Lorsque l’on parle de fiabilité automobile, le nom de Lexus revient très souvent parmi les « meilleurs élèves ». Et pour cause : filiale premium de Toyota, la marque japonaise a bâti sa réputation sur la qualité de ses moteurs thermiques et l’excellence de ses chaînes hybrides. Pourtant, à l’occasion, le blason Lexus n’est pas exempt de tout reproche : certains modèles diesels, rares il est vrai, traînent quelques casseroles et peuvent refroidir les amateurs de la perfection nippone. D’un côté, il y a donc ce « faux pas » diesel, de l’autre, l’incroyable fiabilité des hybrides dont la longévité et la solidité continuent de surprendre. Vous songez à acquérir un RX, un NX, une IS, un GS, une LS, une ES ou un plus récent UX ? Vous vous interrogez sur la CT 200h ? Ne vous inquiétez plus : cet article complet vous dévoile tout ce qu’il faut savoir pour éviter les mauvaises surprises et dénicher la Lexus qui vous correspond, en toute sérénité.
Depuis le lancement de la marque en 1989 (avec la mythique LS 400), Lexus s’est fait connaître en Amérique du Nord puis progressivement en Europe, avec une offre haut de gamme combinant luxe, fiabilité et service client irréprochable. Les modèles Lexus concurrencent Mercedes, BMW et Audi, mais se distinguent par une approche différente de la motorisation. En effet, s’appuyant sur le savoir-faire de Toyota, Lexus a fait très tôt le pari de l’hybride essence-électrique, délaissant progressivement le diesel.
Pourtant, Lexus a brièvement proposé des diesels en Europe (notamment sur l’IS 220d et 200d), tentant de séduire une clientèle attachée au gazole. Si la fiabilité générale de ces blocs est correcte, elle n’atteint pas l’excellence habituelle de la marque. Parallèlement, les motorisations hybrides (appelées « Hybrid Drive » ou « Self-Charging Hybrid ») ont acquis une notoriété de solidité et d’endurance presque imbattable.
Dans cet article, nous allons faire le point sur :
- Les (rares) soucis rencontrés par les moteurs diesels Lexus.
- L’excellente réputation des chaînes hybrides (et les quelques points de vigilance à connaître).
- Un tour d’horizon des différents modèles (IS, GS, LS, CT, ES, RX, NX, UX, RC, LC, SC, etc.), avec leurs forces et leurs éventuelles faiblesses.
- Les conseils et vérifications indispensables avant l’achat d’une Lexus d’occasion.
Mon objectif, en tant que journaliste automobile et ingénieur motoriste, est de vous offrir une vision claire et complètede la fiabilité des Lexus sur le marché de l’occasion, afin que vous puissiez faire votre choix en toute confiance.

1. Le diesel chez Lexus : une courte aventure parfois délicate
1.1. Historique et choix stratégiques
Lexus, historiquement, n’est pas un constructeur « diesel ». La majorité de ses ventes, surtout aux États-Unis et en Asie, s’appuie sur l’essence et l’hybride. Toutefois, pour tenter de percer le marché européen où le diesel était longtemps roi, la marque a proposé durant les années 2000 un bloc 2.2 D (moteur d’origine Toyota, code 2AD-FHV) sur sa berline compacte IS. Il s’agit de la Lexus IS 220d (puis IS 200d en fin de carrière), produite entre 2005 et 2013.
1.2. Les faiblesses du 2.2 D (IS 220d, IS 200d)
Bien que la fiabilité générale reste correcte, plusieurs points reviennent régulièrement dans les témoignages :
Problèmes de FAP et d’encrassement
- Utilisé essentiellement en ville, le 2.2 D peut s’encrasser rapidement. Le filtre à particules (FAP) a tendance à se boucher si le véhicule ne fait pas de longs trajets à vitesse soutenue.
- Des régénérations incomplètes peuvent entraîner des surconsommations et des pannes.
Boîte de vitesses manuelle parfois mal étagée
- Les rapports de boîte (6 vitesses) sur l’IS 220d sont réputés longs, ce qui pénalise l’agrément de conduite et pousse le moteur dans des régimes sous-optimum.
- Cette conception peut accélérer l’encrassement et augmenter la consommation.
Joints d’injecteur et EGR
- Quelques propriétaires ont rapporté des soucis de joints d’injecteur fuyards, engendrant odeur de gaz d’échappement dans l’habitacle et perte de performance.
- La vanne EGR peut également s’encrasser, phénomène commun à beaucoup de diesels modernes.
