Essai jeep compass 2 2 crd

Apparu en 2006, restylé en 2009, chez JEEP le modèle COMPASS a évolué tant du point de vue esthétique que pour la technique. Avec les moteurs diesel ou essence, les 2 ou 4 roues motrices, les finitions Sport, North ou encore Limited, l'éventail de choix est large. Pour notre essai, nous disposions de la version Premium du Limited, moteur diesel de 2 ,2 litres de 163 cv et boîte mécanique, uniquement disponible en 4 roues motrices.
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Un air de famille

A première vue, aucun doute on reste dans la famille. La silhouette affinée du nouveau modèle ne peut renier ses origines et, son cousinage avec le Cherokee est évident. Si l’avant dégage une certaine originalité dans une tradition typée américaine, de trois quarts arrière on découvre un SUV massif et assez banal. L’accès à bord est aisé mais sans volant réglable en profondeur on peut tâtonner un peu pour trouver une position de conduite idéale, surtout pour les grands gabarits.

L’habitacle, tout de noir vêtu, ne laisse pas transpirer gaité folichonne et les plastiques ne sont pas à la hauteur d’un standing habituel pour d’autres SUV européens. Par contre, une grande surface vitrée éclaire l’intérieur qui offre des sièges en cuir perforé avec mélange de vinyle et rehaussées de surpiqures, confortables. Un grand écran central regroupe les données de navigation et les informations audio. A l’arrière trois personnes trouvent aisément leur place sur une banquette confortable rabattable (2/3 - 1/3), permettant d’augmenter la capacité d’un coffre au volume relativement modeste (320 litres). Prise USB, compartiments de rangement, porte gobelets, prise de courant 115 volts, compteur très lisible, projecteurs à halogène, excellente sono….voilà bien des aménagements intéressants, qui sont autant d’éléments facilitateurs d’une vie à bord agréable. Un petit regret, pourquoi pas une caméra de recul ?

Venons-en à la conduite de cet engin aux dimensions plus que respectables : 4448 mm de longueur, 1812 mm de largeur et 1718 mm en hauteur. Perché sur des roues de 18 pouces et avec un poids à vide de 1730 kilos, on pourrait s’attendre à ce que ce grand hanneton soit un peu maladroit sur route sinueuse, par exemple. Il n’en est rien, le comportement routier demeure correct et sûr. On ne peut pas dire que le COMPASS se montre très dynamique, les reprises demeurent dans une bonne moyenne, mais le bruit du moteur est suffisamment présent pour nous dissuader de monter vraiment les régimes. Sur autoroute cela demeure gênant, mais heureusement la sonorisation est de qualité ! Le freinage donne satisfaction en toute circonstance et, si la boîte de vitesses à 6 rapports est bien étagée, son maniement en ville nous fait rêver à la boîte automatique.

De grandes qualités en tout terrain

Le circuit de l’Ouest parisien à Dreux nous accueille toujours agréablement pour des essais et, cette fois nous avons eu envie d’aller plus loin en associant le Directeur de ce complexe automobile au test du COMPASS.

Laurent FRESNAIS est d’abord un pilote passionné tout autant qu’un directeur inventif. Depuis 20 ans il participe à toutes sortes de compétitions, passant par les formules de promotion, la Caterham, le Trophée Andros ou récemment la coupe 208 Peugeot. En complément de nos points de vue établis au cours de nombreux déplacements sur des parcours classiques, nous avons souhaité recueillir les impressions de conduite de ce spécialiste, à l’issue de deux séquences de conduite, d’abord sur piste, ensuite sur terre.

En expert objectif, Laurent FRESNAIS nous confie :

« Cette voiture n’est pas destinée à la piste et pourtant on éprouve de bonnes sensations au volant. Bien sûr l’engin est un peu lourd mais la direction reste douce et précise. Sur la boîte manuelle au débattement réduit, le verrouillage, sans être à l’allemande, se situe dans une bonne moyenne. A l’attaque des virages la voiture peut toujours être bien guidée et, si l’on pousse à l’extrême elle va glisser sereinement. Le véhicule est conçu pour le confort et de ce côté-là, ça reste bien souple mais sans roulis excessif. En débranchant l’ESP la voiture reste assez neutre. De toute manière, malgré son allure l’auto n’est pas pataude, mais bien équilibrée et assez dynamique. Au freinage ça plonge un poil mais l’efficacité se situe à un bon niveau avec une pédale un peu spongieuse. »

Passer sur la terre avec un véhicule certes tous chemins, et dans des conditions rendues sévères par la boue glissante, permet à notre essayeur d’asseoir un jugement assez flatteur lorsqu’il analyse la seconde partie de son test.

« Lors des montées à fort pourcentage j’ai été surpris par les aptitudes du Compass à grimper facile. Franchement avec ses 4 roues motrices permanentes, c’est un vrai 4x4 et, ses compétences en franchissement ne sont limitées que par la hauteur de caisse. Le moteur 4 cylindres de 2,2 l n’est certes pas un foudre de guerre avec pas grand-chose en bas, mais le turbo, bien progressif, fait le boulot et ça l’emmène. Globalement il faut reconnaitre que les accélérations sont satisfaisantes pour un véhicule de ce type là. »

Un système 4 roues motrices très performant

Comme on le constate la démonstration de Laurent FRESNAIS confirme la pertinence du choix du système de transmission monté sur le Compass 4 roues motrices nommé 4 RM Freedom-Drive IMD.

Ce système dispose d'un couplage électromagnétique qui est relié au différentiel arrière. Il surveille le patinage des roues et transfère le couple au pont qui en a le plus besoin. Lors des situations de conduite à haute motricité (conduite sur route), ce système ne transfère pratiquement aucun couple au pont arrière et le transfère immédiatement aux roues arrière lorsque les conditions sont réunies.

Le mode de blocage 4RM avec passage à la volée transfère automatiquement le couple optimal sur le pont arrière en fonction des conditions. Le mode de blocage 4RM reste « verrouillé » de façon électronique dans toutes les conditions, jusqu'à une vitesse de près de 50 kilomètres/heure. Par ailleurs sur la route, ce même système contribue à diminuer la consommation de carburant en ne fonctionnant que sur demande, minimisant ainsi la friction et l'inertie.

On le voit ce nouveau COMPASS a réussi à se hisser à un niveau global très honorable et à tirer fièrement son épingle du jeu dans des situations compliquées. Nous ne sommes pas exactement dans les canons classiques des homologues européens. La nouvelle ligne contribue à rendre l’auto très sympathique, toujours typée « Amérique ».Cet ADN attire bien des suffrages. Comme les prix sont assez raisonnables en raison du niveau d’équipement et, malgré un malus de 2200 €, soyons prêts à goûter les grands espaces, sans crainte et avec plaisir.

Place au comparatif technique entre le Jeep Compass 2.2 CRD et son concurrent direct capable de crapahuter ailleurs que sur les trottoirs, le Mitsubishi ASX 1.8 D ID 150 4WD :

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