Lorsqu’on évoque Lamborghini, on pense aussitôt à des bolides d’exception, à des V10 et V12 hurlants, à des lignes agressives et à un savoir-faire italien légendaire. Pourtant, derrière le rêve qu’incarne la marque au taureau, se cache une réalité plus complexe : coûts d’entretien astronomiques, fiabilité parfois variable selon les époques, maintenance exigeante et, depuis peu, une transition vers des groupes motopropulseurs hybrides. Dans cet article, nous allons passer en revue l’ensemble des modèles Lamborghini de série (du tout premier coupé 350 GT jusqu’à l’actuelle Revuelto hybride), évaluer leur fiabilité respective, identifier les points de vigilance et répondre aux mille questions qu’un acquéreur potentiel de Lamborghini d’occasion pourrait se poser. Alors, prêt à plonger dans l’univers fascinant et exigeant de la marque de Sant’Agata Bolognese ?
Fondée en 1963 par Ferruccio Lamborghini, la marque au taureau est née d’une volonté de rivaliser avec Ferrari sur le terrain des voitures de sport extrêmes. Dès les premières créations (350 GT, 400 GT), Lamborghini s’est distinguée en produisant des GT d’exception. Puis, la Miura, en 1966, a révolutionné le monde des supercars en adoptant un moteur V12 en position centrale arrière. Depuis, Lamborghini n’a jamais cessé de nous étonner, que ce soit avec la Countach et ses portes en élytre, la Diablo, la Murciélago ou encore les actuelles Huracán et Aventador, sans oublier l’incursion dans le monde des SUV avec l’Urus.
Pour les passionnés qui souhaitent acquérir une Lamborghini d’occasion, plusieurs questions se posent : Quelle est la fiabilité réelle de ces moteurs puissants et parfois capricieux ? Quels sont les pièges à éviter lors de l’achat ? Quels modèles récents intègrent l’hybridation ? Même si le terme “diesel” est largement absent de l’histoire Lamborghini (on évoquera cependant l’Urus, dans sa version de route 100 % essence, car aucune version diesel n’existe ni n’a jamais officiellement existé), cet article passe en revue tous les modèles emblématiques pour aider les acheteurs à faire un choix éclairé.
1. Les moteurs emblématiques de Lamborghini
1.1. Le V12 Lamborghini, l’âme de la marque
Le V12 est au cœur de l’ADN Lamborghini. Dès la 350 GT, la firme a développé son propre bloc 12 cylindres, qui évoluera ensuite pour motoriser la Miura, la Countach, la Diablo, la Murciélago et l’Aventador. Pendant plus de 50 ans, ce V12 a connu de nombreuses évolutions, tant en cylindrée (de 3.5 L à plus de 6.5 L) qu’en puissance (jusqu’à 780 ch sur les séries spéciales de l’Aventador).
Points forts :
- Sonorité inimitable et performances extrêmes.
- Block mythique, grande longévité si l’entretien est fait dans les règles.
- Pièce maîtresse du prestige Lamborghini : sa valeur de collection peut grimper si on parle de modèles historiques (Miura, Countach).
Points faibles :
- Entretien particulièrement onéreux (vidanges, contrôle des soupapes, embrayages).
- Accès mécanique parfois complexe (notamment sur Miura et Countach).
- Sensibilité à la surchauffe sur les versions plus anciennes, surtout en usage intense ou par forte chaleur si le refroidissement n’est pas optimal.
1.2. Le V10 : Gallardo et Huracán
Autre bloc phare chez Lamborghini depuis le début des années 2000 : le V10, apparu avec la Gallardo (2003) et poursuivi sur la Huracán (depuis 2014).
Points forts :
- Un compromis puissance / poids plus favorable que le V12.
- Moins coûteux à entretenir qu’un V12… même si cela reste du haut de gamme exotique !
- Une fiabilité relativement bonne sur la Gallardo phase 2 et les Huracán, grâce à l’influence technique d’Audi (propriétaire de Lamborghini).
