David Brown Mini Remastered : la MINI 2.0

Sorti de l'ombre avec la Speedback GT, une réinterprétation moderne de l'Aston Martin DB5 basée sur une Jaguar XKR, David Brown s'intéresse à un autre monument de l'automobile anglaise : la Mini.
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L’icône des années 60 et des décennies qui ont suivi, née de l’imagination d’Alec Issigonis, passe désormais par les ateliers de David Brown. Si la Speedback GT repose sur une Jaguar XKR, la Mini remastérisée conserve ses dessous d’origine, mais s’habille d’une nouvelle robe et de pièces modernes.

La Mini arbore toujours son format de poche et les lignes de la plus craquante des citadines. Elle embarque en revanche des panneaux de carrosserie entièrement neufs et réalisés à la main. Certains détails trahissent toutefois son époque, comme les optiques à LED, les grilles en aluminium ou les rétroviseurs chromés.

La Mini qui ne craint plus la rouille
Sous sa nouvelle robe, la Mini adopte une structure plus rigide et que l’on imagine facilement plus résistante à la rouille. C’est là tout l’intérêt du mouvement restomod, avec une restauration qui s’accompagne des dernières technologies pour demeurer à l’épreuve du temps. Le système de freinage est confié à quatre disques avec des étriers à quatre pistons et les liaisons au sol sont plus modernes.

Le capot conserve son valeureux quatre cylindres 1 275 cm3, qui produit 75 ch et 124 Nm de couple. Certains clients pourront aussi opter pour une configuration revue à près de 100 ch. L’ensemble mécanique est associé à une boîte à quatre rapports retouchée. Les performances sont annoncées avec un 0-100 km/h en 11,7 secondes et une vitesse de pointe de 145 km/h.

Une technologie embarquée moderne
Les améliorations techniques permettent toutefois de ne plus s’accrocher anxieusement au volant en bois et de profiter d’un cocon très raffiné. Car c’est à l’intérieur que David Brown Automotive a effectué le plus gros travail. La sellerie tendue de cuir se marie à des éléments chromés, comme les buses d’aération, les commodos ou les différentes commandes connectées à la climatisation.

La cerise sur le gâteau, au goût toutefois amer pour une bonne poignée de puristes, est incarnée par l’écran multimédia central. L’unité tactile de Pioneer embarque la navigation et les systèmes Apple Car Play et Android Auto. La connectique est assurée par Bluetooth ou par ports USB et le système audio, accompagné d’une insonorisation plus efficace, devrait ravir les mélomanes.

L’exclusivité à un prix
La Mini Remastered de David Brown Automotive, limitée à 100 exemplaires, réclame près de 1 000 heures de travail manuel. Une opération qui se facture au prix fort de 50 000 livres HT, soit près de 60 000 euros HT.

Deux autres versions sont également proposées avec la Mini Inspired by café Racers et la Mini Inspired by Monte Carlo. Encore plus exclusives dans leur présentation, ces deux Mini peuvent être animées par le 1 300 cm3 de 98 ch. Vingt-cinq unités sont prévues pour chacune de ces versions, pour un prix unitaire qui devrait tutoyer les 85 000 euros HT.


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