Vidéo: EMVO 2025 : Quand l’occasion se fait inspecter par l’IA

Tout a commencé par un carton rigide, orné d’un logo en lettres sobres : EMVO 2025. Pas une invitation, non. Un sésame. Une sorte de passeport pour un monde parallèle, où les vendeurs de voitures ne jurent plus que par la data, et où les chevaux… n'ont plus besoin de moteur. Ironie du sort, c’est bien à Longchamp que tout se jouait. Là où d’ordinaire on parie sur un pur-sang, j’allais miser sur de la technologie et du kilométrage certifié.

C’est donc au volant d’une Smart #3, version crossover pour citadin pressé qui ne veut plus souffrir des trottoirs, que j’ai rejoint les terres sacrées de l’hippodrome. Quelques kilomètres d’asphalte, une poignée de bouchons parisiens (parce que tradition oblige) et une rampe plus tard, me voilà face à un escalier monumental. Il y a des marches que l’on grimpe, d’autres que l’on subit. Celles-ci étaient du genre à tester votre cardio, votre ego, et votre sens de l’orientation, dans cet ordre.

Arrivé en haut, souffle court, cheveux en bataille et chemise humide (style « après-vente en pleine canicule »), une hôtesse m’attendait. Elle ne souriait pas. Elle scannait. Bip. C’était fait. J’avais mon badge. Mon précieux. Le totem qui me donnerait accès aux tribunes du savoir automobile, aux allées de la reconquête marketing, et aux boissons rafraîchissantes.