Points faibles :
- Les premières Gallardo (avant 2006) présentaient parfois des soucis de boîte E-Gear, d’embrayage fragile et de chauffe moteur en utilisation intensive sur circuit.
- Les révisions demeurent coûteuses (systèmes de lubrification et de refroidissement sophistiqués).
1.3. Le V8 biturbo du SUV Urus
Arrivée “révolutionnaire” chez Lamborghini : l’Urus, un SUV dévoilé en 2017 et commercialisé à partir de 2018, adopte un V8 4.0 L biturbo d’origine Audi (similaire au bloc équipant l’Audi RS6).
Points forts :
- Excellente fiabilité de base, ce moteur ayant été largement éprouvé chez Audi/Porsche.
- Entretien plus “facile” que sur un V12 atmosphérique, au sens où les pièces Audi sont plus standardisées (mais restent chères).
- Performances incroyables pour un SUV (650 ch, 0 à 100 km/h en 3.6 s).
Points faibles :
- Coût d’entretien toujours élevé, notamment pour les éléments de freinage (disques carbone-céramique) et pour la gestion des turbos (si usage intensif).
- Complexité électronique (pilotage châssis, direction, suspensions actives) qui peut engendrer des frais en cas de panne.
1.4. L’hybridation naissante : Sian, Countach LPI 800-4, Revuelto
Lamborghini a commencé à intégrer l’hybridation pour répondre aux normes d’émissions de plus en plus strictes :
Sian FKP 37 (2019) : V12 6.5 L associé à un système mild-hybrid 48 V (supercondensateur). Série très limitée (63 exemplaires coupé, 19 roadsters).
Countach LPI 800-4 (2021) : réinterprétation moderne de la Countach, motorisée par le V12 6.5 L et un système mild-hybrid 48 V, puissance combinée de 814 ch.
Revuelto (2023) : première Lamborghini véritablement hybride rechargeable (plug-in). V12 6.5 L couplé à trois moteurs électriques, pour une puissance cumulée dépassant les 1000 ch.
Points forts :
- Performances encore plus démoniaques.
- Réduction (relative) des émissions de CO2.
- Accès à la technologie de pointe en termes de batteries, supercondensateurs, e-moteurs.
Points faibles :
- Coûts de réparation ou de remplacement des éléments hybrides potentiellement faramineux.
- Peu de recul sur la fiabilité à long terme de ces systèmes, car ils sont très récents.
- Production en séries limitées (pour la Sian et la Countach LPI), donc rareté des pièces et tarifs astronomiques.

2. Fiabilité générale : mythes et réalités
La réputation de fiabilité de Lamborghini est souvent associée à la passion, à l’exotisme et, jadis, à une certaine imprévisibilité mécanique. L’intégration à Audi (groupe Volkswagen) dès la fin des années 1990 a cependant radicalement amélioré la rigueur de conception et d’assemblage.
2.1. Avant l’ère Audi (Miura, Countach, Diablo)
- Moteurs : Des V12 sensations fortes, mais refroidissement et alimentation parfois capricieux (carburateurs, injection mécanique sur certaines versions).
- Électronique : Quasiment inexistante sur la Miura et la Countach, ce qui peut être un avantage (moins de capteurs qui lâchent) mais l’inconvénient demeure la difficulté à régler précisément l’allumage et l’injection sur des véhicules anciens.
- Coutures artisanales : Assemblage parfois moins “standardisé” ou moins “fiable” que chez les constructeurs généralistes.
- Conclusion : Des voitures de collection, dont la fiabilité dépend surtout du soin apporté à leur restauration et à leur entretien.
2.2. Sous la direction d’Audi (Gallardo, Murciélago, Aventador, Huracán, Urus…)
- Qualité de construction en nette hausse : Tôlerie, assemblage, gestion électronique, tout bénéficie du savoir-faire du groupe VW-Audi.
- Maintenance : L’intervalle entre les révisions s’est professionnalisé, la disponibilité des pièces est meilleure (surtout pour Gallardo, Huracán, Urus).
- Electro-hydraulique plus complexe : La boîte E-Gear des premières Gallardo, par exemple, peut se montrer délicate si l’entretien n’est pas rigoureux.
