes (colmatage, etc.).

3. Les motorisations hybrides et électriques Ford

Ford a pris le virage de l’hybride plus tard que certains concurrents japonais. On retrouve aujourd’hui différentes technologies :

• Mild Hybrid (mHEV) sur Fiesta, Focus, Puma : un alterno-démarreur 48V fournit un léger boost et réduit la consommation.
• Full Hybrid (FHEV) sur des modèles comme la Mondeo Hybrid, le Kuga Hybrid, le Galaxy ou le S-Max Hybrid.
• Hybride rechargeable (PHEV) sur le Kuga PHEV (225 ch).
• 100 % électrique : la Mustang Mach-E (SUV électrique), et plus récemment des versions électriques de Transit (E-Transit).

Points forts :

• Sur le Kuga PHEV, la possibilité de rouler en électrique pur (jusqu’à ~50 km) permet de gros gains en consommation pour les trajets quotidiens.
• La fiabilité de la partie thermique est souvent basée sur un bloc essence Atkinson éprouvé, moins sollicité que dans un usage classique.

Points faibles :

• Coût d’achat plus élevé. En occasion, il faut vérifier l’état de la batterie, la couverture de garantie éventuelle.
• Peu de recul sur la longévité de la Mach-E, étant un modèle récent (lancé en 2020/2021).

4. Les modèles phares de la gamme Ford : fiabilité et spécificités

Passons maintenant en revue les principaux modèles Ford présents sur le marché de l’occasion. Nous verrons pour chacun quels sont les blocs recommandés et ceux à éviter, ainsi que les points sensibles à contrôler.

4.1. Ford Fiesta

Citadine star de Ford, vendue depuis la fin des années 1970, la Fiesta a connu de nombreuses générations. Les modèles récents (2008 – 2022) sont souvent équipés des moteurs :

• Essence : 1.25 Duratec, 1.0 EcoBoost, 1.6 (sur la ST), 1.5 EcoBoost (sur la nouvelle ST).
• Diesel : 1.4 TDCi, 1.5 TDCi, 1.6 TDCi.

Les points forts :

• Agrément de conduite, châssis bien réglé.
• Blocs EcoBoost (1.0 ou 1.5 sur la ST) pleins de vivacité.
• Coût d’entretien raisonnable.

Les points faibles :

• 1.0 EcoBoost avant 2015 : vérifier le rappel sur les durites.
• Boîte Powershift (automatique à double embrayage) : connue sous la référence DPS6 sur Fiesta/Focus, elle a fait couler beaucoup d’encre (patinage, à-coups, fiabilité médiocre sur certains millésimes).
• Vérifier l’état de la carrosserie (peinture fragile sur certaines séries) et l’intérieur (plastiques parfois bas de gamme).

4.2. Ford Focus

La compacte vedette de Ford, concurrente de la VW Golf et de la Peugeot 308. Depuis 1998, quatre générations se sont succédé. Les blocs rencontrés :

• Essence : 1.0 EcoBoost, 1.5 EcoBoost, 2.0 EcoBoost (ST), 2.3 EcoBoost (RS sur la 3e génération). Les anciennes Duratec 1.6, 1.8, 2.0 sur les Focus I et II.
• Diesel : 1.5 TDCi, 1.6 TDCi, 2.0 TDCi, plus récemment 1.5 EcoBlue, 2.0 EcoBlue.

Points forts :

• Excellent comportement routier, bonne réputation de confort et d’agilité.
• Large offre de motorisations et de finitions (Trend, Titanium, ST-Line, ST, RS).

Points faibles :

• Boîte Powershift : attention si vous achetez une Focus en BVA. Des soucis de fiabilité ont entaché l’image de cette transmission double embrayage (pannes de mécatronique, embrayages prématurément usés).
• Qualité perçue en dessous de certaines rivales allemandes, mais l’essentiel de la fiabilité n’est pas affecté si l’entretien est correct.