1.3. Faut-il fuir le diesel Lexus ?
Pas forcément, mais il est crucial de connaître l’historique du véhicule (trajets, entretiens, etc.) et de valider que ces opérations ont été effectuées en temps et en heure :
- Vidange et remplacement du filtre à huile tous les 15 000 km ou 1 an (plutôt que 20 000 km)
- Vérification régulière du FAP, surtout si usage urbain
- Nettoyage ou remplacement préventif de la vanne EGR si besoin
En pratique, beaucoup de possesseurs de IS 220d / IS 200d n’ont jamais rencontré de gros soucis, à condition de faire des trajets adaptés (réguliers sur autoroute, par exemple). Cependant, ce diesel n’atteint pas le niveau de perfection qu’on associe généralement à Lexus.
2. Les hybrides Lexus : une référence de fiabilité
Là où le diesel Lexus n’a pas toujours brillé, l’hybride a conquis une réputation d’excellence. Héritée de la technologie Toyota (Hybrid Synergy Drive), l’offre Lexus propose depuis les années 2000 une large gamme de voitures essence-électrique, combinant :
- Un moteur essence à cycle Atkinson (généralement 2.5 L ou 3.5 L V6 selon les modèles)
- Un ou plusieurs moteurs électriques
- Une transmission à variation continue e-CVT, très douce
- Une batterie Ni-MH (Nickel-Métal Hydrure) ou Lithium-ion plus récemment, logée sous la banquette ou le plancher
2.1. Pourquoi cette fiabilité exceptionnelle ?
- Simplicité mécanique relative : la transmission e-CVT ne comporte pas d’embrayage sec ni de boîte de vitesses traditionnelle (pas de double embrayage, pas de convertisseur complexe), ce qui réduit drastiquement les pannes courantes.
- Génération d’énergie et freinage régénératif : le système de freinage est partiellement assuré par la récupération d’énergie, diminuant l’usure des plaquettes et des disques.
- Moteur thermique optimisé : fonctionnant le plus souvent à bas régime en cycle Atkinson, il est peu sollicité et s’use moins qu’un moteur essence classique.
- Contrôle qualité drastique : Lexus/Toyota maîtrise l’hybride depuis plus de 25 ans (naissance de la Prius en 1997), avec des retours d’expérience démesurés.
2.2. Les points à surveiller malgré tout
- La batterie hybride : même si elle est conçue pour durer la vie du véhicule (plus de 200 000 km facilement), elle peut faiblir avec l’âge (typiquement après 10-15 ans). Les signes d’une batterie en fin de vie : perte notable d’autonomie électrique, voyant au tableau de bord, hausse de la consommation.
- L’onduleur ou l’électronique de puissance : rare, mais des pannes peuvent survenir en cas de choc ou de surchauffe.
- L’entretien spécifique : vérifier que les révisions hybrides (test de la batterie, état du liquide de refroidissement du système hybride) ont été réalisées chez Lexus ou un spécialiste.
Pour autant, il s’agit de cas relativement marginaux. La très grande majorité des hybrides Lexus dépassent sans problème les 250 000 km avec la batterie d’origine, à condition que l’entretien soit suivi.
3. Les motorisations essence pur : quand Lexus sort les chevaux
Avant l’avènement du tout-hybride (ou presque) dans la gamme, Lexus proposait (et propose encore sur certains marchés) des blocs essence atmosphériques ou turbo, souvent de grosses cylindrées (V6, V8, voire V10 sur la LFA) :
- V6 2.5, 3.0, 3.5 : très fiables, souples, parfois sujets à un léger encrassement de soupapes sur les versions à injection directe (notamment le 3.5 V6 2GR-FSE), mais dans l’ensemble, ils sont reconnus pour leur longévité.
- V8 4.0, 4.3, 4.6, 5.0 : équipant les LS, GS-F, RC-F, LC 500 (5.0 V8), ces blocs sont en général incroyablement solides, mais exigeants en entretien (capacité d’huile importante, bougies de qualité).
- 2.0 turbo (8AR-FTS) : apparu sur l’IS 200t / NX 200t / RC 200t, ce 4 cylindres turbocompressé a globalement bonne réputation, même si l’agrément n’atteint pas celui des V6. Quelques retours de joints spi fragiles et de cas rares de surconsommation d’huile, mais rien de dramatique.
En résumé, les moteurs essence Lexus sont parmi les plus robustes du marché, à condition de respecter les intervalles de vidange (tous les 10 000-15 000 km) et de vérifier l’état des bougies et bobines d’allumage.

4. Les modèles Lexus et leurs spécificités de fiabilité
Passons en revue les principaux modèles disponibles sur le marché de l’occasion, en soulignant leurs forces et leurs éventuelles faiblesses.
4.1. Lexus IS (première, deuxième, troisième génération)
- IS I (XE10, 1999 – 2005) : 2.0 6-cylindres en ligne (1G-FE) de 155 ch, bloc fiable, mais la corrosion peut toucher certains exemplaires mal entretenus. Assez rare en Europe, plus répandu en Asie et Amérique du Nord sous le nom Toyota Altezza.