- Conclusion : Fiabilité globale bien meilleure que par le passé, même si les coûts restent très élevés.
2.3. L’apparition de l’hybride
- Premiers retours : Peu de recul pour la Sian ou la Countach LPI, mais la technologie mild-hybrid en 48 V n’est pas aussi complexe qu’un véritable PHEV (hybride rechargeable).
- La Revuelto : Modèle de rupture, technologie nouvelle. À surveiller de près pour l’après-vente : la garantie constructeur et la disponibilité des pièces spécifiques à l’hybride.
- Conclusion : Dans un marché des supercars électrifiées, Lamborghini marche dans les pas de Ferrari ou McLaren (qui proposent déjà des hybrides). Fiabilité à long terme ? Encore inconnue, mais on peut s’attendre à une rigueur inspirée par Audi.
3. Tour d’horizon des modèles emblématiques
Nous allons maintenant passer en revue la plupart des modèles Lamborghini (essence “classiques” et versions hybrides récentes), afin d’en souligner la fiabilité, les points forts et les points faibles spécifiques. Comme mentionné, aucun modèle diesel n’existe dans la gamme de série (Lamborghini s’est toujours concentré sur l’essence ou l’hybride).
3.1. Les GT et les premières supercars (années 1960 – 1980)
- 350 GT / 400 GT (1963 – 1968) : Les premières voitures de Lamborghini. De rares GT dont le V12 initial demeure relativement fiable si restauré dans les règles. Pièces difficiles à trouver, coût de maintenance très élevé, valeur patrimoniale.
- Miura (1966 – 1973) : Première supercar à moteur central, icône du design. Le V12 transversal peut souffrir de problèmes de lubrification si mal entretenu. Entretien fait par un spécialiste obligatoire.
- Countach (1974 – 1990) : Déclinaison du V12 4.0 à 5.2 L. Fiabilité mécanique “artisanale” : tout dépend de l’état du véhicule et de l’expertise du garagiste. Raffinement très sommaire, mais collection inestimable.
3.2. La Diablo (1990 – 2001)
- Moteur : V12 de 5.7 L, puis 6.0 L en fin de carrière, développant de 492 à 550 ch.
- Fiabilité : Meilleure que la Countach, mais encore dépendante d’un entretien irréprochable (vidanges, embrayage, contrôles du système d’injection).
- À surveiller : Électronique basique, mais l’E-Gear n’existait pas encore. Boîte manuelle robuste, embrayage lourd à manipuler.
3.3. La Murciélago (2001 – 2010)
- Moteur : V12 de 6.2 L à 6.5 L, puissance de 580 à 670 ch (version SV).
- Période de transition : Début de la maîtrise Audi sur certains composants (qualité de fabrication accrue).
- Fiabilité : Bien meilleure qu’une Diablo, mais l’embrayage E-Gear (optionnel) peut user prématurément si usage trop “sport” en ville.
3.4. La Gallardo (2003 – 2013)
- Moteur : V10 5.0 L (500 à 570 ch).
- Fiabilité : Nettement améliorée sur les phases 2 (après 2006), grâce à la refonte de l’ECU, du refroidissement et de la boîte E-Gear.
- À surveiller : Embrayage de la boîte E-Gear, refroidissement en usage piste, vérification des fuites d’huile (joint de carter, cache-culbuteurs).
3.5. L’Aventador (2011 – 2022)
- Moteur : V12 6.5 L (700 à 780 ch), fin de production en 2022.
- Boîte ISR (Independent Shifting Rod) : robotisée, plus rapide qu’E-Gear, mais parfois moins douce à basse vitesse.
- Fiabilité : Bonne si entretenue par le réseau Lamborghini / Audi. Les révisions sont coûteuses, et l’embrayage subit de grosses contraintes.
3.6. La Huracán (depuis 2014)
- Moteur : V10 5.2 L (610 à 640 ch).
- Boîte : Double embrayage à 7 rapports (LDF – Lamborghini Doppia Frizione), bien plus conviviale et robuste que l’ancienne E-Gear.
