À première vue, c’est un T-Roc. À seconde vue… aussi. Mais il y a quelque chose d’autre. Quelque chose de plus bas dans la ligne de toit, de plus large dans les épaules. Ce T-Roc 2026 a pris du muscle sans tomber dans le culturisme d’apparat. Il garde son identité, cette fameuse "crosse de hockey" qui traverse les montants du toit comme une signature visuelle, mais il l’étire, la tend, lui donne une ambition presque coupé. L’arrière paraît plus posé, plus lourd de sens. Ou alors, c’est juste le logo rouge VW qui hypnotise.
La face avant, elle, a arrêté de sourire. Elle regarde, droit dans les phares. Projecteurs IQ.Light à faisceau matriciel (si vous avez les moyens), LED en série (si vous restez sage), et des barres lumineuses qui relient tout ça comme un front lumineux à LED. C’est donc ça, l’évolution darwinienne d’un SUV compact : on commence comme jouet de salon, on finit en modèle de sérieux.
Ajoutez à cela une aérodynamique fignolée (Cx de 0,29, soit mieux que bien des berlines grasses), et vous obtenez un SUV Fastback au style proprement... affûté. Pas révolutionnaire. Pas exubérant. Juste conçu avec méthode, comme un bon roman policier. Chaque trait a une raison. Chaque courbe, une conséquence.
Le vrai tournant se joue là. Car si la carrosserie a su préserver l’ADN de la lignée, l’intérieur a troqué ses jeans pour un costume semi sur-mesure. C’est feutré, c’est texturé, c’est même presque confortable, ce qui est rare pour une Volkswagen en dessous de 40 000 €. La planche de bord est recouverte d’un tissu que même votre chat hésitera à griffer. Les plastiques se font plus dociles, les lumières d’ambiance s’invitent par petites touches. On est loin de l’ambiance Tupperware des anciens modèles.
Mais le plus surprenant, c’est cette impression d’espace. Le T-Roc 2026 n’a grandi que de 12 centimètres, mais on a l’impression qu’il s’est inscrit à une formation feng shui. Même les grands échalas de 1m85 peuvent croiser leurs genoux sans provoquer un incident diplomatique à l’arrière. Quant au coffre, il gagne 20 litres (465 litres au total), ce qui ne vous permettra pas de déménager, mais assez pour emporter l’essentiel : poussette, caisses de vin et un scooter électrique de ministre.
Mention spéciale à la finition "Style", qui propose un siège ergoActive à 14 réglages et fonction massage. Oui, un massage. Dans un T-Roc. La preuve que même les SUV compacts peuvent rêver de thalasso.
Alors, évidemment, en 2026, la moindre voiture qui ne se branche pas fait figure de fossile. Mais le T-Roc a choisi une autre voie. Celle de l’électrification douce, du 48 volts tempéré, de l’alterno-démarreur qui chuchote à l’accélérateur. Bref : c’est un semi-hybride, et il l’assume.
Deux versions au lancement : un 1.5 eTSI de 116 chevaux pour les pragmatiques du quotidien, et un autre de 150 chevaux pour les plus pressés (mais pas trop). Dans les deux cas, on retrouve une boîte DSG à 7 rapports, toujours aussi douce, parfois paresseuse, mais désormais plus complice grâce au système 48V.
Ce système permet notamment de couper le moteur en roue libre, de récupérer un peu d’énergie à la décélération et d’ajouter un petit coup de rein électrique au démarrage. Rien de spectaculaire, mais de quoi abaisser la consommation à 5,5 l/100 km selon Volkswagen. On attendra les chiffres de ceux qui roulent autrement qu'en descente, vent dans le dos.
La transmission intégrale 4MOTION arrivera plus tard, avec le 2.0 TSI mild-hybrid. Pour l’instant, tout est traction. Histoire de rester sage, mais certainement pas assez pour passer sous les radars de notre Malus tueur de voiture thermique et Européenne.
Voici la section où tout s’illumine. Littéralement.
Le T-Roc embarque désormais la panoplie techno des grands. La molette Drive Experience sert autant à régler les modes de conduite qu’à ajuster le volume ou choisir une « Atmosphere ». Non, ce n’est pas une faute de frappe. Vous pourrez opter pour "Lounge", "Joy" ou "Energetic", chacun ajustant l’éclairage, le son et même les playlists Spotify pour créer une ambiance digne d’un concept-car de salon de Francfort 2015.
L’écran central grimpe jusqu’à 12,9 pouces en finition haute. L’instrumentation devient "Digital Cockpit Pro", avec vue classique ou minimaliste. Et l’assistant vocal IDA intègre désormais ChatGPT, ce qui signifie qu’un simple "dis-moi une blague" peut transformer votre T-Roc en stand-up improvisé. Tant pis pour la concentration.
Côté aides à la conduite, on tutoie le niveau 2 évolué. Changement de voie automatisé sur autoroute, régulation prédictive, Park Assist Pro avec mémoire des manœuvres (jusqu’à 50 mètres) et possibilité de garer la voiture depuis votre smartphone. Oui, vous pouvez désormais sortir en moonwalk pendant que votre Volkswagen s’aligne toute seule comme une grande.
Volkswagen a fait le ménage dans la gamme. Fini les options à la carte comme au restaurant d’autoroute. Place à quatre finitions bien rangées :
T-Roc : l’entrée de gamme rationnelle, pour ceux qui ont déjà oublié ce qu’est une vitre à manivelle.
Life : un peu plus de confort et d’équipements, peinture bicolore disponible.
Style : pour les amateurs de design nordique et de technologie discrète.
R-Line : look sportif, équipement complet, pour ceux qui veulent faire croire qu’ils ont plus de 150 ch sous le capot.
Les prix débutent à 29 990 € pour le 1.5 eTSI 116 ch en finition T-Roc. C’est dans la norme du segment, et à peine plus qu’un Captur full hybrid. Le tarif grimpe vite si vous cochez la case écran XXL, jantes de 20 pouces ou feux IQ.LIGHT, mais VW promet une dotation plus riche dès la base.
Alors ? Que savait-il de si dérangeant, ce T-Roc nouvelle génération ? Pourquoi fallait-il tout revoir ? Peut-être simplement que le marché change, que le segment des SUV compacts est devenu une arène où les coups se donnent à grand renfort de LED, de micro-hybridation et de connectivité vocale.
Le T-Roc 2026 n’est ni une révolution, ni une énième variation fade. Il est une mutation discrète mais méticuleuse, un repositionnement stratégique à l’allemande : millimétré, rationalisé, calibré pour durer encore quelques millions d’unités.
Et pour ceux qui croyaient encore que ce SUV ne servait qu’à faire le beau sur les parkings de supermarchés, le voilà qui revient, plus affûté que jamais. Et prêt à reprendre sa place. Discrètement. Comme savent le faire les vrais espions.
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