4.3. Ford Mondeo

Berline familiale (segment D), la Mondeo concurrence la Volkswagen Passat, la Peugeot 508 ou l’Opel Insignia. Les plus récentes (à partir de 2014/2015) proposent des blocs :

• Essence : 1.5 EcoBoost, 2.0 EcoBoost, ou Hybrid (2.0 Atkinson couplé à un moteur électrique).
• Diesel : 1.5 TDCi, 2.0 TDCi, 2.0 EcoBlue.

Points forts :

• Confort routier, habitabilité, version hybride discrète et agréable en ville.
• Moteurs diesel 2.0 TDCi : bonne réputation de fiabilité si entretenus.

Points faibles :

• Poids élevé, surtout sur les versions break SW.
• L’hybride n’est qu’une simple “hybridation” (système type Toyota, mais moins affûté) : consommation réduite principalement en ville.
• Boîte Powershift encore, bien vérifier l’historique.

4.4. Ford C-Max, Grand C-Max, B-Max

Monospaces compacts basés sur la plateforme de la Focus (C-Max) et de la Fiesta (B-Max). Ils sont appréciés pour leur modularité.

• Moteurs : 1.0 EcoBoost, 1.6 EcoBoost, 1.5/1.6 TDCi, 2.0 TDCi, voire 1.5 EcoBoost sur les derniers millésimes.
• Points sensibles :
  • Sur B-Max, portes coulissantes parfois fragiles.
  • Sur C-Max, fiabilité similaire à la Focus (même plateformes et mécaniques).
  • Boîte Powershift encore et toujours à surveiller, surtout si le véhicule a tracté une remorque ou roulé en ville.

4.5. Ford S-Max et Galaxy

Grands monospaces familiaux :

• Diesel : 2.0 TDCi principalement, parfois 2.2 TDCi.
• Essence : 2.0 EcoBoost, rares sur le marché français (S-Max 240 ch par exemple).
• Hybride : sur la dernière génération (après 2020), un 2.5 hybride est disponible dans certains pays (à vérifier selon le marché).

Points forts :

• Excellente habitabilité, agrément routier supérieur à de nombreux monospaces concurrents.
• 2.0 TDCi réputé fiable, bon couple pour tracter.

Points faibles :

• Poids élevés, donc usure plus rapide des trains roulants (amortisseurs, pneus).
• Soucis potentiels de volant moteur bi-masse sur les diesels à fort kilométrage.
• Boîte Powershift (sur versions automatiques) parfois fragile.

4.6. Ford Kuga

SUV compact, concurrent du Nissan Qashqai, Peugeot 3008 ou VW Tiguan. Vendu depuis 2008 (trois générations).

• Moteurs : 1.5 EcoBoost, 1.5/2.0 TDCi, 1.5/2.0 EcoBlue, plus récemment hybrides (FHEV, PHEV).
• Points forts : bon comportement routier, habitacle spacieux, offre 4x4 sur certains diesels.
• Points faibles :
  • Boîte Powershift pour les modèles automatiques diesel antérieurs à 2017, surveiller à-coups, vidanges.
  • Sur le Kuga PHEV : quelques rappels liés à la batterie (risque de surchauffe), vérifier si la mise à jour a été effectuée.

4.7. Ford Edge

Grand SUV commercialisé en Europe à partir de 2016, principalement avec le 2.0 TDCi (180 ou 210 ch, puis 238 ch plus tard).

• Points forts : style imposant, bonne habitabilité, équipement riche.
• Points faibles : rare sur le marché européen, coût d’entretien un peu plus élevé (pneus, freins), revente parfois plus difficile.

4.8. Ford EcoSport

Petit SUV urbain dérivé de la plateforme Fiesta, lancé en Europe en 2014.

• Moteurs : 1.0 EcoBoost, 1.5 TDCi, plus récemment 1.5 EcoBlue, et le 1.5 Dragon (atmosphérique) sur d’autres marchés.
• Points forts : compacité, position de conduite surélevée, coût d’achat abordable en occasion.
• Points faibles : finition intérieure en retrait, confort de suspension parfois ferme. Même attention à la boîte Powershift si automatique (moins fréquent cependant).