- IS II (XE20, 2005 – 2013) :
- Essence : 2.5 V6 (IS 250), 3.5 V6 (IS 350 non importée officiellement en France), robustesse exemplaire.
- Diesel : IS 220d / 200d (voir chapitre ci-dessus).
- Points d’attention : encrassement EGR sur diesel, embrayage/volant moteur.
- IS III (XE30, depuis 2013) :
- Majoritairement hybride (IS 300h) avec 2.5 4-cylindres + moteur électrique. Fiabilité excellente.
- Quelques versions essence pures (IS 200t sur certains marchés).
- Attention aux suspensions sport (F-Sport) si usage intensif, et à l’infodivertissement (firmware à mettre à jour).
4.2. Lexus GS (quatre générations)
- GS I & II (1993 – 2004) : moteurs 6-cylindres en ligne 3.0 (2JZ) quasi increvables. Peu courants en France, mais reconnus pour leur fiabilité. Vérifier la rouille et l’état des joints (voitures âgées).
- GS III (2005 – 2011) :
- Essences V6 (GS 300, GS 350) ou V8 (GS 430, GS 460), globalement très fiables.
- Première version hybride : GS 450h (V6 3.5 + électrique), réputée endurante.
- Attention à la batterie hybride sur les modèles approchant 15 ans.
- GS IV (2012 – 2018) :
- Majoritairement hybride (GS 300h, GS 450h).
- Finition intérieure de meilleure qualité, fiabilité excellente, rares soucis d’infodivertissement.
4.3. Lexus LS (berline limousine)
- LS 400 (1989 – 2000) : le modèle fondateur, célèbre pour son V8 4.0 (1UZ-FE) quasi inusable et son confort hors pair. Surveiller l’hydraulique de suspension (LS 400 UCF20/21) et l’électronique vieillissante.
- LS 430 (2000 – 2006) : V8 4.3 (3UZ-FE), solide, attention aux suspensions pneumatiques en option, coûteuses à remplacer.
- LS 460 / 600h (2006 – 2017) :
- V8 4.6 sur la LS 460, ou V8 5.0 hybride sur la LS 600h (combinaison complexe, mais généralement sans souci majeur).
- Vérifier le module hybride, car la 600h a une batterie plus imposante et une électronique plus sophistiquée.
- LS 500 / 500h (depuis 2017) : V6 3.5 biturbo (LS 500) ou V6 3.5 hybride (LS 500h). Très peu de retours négatifs.
4.4. Lexus ES (berline traction, depuis 1989, popularisée en Europe tardivement)
- La ES est historiquement une berline traction positionnée sous la LS, vendue surtout aux USA et en Asie. Importée plus largement en Europe depuis la 7e génération (ES 300h).
- ES 300h : 2.5 4-cylindres hybride, fiabilité remarquable, confort de haut niveau.
- Points d’attention : rareté des pièces spécifiques en Europe sur les générations antérieures.
4.5. Lexus CT 200h (2011 – 2022)
- Compacte hybride, la plus accessible de la gamme Lexus.
- Motorisation reprise de la Toyota Prius III (1.8 essence + électrique), plus que rodée.
- Connu pour sa grande fiabilité, consommation modérée.
- Quelques retours sur un amortissement un peu ferme et un habitacle sensible aux grincements (plastiques), mais rien de dramatique.
4.6. Lexus RX (SUV phare de la marque)
- RX 300, 330, 350 (jusqu’en 2009) : V6 3.0 / 3.3 / 3.5 essence, fiabilité excellente, mais attention à la consommation.
- RX 400h (2005 – 2009) : premier SUV hybride de Lexus, V6 3.3 + électrique. Très bon retour global, vérifier la batterie si kilométrage élevé.
- RX 450h (2009 – …) : V6 3.5 + électrique. Fiabilité de référence, entretien raisonnable, méfiez-vous du prix des pièces carrosserie.
- RX L (version 7 places) : même motorisation, gabarit plus grand, points de vigilance identiques.
4.7. Lexus NX (SUV compact, depuis 2014)
- NX 200t : 2.0 turbo essence (8AR-FTS) de 238 ch. Quelques cas de surconsommation d’huile, mais globalement fiable.
- NX 300h : 2.5 4-cylindres + électrique, architecture similaire à la RAV4 Hybrid. Excellente fiabilité, consommations basses pour un SUV.
- Attention aux plastiques intérieurs (certains bruits de mobilier sur les premiers millésimes), écran multimédia perfectible.
4.8. Lexus UX (SUV urbain, depuis 2018)
- UX 200 : 2.0 atmo essence. Rare en France, car la majorité est hybride.
- UX 250h : hybride 2.0 + électrique, dérivé de la Toyota Corolla. Retours très positifs, quelques bugs multimédia.
- Globalement très fiable, encore peu de recul sur le très long terme vu sa relative jeunesse.