- Fiabilité : Excellente réputation, souvent considérée comme la “plus fiable” des supercars exotiques. Attention toutefois au coût d’entretien élevé (vidanges fréquentes, disques céramique).
3.7. L’Urus (depuis 2018)
- Moteur : V8 4.0 L biturbo (650 ch).
- SUV sportif : Partage beaucoup de composants avec l’Audi Q7 / Q8, mais adapté à la philosophie Lamborghini (châssis, suspensions, cartographie moteur spécifiques).
- Fiabilité : Dans l’ensemble très bonne, grâce à l’expertise du groupe VW-Audi. Les frais d’entretien peuvent cependant grimper (pneus, freins, amortisseurs pilotés).
3.8. Les hybrides d’exception : Sian, Countach LPI 800-4, Revuelto
- Sian / Countach LPI : Séries ultra limitées, associant le V12 6.5 L à un supercondensateur 48 V. Très peu de retours clients sur la fiabilité, car la production est rare et récente. Prix stratosphériques, entretiens encore plus onéreux.
- Revuelto : Première Lamborghini hybride rechargeable (PHEV), tout juste entrée en production (2023). V12 6.5 L, trois moteurs électriques, boîte double embrayage à 8 rapports. Aucune statistique de fiabilité à long terme encore disponible, mais l’héritage technique Audi laisse espérer un bon niveau de fiabilité, si tant est que l’entretien suive.

4. Bonnes (et mauvaises) surprises : fiabilité, coûts et points de vigilance
Posséder une Lamborghini, c’est vivre une expérience unique, mais aussi prendre conscience des exigences mécaniques et financières. Voici quelques points clé :
4.1. Entretien et coûts
- Vidanges rapprochées : sur les V10 et V12, mieux vaut écourter les intervalles (tous les 5 000 – 7 000 km) plutôt que de se fier aux préconisations “long life”. L’huile doit supporter des températures élevées et de fortes contraintes.
- Freins : beaucoup de modèles adoptent des disques en carbone-céramique. Leur remplacement peut coûter plusieurs milliers d’euros.
- Pneus : les dimensions sont souvent spécifiques (Pirelli P Zero Corsa, etc.). Prévoir un budget conséquent.
- Embrayage (pour les boîtes robotisées) : les boîtes E-Gear / ISR / LDF sur Gallardo, Aventador ou Huracán peuvent user l’embrayage rapidement si vous pratiquez des démarrages violents (launch control répétés) ou la ville en mode sport.
4.2. Fiabilité électronique
- Véhicules historiques : peu d’électronique, mais câblage fragile avec l’âge (notamment sur Countach et Diablo).
- Modèles Audi-era : électronique bien plus fiable, grâce à la base commune avec Audi. Cependant, un module défaillant reste onéreux à remplacer (capteur d’angle de braquage, suspension pilotée, etc.).
- Hybrides : tout nouveau système implique un risque. Assurez-vous que la garantie est valide et que le réseau Lamborghini est formé à ce type de technologie.
4.3. Historique d’entretien
- Indispensable : sur une Lamborghini, l’absence de carnet d’entretien clair est rédhibitoire. Fuyez les voitures dont l’historique est flou, surtout si elles ont subi des modifications moteur ou un tuning.
- Réseau officiel ou spécialiste reconnu : idéalement, l’entretien doit être assuré par la concession ou un atelier agréé. Les factures attestent du sérieux du suivi.
4.4. Usage piste ou usage abusif
- La Lamborghini est tentante sur circuit, mais chaque session provoque une usure importante (freins, pneus, embrayage, etc.).
- Bien vérifier auprès du vendeur l’utilisation précédente : s’il a beaucoup “pisté”, les consommables peuvent être proches de la fin de vie.
5. Conseils d’achat et questions récurrentes
5.1. Quel modèle pour un premier achat Lamborghini d’occasion ?
- Gallardo Phase 2 (après 2006) : Souvent recommandée pour son rapport fiabilité / performance / prix, comparativement à la Huracán plus onéreuse.