4.9. Ford Puma

Lancé fin 2019 en tant que SUV/crossover urbain, le nouveau Puma (à ne pas confondre avec le coupé des années 1990) reprend la base de la Fiesta.

• Moteurs : 1.0 EcoBoost (125, 155 ch) souvent équipé d’une hybridation légère (mHEV).
• Points forts : agrément de conduite, design dynamique, espace de coffre ingénieux (Megabox).
• Points faibles : encore peu de recul sur la fiabilité à long terme, mais certains rappels sur le 1.0 EcoBoost perdurent (liquide de refroidissement).

4.10. Ford Mustang

Sportive emblématique, la Mustang est proposée en Europe depuis 2015 avec deux blocs :

• 2.3 EcoBoost (290 à 330 ch selon millésimes)
• 5.0 V8 Coyote (GT)

Points forts :

• Légende américaine, plaisir de conduite, sonorité sur le V8.
• Version 2.3 EcoBoost plus sobre mais moins charismatique.

Points faibles :

• Entretien et pièces potentiellement onéreux (freins, pneus, assurance).
• Sur le 2.3 EcoBoost, vérifier les rappels liés au refroidissement et à l’étanchéité du joint de culasse.

5. Les transmissions Ford : manuelles, automatiques, Powershift

Un point crucial de la fiabilité Ford porte sur ses boîtes automatiques à double embrayage :

• Powershift (DPS6/DCT250) :
  • Montée en gamme chez Ford depuis la fin des années 2000.
  • Problèmes de fiabilité connus : embrayages qui s’usent prématurément, mécatronique défaillante, à-coups, patinage. De nombreux rappels et extensions de garantie ont eu lieu aux États-Unis et dans certains pays européens.
• Boîtes automatiques classiques (6F35, 8F35) : plus robustes, type convertisseur de couple sur des modèles comme Edge, Mondeo V6 (sur les anciens marchés US), etc.
• Boîte manuelle : globalement fiable, mais surveiller l’embrayage/volant moteur sur les diesels à fort kilométrage.

6. Les bonnes pratiques et vérifications indispensables pour l’achat d’une Ford d’occasion

Que vous soyez tenté par la polyvalence d’une Focus, la praticité d’un Kuga ou la fougue d’une Mustang, voici les règles d’or à respecter pour sécuriser votre achat :

1. Vérifier l’historique d’entretien

   • Carnet tamponné, factures à l’appui.
   • Vidanges régulières, surtout sur les EcoBoost (sensibles à la qualité de l’huile).
   • Entretien du FAP et du circuit EGR sur les diesels (factures, régénérations).

2. Contrôler les rappels et les campagnes de service

   • S’assurer que les rappels sur le 1.0 EcoBoost (durites de refroidissement) ont été effectués.
   • Vérifier si des mises à jour Powershift ont eu lieu en atelier (changement d’embrayages, etc.).

3. Essai routier complet

   • Moteur froid et chaud, routes variées (ville, route, autoroute).
   • Écouter les bruits de turbo, de distribution, surveiller la température moteur, la pression d’huile, l’embrayage et/ou le fonctionnement de la boîte auto.

4. Passage à la valise OBD

   • Pour détecter d’éventuels défauts intermittents (injecteurs, capteurs, EGR, etc.).

5. Examen du compartiment moteur et de la caisse

   • Traces de fuite de liquide de refroidissement (particulièrement sur EcoBoost).
   • Vérifier la présence de suintements d’huile autour du turbo ou du joint de culasse.
   • Corrosion éventuelle sous la voiture (berceau, lignes d’échappement).

6. Boîte Powershift

   • Si vous envisagez une version automatique, informez-vous sur les antécédents de pannes, la vidange de boîte (recommandée tous les 60 000 km environ).
   • Un essai doit révéler l’absence d’à-coups excessifs et de bruits suspects.