C'en est fini pour la Nissan GT-R R35 !

Au pays des supercars, la Japonaise a marqué son temps : de par ses performances, mais également de par ses tarifs autant imbattables que ses chronos !

La fin d'une époque
La Nissan GT-R R35 a été présentée pour la première fois en 2007. Dès son lancement, elle s’est imposée comme une concurrente redoutable pour les supercars les plus prestigieuses, grâce à un rapport performance/prix inégalé. 
Propulsée par un V6 3,8 litres biturbo (le célèbre VR38DETT), elle développait initialement 480 chevaux, une puissance qui a régulièrement augmenté au fil des années et des versions spéciales. La R35 a rapidement acquis une réputation de « tueuse de supercars », capable de rivaliser avec des modèles bien plus chers sur circuit comme sur route.
Dès ses débuts, la GT-R R35 a marqué les esprits par ses technologies avancées pour l’époque : transmission intégrale sophistiquée, boîte de vitesses à double embrayage, et une aérodynamique très travaillée. Elle a également connu un succès en compétition, remportant notamment le championnat du monde FIA GT1 en 2011 et les 12 Heures de Bathurst en 2015 (en version GT3). 
Son design, inspiré de la série des Skyline, et ses performances ont fait d’elle une icône instantanée parmi les passionnés d’automobile.
A l'occasion de la sortie du dernier exemplaire des chaînes de l'usine de Tochigi, au Japon, le PDG de Nissan a déclaré qu'il ne s'agissait pas d'un adieu à la GT-R car le nom fera un jour son retour, sans toutefois annoncer d'échéance à cette succession. 
Cette dernière GTR est une Premium Edition T-Spec, peinte dans la teinte emblématique Midnight Purple. Elle est destinée à un client japonais, dernière zone de commercialisation du modèle. Le constructeur nippon apprend qu'environ 48 000 exemplaires ont été produits tout au long de la carrière du bolide.