- Huracán : Plus moderne, plus facile à vivre au quotidien, très fiable, mais le budget d’achat reste élevé.
- Urus : Pour ceux qui cherchent un SUV ultra sportif et polyvalent, mais le prix en occasion demeure encore très haut.
5.2. Et la question du kilométrage ?
- Contrairement à certaines croyances, un V10 ou V12 Lamborghini bien entretenu peut tenir un kilométrage honorable (plus de 100 000 km).
- Préférez un véhicule qui a roulé régulièrement plutôt qu’un exemplaire resté trop longtemps immobilisé (problèmes de joints, rouille, fluides qui stagnent).
5.3. Le coût de l’assurance
- Très élevé, forcément. Plusieurs milliers d’euros annuels, selon votre bonus, votre localisation et le modèle. Pensez à obtenir un devis avant de craquer.
5.4. Revente et décote
- Certains modèles iconiques (Miura, Countach, Diablo SE, éditions limitées) ne décotent pas, ils prennent même de la valeur.
- Les modèles plus “récents” (Gallardo standard, Murciélago non SV, Aventador “classique”) peuvent décoter légèrement, mais restent des véhicules de collection potentielle à moyen/long terme.

6. Lamborghini et l’avenir : vers une électrification complète ?
La marque s’est engagée à électrifier l’ensemble de sa gamme d’ici la fin des années 2020 :
- Hybridation généralisée : après la Revuelto, c’est la remplaçante de la Huracán qui sera probablement électrifiée.
- Électrique pur ? Lamborghini n’exclut pas de lancer un modèle 100 % électrique d’ici 2030, à la manière de ce que fait Ferrari avec sa SF90 (hybride) ou d’autres hypercars électriques (Rimac).
- Impact sur la fiabilité : l’électrification peut réduire certains problèmes mécaniques (pas de boîte, pas d’embrayage classique) tout en ajoutant de l’électronique et une batterie coûteuse. Le bilan global en termes de fiabilité reste à écrire.
Conclusion:
Choisir (ou pas) une Lamborghini d’occasion ?
Acheter une Lamborghini d’occasion n’a rien d’anodin. C’est un rêve pour beaucoup, un aboutissement, mais aussi une responsabilité financière et technique. Voici les points-clés à retenir :
- Entretien plus que vital : Qu’il s’agisse d’une Miura des années 1960, d’une Huracán récente ou d’une Sian hybride, un suivi rigoureux est la seule garantie de fiabilité à long terme.
- Coûts élevés : Révisions, pièces, main-d’œuvre, assurance… tout est hors normes.
- Modèles historiques : La fiabilité dépend du niveau de restauration et du respect de la mécanique d’époque. Les pièces peuvent être rares et onéreuses.
- Modèles Audi-era : Qualité de construction et fiabilité nettement supérieures à l’ancienne époque. Gallardo Phase 2 et Huracán sont souvent cités comme les modèles “les plus sûrs” pour découvrir la marque.
- Hybrides récents : Sian, Countach LPI 800-4, Revuelto… Peu de recul, mais la promesse de performances hors du commun. Entretien et technologie complexes, budget colossal.
En définitive, une Lamborghini d’occasion peut être un achat fabuleux si vous êtes prêt à investir non seulement dans la voiture, mais aussi dans son entretien et sa préservation. Les moteurs V10 et V12 exigent un soin méticuleux ; le V8 biturbo du SUV Urus est plus “facile” grâce à la base Audi, mais reste un produit ultra premium. L’apparition de l’hybridation démontre la volonté de Lamborghini de se conformer aux exigences environnementales modernes, tout en restant fidèle à sa philosophie du supercar extrême.
Donc, si vous vous lancez, armez-vous de patience et de solides connaissances, ou entourez-vous de professionnels compétents. Vérifiez l’historique d’entretien, contrôlez la bonne exécution des campagnes de rappel, faites un essai prolongé et assurez-vous que vos finances (et votre passion) sont à la hauteur de ce taureau indomptable. Le rêve Lamborghini se mérite… mais lorsqu’on en prend soin, il peut vous récompenser par des sensations absolument inégalables.
Performance