4.9. Lexus RC / RC F (Coupé sportif)
- RC 200t : 2.0 turbo essence, base similaire à l’IS 200t. Fiable si suivi correctement.
- RC 300h : hybride 2.5 + e-CVT, fiabilité remarquable, performances modestes pour un coupé sportif.
- RC F : V8 5.0 atmosphérique (2UR-GSE) de 477 ch, quasi indestructible si l’entretien est scrupuleux (vidanges, bougies, etc.). Attention aux coûts d’entretien élevés (pneus, freins).
4.10. Lexus LC (coupé grand tourisme, depuis 2017)
- LC 500 : le même V8 5.0 que sur la RC F, réputé extrêmement solide.
- LC 500h : 3.5 V6 + hybride Multi Stage, un peu plus complexe mais fiabilité intacte à ce jour.
- Contrôler l’électronique embarquée, la suspension pilotée, et prévoir un budget pneus/freins conséquent.
4.11. Lexus SC (cabriolet, 1991 – 2010)
- SC 300/400 (1991 – 2000) : 6-cylindre 2JZ-GE ou V8 1UZ-FE, blocs légendaires pour leur robustesse (similaires à ceux des Supra/LS). Vérifier la rouille et les joints de capote (sur le SC décapotable 2e génération).
- SC 430 (2001 – 2010) : V8 4.3, fiable. Veiller à la capote rigide rétractable et à ses mécanismes.

5. Les bonnes pratiques et vérifications avant l’achat
Historique limpide
- Factures d’entretien, révisions annuelles, contrôle technique.
- Privilégiez un suivi chez Lexus ou un spécialiste Toyota/Lexus.
Essai sur route
- Tester à froid et à chaud, vérifier l’absence de bruits anormaux (cliquetis, sifflement de turbo).
- Sur hybride : surveiller le passage thermique/électrique, la charge de la batterie, l’absence de voyant au tableau de bord.
Vérification électronique
- Un passage à la valise OBD peut détecter des codes d’erreur (batterie hybride en baisse, EGR sur diesel, etc.).
- S’assurer que le système de navigation/multimédia est fonctionnel et à jour (certaines générations ont un lecteur DVD/CD pour la cartographie).
Suspensions et trains roulants
- Sur les modèles lourds et/ou sportifs (LS, GS F, RC F, LC), contrôler l’état des pneumatiques, des amortisseurs, des silentblocs.
- Les suspensions pneumatiques (LS, certains RX) demandent un contrôle approfondi (fuites, compresseur).
État de la batterie hybride
- Demander un « Hybrid Health Check » (disponible chez Lexus), qui vérifie la santé de la batterie.
- Les rapports sont souvent fournis à chaque révision annuelle si effectuée en concession.
Diesel : usage antérieur
- S’il s’agit d’une IS 220d/200d, exigez des preuves de roulages sur longs trajets.
- Vérifiez l’absence de voyant moteur (FAP/EGR) et la propreté de la ligne d’échappement.
Conclusion:
Comment faire le bon choix d’une Lexus d’occasion ?
Malgré une gamme de plus en plus concentrée sur l’hybride et l’essence, Lexus a, durant quelques années, proposé du diesel pour le marché européen, avec un succès mitigé sur le plan de la fiabilité (IS 220d/200d). Si vous considérez un achat d’occasion Lexus, il n’y a pas de raison de fuir le diesel si vous tombez sur un exemplaire rigoureusement entretenu, ayant fait majoritairement des trajets suffisants pour régénérer le FAP. Toutefois, la force de Lexus reste indéniablement ses chaînes hybrides et ses robustes blocs essence, dont la longévité dépasse souvent les 300 000 km.
Pour résumer :
- Les hybrides : quasi infaillibles avec un entretien régulier. Des économies de carburant à la clé et une transmission e-CVT qui élimine bon nombre de pannes classiques (embrayage, volant moteur, etc.).
- Les essences V6/V8 : très fiables, mais attention à la consommation et au coût des pièces (haute gamme).
- Les diesels : limités à l’IS 220d/200d, corrects si usage adapté, mais clairement pas la vitrine de la fiabilité Lexus.
- L’importance de l’historique : un suivi Lexus strict permet souvent de bénéficier d’une garantie prolongée sur la batterie hybride, et rassure sur le respect des préconisations constructeur.
En choisissant un modèle adapté à votre usage (ville ou route, espace nécessaire, budget carburant, etc.), vous avez toutes les chances de profiter d’une expérience premium et fiable, signature même du label Lexus. Que vous optiez pour un petit CT 200h, un SUV NX ou RX hybride, ou une luxueuse LS, vous verrez que la marque sait soigner ses clients… et leurs véhicules. Une Lexus bien entretenue peut facilement traverser les années sans encombre, justifiant pleinement sa réputation de fiabilité hors pair.
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